ΙΧΘΥΣ: Ιησούς Χριστός Θεού Υιός Σωτήρ

Σάββατο 1 Ιανουαρίου 2022

ON ME DEMANDE ET JE REPONDS

 

«Πνευματική φαρέτρα τοῦ Ὀρθοδόξου Χριστιανοῦ»

+ IGNATIOS MITROPOLITE D’ AFRIQUE CENTRALE

  ON ME DEMANDE ET JE REPONDS

100 réponse à 100 questions

 Traduit du Grec

par Dimitrios MICHALIS   Correction des textes

par Basiieios NOÏTSAKlS

  MISSION DE LA EGLISE ORTHODOXE

R.D. KONGO

2008

PRÉLACE*

Au début de 1 année 2001 au centre missionnaire de Kananga, en République Démocratique  du Congo, a été installée une radio-station, dénommée: «Fétoile étincélante du matin». La grille des émissions est riche et intéressante. Une émission très intéressante, comme on a constaté peu après, est: «Ré­ponses aux correspondances». Les questions ont été po­sées à travers des lettres de nos auditeurs. Les réponses ont été données chaque samedi soir.

Je prenais soin, notamment, pour que les réponses soient bien réfléchies et conformément à la doctrine de fÉglise Orthodoxe dans laquelle jetais né, j'avais vécu et étudié la science théologique,

Comme le temps coulait et les réponses s'accumulaient, j ai observé quelles avaient un intérêt plus général et quelles pouvaient être d'une utilité significative et re­marquable. C est ainsi que j'ai décidé de les éditer en un livre afin d'offrir à ceux qui «ont soif» la connaissance de la Vérité.

 la réalisation de cette décision, ma poussé ma nou­velle qualité, celle de fEvêque, dans laquelle le bon Pas­teur miséricordieux, le. Seigneur Jésus-Christ m'a appelé ainsi que le devoir d'édifier «le troupeau» de fArchevê­ché d'Afrique Centrale, selon les doctrines de l’ Eglise Orthodoxe.

Je publie seulement une partie des questions, puisque je considère que les réponses à ses questions seront utiles. Pendant la publication des réponses dans ce livre j'ai apporté quelques petites modifications et accomplisse­ments pour son amélioration.» sans aucune altération au sens bien sûr, des réponses que je donnais par voie orale à notre radio-station.

Je suis bien reconnaissant à Monseigneur Agathagelos5 évêque de Pàanari, qui a accepté ma sollicitation et s'est chargé, avec complaisance, de la publication de ce livre sou.s le service de la mission extérieure de la Charité Apostolique de fEglise de la Grèce5 qu'il dirige avec un zèle divin et une rare compétence. Enfin, quelque chose qui est évident, cest que ce livre n'a pas un caractère scientifique, mais il garde un style d'un simple enseignement pastoral

Alors, je livre ce livre au public studieux, qui aime Dieu5 pourvu que le Seigneur Jésus bénisse le but pour lequel ce livre est écrit et publié.

Avec des vœux fervents,

Le métropolite d'Afrique Centrale IGNATIOS

 

 

QUESTION 1, «Mes amis me demandent et je veux que je puisse bien répondre, pourquoi fEglise Orthodoxe utilise la représentation d9un Mon aux do­cuments patriarcaux et à d'autres endroits comme au cl&cher de féglise de Saint André, le premier appe-lé, à fEglise de fAscension de notre Seigneur et fou d'autres parts?»

RÉPONSE: Le lion est considéré comme fanimal le plus fort, le roi de tous les  animaux, parce qu'il dis­pose de grandes puissances. Saint Marc F Evangéliste ra­conte beaucoup de miracles du Seigneur Jésus-Christ dans son Evangile où il pré­sente la toute-puissance du Nazaréen. C'est pour cela que les peintres d'icônes pré­sentent à coté du Saint Marc fEvangéliste un lion» symbole de la toute-puissance de Jésus-Christ D'ailleurs, il ne faut pas oublier, que dans la Bible Jésus est comparé à un lion effrayant (Genèse, 49.9).

Comme Saint Marc fEvangéliste est le fondateur de fEglise d'Alexandrie, où est le siège du Patriarcat de toute fAfrique, il a comme emblème le lion qui est pré­senté, habituellement» avec des ailes et un livre ouvert devant lui (ce livre est fEvangile selon saint Marc).

 

QUESTION 2. «La Bible nous dit que personne n'est juste devant Dieu. Maïs, pourquoi fEglise or­thodoxe célèbre les fêtes de ses saints?»

RÉPONSE: Tout d'abord, il faut noter que fEglise Orthodoxe fait ce que fEglise primitive faisait dès ses premières années et travers tous les siècles jus­qu'aujourd'hui. La célébration des saints n'est pas une innovation des derniers siècles.

La phrase biblique «il n'y a point de juste, pas même un seul» se trouve dans fépître aux Romains (3J0) où Saint Paul rapporte librement le verset qu'il emprunte du 13e psaume»

Mais cette formulation est-elle absolue? Peut-être vous, vous croyez que cest comme cela. Mais, si cette phrase est vraiment absolue pourquoi, donc, on trou­ve dans la Bible beaucoup de fois des références pour des hommes (comme Noé, Loi} Job et d'autres) «jus­tes»? Le mot «juste» ou «justes» se trouve beaucoup de fois dans la Bible (Nouveau et Ancien Testament) afin de designer un homme pieux et vertueux.

Quant au passage précis, auquel vous vous référez, sa signification est que personne n'était, n'est et ne sera jamais bon et juste « de la nature » et de soi-même.

Une fois, un jeune homme riche avait appelé le Seigneur «juste» (Matthieu 19.16). Cependant» il ne favait pas appelé ainsi comme Dieu, parce qu'il ne le croyait pas comme Dieu mais comme un bon homme. C est pourquoi le Seigneur lui dit: «Pourquoi m'appelles-tu juste? Personne n'est juste, mais seulement Un, Dieu».

Pourtant, Jésus lui-même parle de hommes justes (Matthieu 1235). Et pour fApôtre Barnabas il est écrit aux «Actes des Apôtres» qu'il était un homme juste et bon (11241

De plus, les saints que notre Eglise célèbre et glo­rifie qu'est-ce qu'ils sont? ils sont des hommes justes et saintSj ils ne sont pas infaillibles, mais ils sont sau­vés parce qu'ils ont la rédemption grâce au Sang du Christ. Eux de leur part avaient offert leur bonne vo­lonté, leur foi et leurs efforts. La grâce du Christ les a rendus « commu-nîanis de la nature divine », c'est à dire « Dieux » par grâce.

Personne ne se fait saint par hasard.

D'ailleurs, fEglise naccepte et ne proclame person­ne comme saint avec partialité.

D'autre part, il n'existe pas de saints en dehors de fEglise. Vous trouverez des hommes vertueux mais nulle part des saints parce qu'il y a une différence en­tre les «bons hommes» et les «saints».

Dans fEglise Orthodoxe personne n'est canonisée parce que cela était, favis d'un Evêque, d'un Archevê­que ou d'un Patriarche, comme se passe dans d'autres confessions religieuses. Mais c'est/le peuple et la cons­cience ecclésiastique qui facceptent comme saint et ensuite le saint Synode Ecclésiastique vient le procla­me. Et la conscience ecclésiastique a fesprit divin et se trouve dans la vérité. FEglise ne se trompe jamais. Elle est «la colonne et Vappui de la vérité», comme la Sainte Bible le dit (1 Tîmothée 3.15).

 

QUESTION 3. «Le ciel fui créé pour fhomme ou bien Vhomme doit rester sur la terre mais dans une paix totale?»

RÉPONSE: a) Le Seigneur Jésus-Christ a parlé, plu­sieurs fois d'un Royaume de Dieu, son Royaume, qu'il fappelait «Royaume des deux» (Matthieu 3,2, 10.7, 1111, 13.11, 13.44,19.12...). Nulle part n'est écrit que la terre restera éternellement à sa place. Par contre, il est écrit que la terre «passera» (Matthieu 24.35) et fApôtre Pierre note que la terre comme tous les autres corps célestes se brûleront et ils se dissoudront avec toutes les œuvres que les hommes créeront sur terre.

Les théories concernant le séjour éternel de fhom­me sur la terre et la vie heureuse des hommes hon­nêtes sont des bavardages hérétiques des témoins de Jéhovah.

La Bible nous informe qu'un jour soudain et par de fracas la forme de la création s abîmera.

Aussi tôt, la seconde venue du Christ aura lieu et le jugement universel. Puis, cest le paradis céleste pour les croyants et fenfer éternel pour les incrédules et les impénitents. Cest exactement cela qu'on apprend des Saintes Ecritures.

b) Quant à la question, si le ciel est seulement pour Dieu et ses anges ou il est aussi pour les hom­mes croyants, lisez, si vous voulez, dans fApocalypse de saint Jean fEvangéliste (4A, 11.16, 5S} 6, 8, 24, 7, 11 etc.) où il est mentionné que des « vieillards», des hommes bien sûr, qui avec les anges, entourent le trô­ne de Dieu et de «fAgneau».

Encore, lisez les versets 9-17 du 7ème chapitre de fApocalypse où saint Jean écrit: «Après cela je regardai au ciel et voici il y avait une grande foule, que person­ne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue. Ils se tenaient de­vant fAgneau (le Christ) et devant le trône, revêtus de robes blanches, et des palmes (symbole de la victoire) dans leurs mains. Et ils criaient d'une voix forte, en di­sant: Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à fAgneau. Et tous les anges se tenaient autour du trône, des vieillards et des quatre êtres vivants ; ils se prosternèrent sur leur face devant le trône» et ils ado­rèrent Dieu, en disant : Amen !La louange, la gloire, la sagesse, faction de grâces,» fhonneur, la puissance, et la force, soit à notre Dieu, aux siècles des siècles. Amen I Et fun des vieillards prit la parole et me dit : Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et dbù sont-ils venus ? Je lui dis : Mon seigneur tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; Ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de FAgneau. C est pour cela qu'ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple (comme les anges) et ils vivront éternellement heureux.

Existe-t-il, donc, des paroles plus claires que cel­les mentionnées ci-dessus? Pourront-elles laisser une doute à f homme qui raisonne et qui comprend?

 

QUESTION 4 «Le premier mercredi du grand Carême^ fEglise Catholique-Romaine bénit ses fi­dèles avec de la cendre en leur disant: «Vous êtes de la cendre et vous retournerez dans la terre », il y est aussi lu un passage de fEvangile de saint Matthieu (6.14-21). Notre Eglise bénit ses fidèles avec de fhuile le même jour, le mercredi de la sainte semaine.

Comment pouvez-vous expliquer le fait que ces deux actions sont réalisées seulement mercredi? Et pourquoi fEglise Catholique-Romaine la réalise pendant la première semaine du grand Carême en utilisant de la cendre tandis que fEglise Orthodoxe pendant la dernière semaine en utilisant fhuile»?

RÉPONSE: Je ne sais pas cet acte de fEglise Catho­lique-Romaine. C'est à dire que je ne me suis jamais informé si ce rite avec la cendre est un «mystère» ou seulement une cérémonie d'un caractère symbolique et je ne connais pas exactement quand et comment elle le fait.

Pourtant, il est apparent qu'on fait mal en le compa­rant et en f associant au mystère de fonction des huiles de notre Eglise Orthodoxe.

Le mystère de fonction des huiles de notre Eglise constitue f un de ses 7 mystères (sacrements) et elle le célèbre non seulement le saint mercredi (avant les Pâ­ques) mais n'importe quand et n' importe où il pourrait être utile et c'est un acte de l’ Eglise primitive des temps apostoliques. On s'informe de ce fait de fépître catho­lique de Saint Jacques le frère du Seigneur, le premier Evêque de fEglise de Jérusalem.

 

QUESTION 5. «À fépoque du Christ des appareils photographiques et des films n'existaient pas; nlors, sur quelle base dessine-t-on ses icônes mux Eglises?»

RÉPONSE: En effet, il est largement connu qu'à fépoque, quand le Christ était corporellement sur terre des appareils photographiques n'existaient pas.

C est pour cela qu'on ne parle pas de photographies de notre Seigneur mais de ses icônes (images). Elles sont des représentations figuratives de la nature humaine du Christ à base de quelques traditions orales et écrites des hommes observateurs, qui vivaient à cette époque là. (De toute façon on ne peut pas parler de la représen­tation de sa divinité. Le Divin est indescriptible).

À nos jours les peintres d'icônes de fart byzantin, je parle d'hagiographes, ils conservent avec respect et vénération les anciens modèles de la représentation du Christ et ceci par une piété religieuses je pouvais dire.

À part cela, notre tradition ecclésiastique sauvegar de un événement concernant le roi Àbgaro d'Edéssa. Ce roi avait envoyé des hommes à fin d'inviter Jésus à son Etat. Mais3 ils netaient pas arrivés qu'au moment où Jésus montait au Golgotha pour se crucifier.

Jésus leur avait demandé de lui donner un mou­choir. Avec ce mouchoir le Christ avait esseé Son front moite et saignant. Immédiatement sa Sainte fi­gure était gravée sur le mouchoir et il a dit aux en­voyés royaux:

-Apportez ce mouchoir à votre roi.

Bien sûr, ce Saint Mouchoir aussi avait éclairci et avait conduit les anciens peintres d'icônes pour la re­présentation de la Sainte Figure du Seigneur Jésus.

Un autre récit, parallèle à celui du roi Agabe, est sauvé, selon lequel le Seigneur Jésus avait gravé sa Sainte Figure sur en mouchoir et 11 favait donné à la Sainte Véronique. Elle était la femme que Jésus avait guéri (Matthieu 15.21-28).

 

QUESTION 6. «Sur la route montante de Golgotha les soldats mmmns qui avait crucifié Jésus, avait famé Simon le Cyrène. à porter la croix de Jésus.

a)  Quand Simon, de Cyrène avaîM4l déposé la croix qu'il transportait?

b) Comment pêuvons-nous aujourd'hui emporter notre propre croix?»

RÉPONSE: a) Simon de Cyrène avait transporté la croix de Jésus que les soldats romains lui avait forcé à la transporter jusqu'au lieu de fexécution, c'est à dire jusqu'un lieu qui s'appelait «lieu de crâne». Là il avait fini le devoir que les soldats lui avaient chargé.

Le transport de cet instrument d'exécution, la croix de Jésus, était une corvée pour lui mais c'était exacte­ment que cet œuvre pénible qui se convertit à la gloire de Simon. C'est à partir de cette œuvre que des billions d'hommes ont connu Simon et font dit bienheureux et le diront pour foccasion que Dieu lui avait accor­dé. Encore, le nom de Simon de Cyrène est devenu le symbole de tous les hommes de bonne volonté qui s'offrent à faciliter et à soulager des hommes faibles dans leur situation difficile»

b) Vraiment, le Seigneur Jésus-Christ en. parlant de sa propre Croix 11 prévenait aux disciples qu'ils auront eux aussi leur propre croix et ils devront être em­pressés de se charger la croix avec résignation et sans gémissement, s'ils veulent vraiment être ses disciples fidèles.

Mais, quelle est la «croix» des chrétiens? Ce sont les afflictions, les injustices, les mépris, les persécutions, les souffrances... et encore la mort et surtout la mort de martyre.

Bien sûr, il y a des souffrances que n'importe qui peut souffrir dans sa vie, Mais, le Seigneur Jésus a averti pour les afflictions de ses fidèles qui souffriront à cause d'une seule raison: parce qu'ils sont ses fidèles, ils suivent le modèle de sa vie et ils accomplissent ses commandements.

Les chrétiens doivent supporter avec patience leur croix d'une telle sorte, sans gémissements, patiem­ment, silencieusement fidèles jusqu'à leur mort; com­me le Seigneur a supporté sa mort sur la croix et II est devenu notre exemple à fimitation.

 

QUESTION 7. «Comment le Christ endura-t-il sa crucifixion? M pleurait et il réagissait comme un homme ordinaire? Ou il gardait le silence comme un Dieu malgré les battements et les coups de fouet?»

RÉPONSE: Le Seigneur Jésus était Dieu et homme à la fois. Un Dieu parfait et un homme parfait. Mais sans que les deux natures hypostasement se confon­dent sur sa personne. Cette union de deux natures attribués à fune et unique personne du Christ est un mystère inconcevable et inexplicable.

Comment connaissait-Il tout comme Dieu et en même temps comment ignorait-il certains choses comme homme? Comment pourrait-Il faire tout comme Dieu tout-puissant et simultanément être soumis aux restrictions humaines? On ne peut pas le comprendre ni le fexpliquer.

Le Christ sur la croix ne souffrait pas comme Dieu, Dieu ne souffre pas, Il est impassible* Cependant II souffrait comme homme et II souffrait des douleurs intenses de ce martyre horrible comme c'était le mar­tyre de la crucifixion.

Les saints Évangélistes décriYent le martyre de la croix et la mort de Jésus mais sans donner les détails des mouvements réflexes du Christ à cause des dou­leurs terribles de son martyre.

Bien sûr, Jésus souffrait» mais il souffrait beaucoup plus qu'un homme ordinaire dans le même cas; parce que Jésus était infaillible pour cela il était excessive­ment sensible. D'ailleurs, personne ne pouvait souffrir le martyre de Jésus dû à fabandon de son Père céleste au même degré que «le Fils bien aimé par le Père».

Pourtant, la patience, la résignation vigoureuse du Crucifié étaient surprenantes. Sa réaction était telle que le larron s'obligea de fadmettre et le confesser «Seigneur» et «Roi des Cieux»; et le centurion de le confesser «Fils de Dieu».

Jésus avec son comportement pendant son martyre de croix est devenu un exemple pour les saints mar­tyrs de tous les siècles!

 

QUESTION 8. «Pourquoi le Seigneur n'a pas lais­sé Marte Madeleine toucher ses pieds après sa résur-rection?»

RÉPONSE: La question concerne févénement de la première apparition de notre Seigneur à Marie Ma­deleine après sa résurrection quand elle se précipitait prosterner en saisissant les pieds du Christ et II lui dit: «Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père» (Jean 20.17).

Et pourquoi ici le Seigneur interdit à Marie Made­leine de toucher Ses pieds tandis que peu après dans le même jour, il dit à ses disciples: «Touchez-moi et voyez; un esprit na pas ni chair ni os3 comme vous voyez que jen ai»8 Et après huit jours511 invite Thomas5 qui doutait pour Sa Résurrection, de Fapprocher et de Le toucher?

Ce sujet complique beaucoup les commentateurs de la Sainte Bible? tout en donnant explications va­riées.

La plus importante parmi celles est que Jésus res-suscité, en la refusant, Il veut que Marie Madeleine voie désormais son Maître d'une autre vision. Quelle Le voie Dieu plus qu'au paravent, et que sa relation avec Lui soit plus pieuse et plus adorable.

Jésus ne était pas ressuscité comme Lazare. Son corps après sa Résurrection a été déifié. Marie Ma­deleine devait se tenir debout à distance de Lui avec de feffroi et non pas avec de la familiarité à sa figure humble comme avant sa Résurrection.

 

QUESTION 9. «On voit partout dans les Eglises des icônes d'anges. Qu'est ce que cela signifie?»

RÉPONSE: Nous, nous croyons que le catéchisme et rinstruction dans la foi se réalisent non seulement par des paroles et la lecture mais aussi par les repré­sentations et les configurations.

Dieu est inaperçu et indescriptible. Toutes les autres créatures sont apercevables et descriptibles. Et même le Fils de Dieu, notre Seigneur Jésus-Christ, dès qui! avait accepté de devenir homme et de porter la nature humaine (c'est à dire de prendre de la chair et de fes­prit humain) et II avait vécu dans le monde avec une figure humaine, 11 pourrait et II devait être représenté de toutes les façons.

Il va de même avec les anges de Dieu. Ces sont des créatures logiques, étant plusieurs fois apparus aux hommes. Et cest à partir de différentes formes qui prennent à leurs apparitions qu'on les désigne à des petites icônes ou à des icônes sur les murs.

Le refus de peintre des icônes est une hérésie ; et il constitue un refus de faspect matériel dans la Créa­tion par Dieu ainsi que dans le plan divin pour notre salut. Ce refus est vraiment un écartement de notre tradition depuis des siècles et une falsification de la doctrine de nos Pères Théophores; et qui peut nous amener à une hérésie et une pauvreté.

D'ailleurs, c'est déjà une expérience pour les chré­tiens orthodoxes le fait de représenter les anges et des saints dans nos saints temples et ceci crée la sensation que nous nous trouvions avec eux aux cieux et nous vénérons ensemble notre Dieu, Très Haut. Une hymne de notre Eglise en parie: «En étant dans le temple de Ta gloire, nous croyons être au ciel...»

 

QUESTION 10. «En entrant dans notre temple or-thodoxe, nous nous trouv&ns devant le porte-icône et nous prosternons les icônes ; Pourquoi ceci ?

RÉPONSE: Ce geste de notre piété est connu et nous sommes habitués de le faire dés notre enfance5 et petits et grands nous le faisons bon gré, sans jamais se demander «pourquoi». Mais comme la question est posée il y a une réponse et nous la donnons.

Il y a une doctrine de notre Église, qu'en termes théologiques s'appelle «communion des saints».En simples mots: chaque fois pendant notre culte, les chrétiens, qui sont baptisés au nom de la Sainte Trini­tés ont une communion entre eux. Et « entre eux » sig­nifie entre les fidèles orthodoxes qui vivent aux quatre coins de la terre5 ainsi qu'entre les fidèles de la terre et du ciel et aussi entre des hommes et des anges.

La communion est spirituelle et invisible. Sursen-sible. C'est-à-dire anges et saints rassemblés au temple adorons notre Dieu. Les hommes nous voyons les uns les autres. Mais nous ne voyons pas sensiblement les anges et les saints qui, malgré tout, se trouvent entre nous invisiblement, sursensiblement.

En voulant rendre cette réalité sensible et à nos mesures5 nous avons autour de nous des configu­rations des anges et des saints en forme des icônes sacrées. C’est ainsi qu'en se trouvant dans l’Eglise, on a le sens qu'on se trouve au Ciel.

Particulièrement aux portes-icônes à fentrée du temple nous mettons des icônes des saints, dont nous célébrons la mémoire ce même jour.

C’ est comme les saints' nous accueillent en entrant dans l’Église.

Quel est le geste 1 plus normal quand on entre chez un ami? On se salue.

Dans Eglise nous saluons par une prosternation et avec piété des personnes les plus aimables et les plus respectables pour nous ; nos saints.

Que personne ne nous dise : « vous prosternez des icônes ». Cette prosternation n'a pas le sens du culte, mais celui d'honorer. Oui, nous le connaissons bien. On prosterne les icônes étant bien convaincus que cette prosternation honorable se rendre à la personne de f icône peinte sur le bois, le tissu ou le papier. C est comme une mère, qui baise la photo de son fils qui se trouve loin et elle a la sensation quelle baise son en­fant et non pas le carton ou sa photo.

Tout cela mentionné ci-dessus est absolument conforme à la très ancienne tradition de notre Église et à la théologie orthodoxe. Il nest pas contrarié avec aucune vérité de la Bible et il est conforme à la psychologie humaine. Il vivifie notre communion avec nos saints et il réchauffe notre cœur.

 

QUESTION 11, «Pourquoi les Eglises à nos villa­ges n'ont pas le nom d'un saint, comme par exemple à Kananga et au lieu du nom d'un saint on dit: fEglise du tel ou du tel village?»

RÉPONSE: Cela se passe peut-être parce qu'il n'y a pas un temple durable où un prêtre célèbre la Divine Liturgie régulièrement, mais c'est un lieu où les fidèles se rassemblent et ils chantent, ils lisent et ils entendent la Parole de Dieu et ils disent quelques prières simples dans les cabanes construites d'herbes.

Pourtant, et même dans ces conditions5 il nest pas interdit que ce simple et pauvre lieu soit dédié ou placé sous sa protection d'un saint ou d'une sainte parce que ce lieu est sanctifié par la prière commune et f audition de la Bible des fidèles qui se rassemblent au nom de la divine Trinité, Notre Seigneur Jésus-Christ la assure: «Car là où deux ou trois se sont assemblés en mon nom, je suis au milieu deux» (Matthieu 13,20),

Cependant, il est sûr que dans plusieurs villages les fidèles orthodoxes dédient le lieu de leur synaxe à un saint. Cela serait mieux si toutes les autres paroisses faisaient la même chose, après une concertation entre les fidèles et FEvêque ou. le responsable de la Mission à leur région.

 

QUESTION 12. «Pourquoi nos prêtres ortho­doxes célèbrent, ayant le dos tourné vers les fidèles et le visage vers Vest (vers le Crucifié)?»

RÉPONSE: Selon une ancienne habitude de L’ Eglise ce sont les fidèles qui prient en regardant lest doit la lumière, le soleil se lève. Et ceci parce que notre Sei­gneur Jésus-Christ est la Lumière du monde, le soleil de la Justice et de toute vertu parfaite.

Ceci par contrariété aux Hébreux qui en priant, ils tournaient vers la direction de Jérusalem où il a été bâti leur temple unique et où ils offraient leurs sacri­fices.

Le prêtre qui prie en regardant vers lest, fait tout comme son peuple fidèle.

Mais il y avait encore autre chose ; c'est-à-dire selon le rite de la Divine liturgie de saint Jacques, nommé «frère» de Jésus, qui est le plus ancien culte conservé jusqu'à présent quelle n'est célébrée aujourd'hui une seule fois, le 23 octobre, jour de la mémoire de saint Jacques, les célébrants tournent vers le peuple, ils re­gardent à fouest. Pourtant, quand plusieurs prêtres co-célèbrent la Messe, ils entourent fAutel. Ainsi les autres regardent à lest, les autres à fouest, au sud ou au nord. Tous se sont tournés vers le centre de fAutel, où se trouve fAgneau, le Corps et le Sang de notre Christ.

I1y a aussi certains offices pendant lesquels le prêtre regarde vers le peuple, comme le mystère du mariage5 des funérailles, foffice de commémoration, tandis que pendant d autres offices il regarde vers lest.

La tradition et le rite de l’ Eglise orthodoxe ne se coïncident pas toujours et partout.

Notre Eglise a laissé une liberté en ce qui concerne les choses secondaires, alors qu aux choses fondamen­tales il y a partout la même forme.

Par exemple notre Eglise utilise partout, le pain à la levure pour la Sainte Communion.  Partout le vin se mélange avec l’eau.

Partout les fidèles communient au Corps et au Sang du Seigneur Jésus.

Partout les femmes ne sont pas ordonnées prêtres, évêques etc.

 

QUESTION 13» «Qui a-t-il baptisé Saint Jean le Précurseur? Tous les fidèles se font baptiser. Pour-quoi Saint Jean n'est-il pas baptisé?»

RÉPONSE: Tout d'abord, il faut éclaircir quelque chose: Le baptême de Saint Jean le Précurseur est bien différencié du baptême Chrétien de notre Eglise.

Le baptême de Saint Jean fut un baptême de repen-tance (Marc IA). 11 ne procurait ni le Saint Esprit, ni la rémission des péchés. Le Saint Esprit est venu dans le monde après la Résurrection du Seigneur Jésus-Christ le jour de Pentecôte. Mais aussi la grâce et la repentance ne peuvent pas être données avant et sans le Christ.

Le baptême du prophète Saint Jean le Précurseur avait comme but de créer d'émotion et de componc­tion aux baptisés5 d'une façon sensible, afin que ceux qui se repentaient confessent leurs péchés, prennent conscience de leur situation pécheresse, regrettent, cherchent le Messie comme leur Rédempteur et qu'ils soient prêts à Faccueillir comme II se trouvait déjà parmi eux et tantôt II leur serait révélé.

C'était seulement un baptême de repentance et de préparation.

Mais le baptême au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit est un baptême pour le salut, la rémission des péchés. Et il se diffère du baptême de Saint Jean comme se diffère le corps de son ombre.

Mais alors, pourquoi Saint Jean baptisait-t-îl les au­tres sans que lui soit baptisé?

De cette question on comprend que le correspon­dant, connaît que Saint Jean n'était pas baptisé par au­cun autre, et il veut bien apprendre comment bapti-sait-t-il les autres lui étant non baptisé?

Mais, Saint Jean était exactement envoyé par Dieu pour baptiser les hommes. Il accomplissait la mission que le Dieu lui avait confiée. Qui pourrait-t-il baptiser Saint Jean? Qui avait-t-il un tel ressort?

 D'ailleurs, si Saint Jean vivait après la Résurrection du Christ et après la descente du Saint Esprit, bien sûr, il se baptiserait lui aussi comme les saints Apôtres du Seigneur, comme la Vierge Marie, la mère du Christ, qui étaient baptisés le cinquantième jour après la Ré­surrection du Seigneur, par le baptême extraordinaire qui se faisait « dans le Saint Esprit et le feu»; ou comme les autres par le baptême sacramentel de notre Ég­lise. De cette façon la parole du Seigneur qui disait: «Le plus petit dans fÉglise du Christ a plus des privilèges spirituels, des connaissances et des charismes (dons) que Saint Jean-Baptiste» (Mathieu 11.11).

 

QUESTION 14. «Dans Vépttre catholique de Jude et an 9eme verset, l’auteur écrit: «Or, lorsque l’Archange Michel contestait avec le diable et discutait au sujet du corps de Moïse n'osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit: Que le Seigneur te réprime!» C'est à dire que le Seigneur sbccupe du diable?»

RÉPONSE: Tout d'abord il faut situer févénement dans son contexte. Saint Jude, «frère du Seigneur», stigmatise ici les faux maîtres pour leurs mœurs pé-cheureux et leur comportement, ainsi que pour leurs propos blasphématoires et leurs doctrines contre la gloire et la splendeur de Jésus-Christ, Fils de Dieu ainsi que contre les anges. En voulant prouver la gran­deur de leurs péchés, Saint Jude utilise l’exemple de l’Archange Michel qui, malgré le fait qu'il était un ar­change de Dieu, au cours de sa partie adverse avec le capricieux et indiscret diable, n'a pas osé de prononcer une sentence avec des paroles injurieuses et blasphé­matoires; seulement il lui en dit: «Que le Seigneur te réprime pour f injustice que tu ose à faire».

Et alors, de quoi s'agissait-il?

11 y avait une tradition juive, mais aussi il était gravé dans un livre secret au début du premier siè­cle, sous le titre: «L’Ascension de Moïse», où il existe une référence selon la quelle farchange Michel aidait fenterrement du corps de Moïse et le diable s'opposait à fenterrement glorieux du corps du législateur d'Is­raël en prétendant que ces distinctions n'étaient pas justes pour un assassin; parce que Moïse avait tué un Égyptien (Exode 2.12). Le diable malin revendiquait le corps de Moïse pour qu'il le fasse un objet d'idolâtrie parmi les Israéliens.

Comment l’archange Michel confronta-t-il l’impru­dente réaction du diable? 11 n'a pas invectivé le diable même s'il le méritait. Il ne fa pas critiqué même s'il le fallait. Il a observé attentivement son comportement envers le diable qu'il était aussi une créature de Dieu et un ex-archange glorieux. Il a laissé le jugement et la condamnation aux mains divines.

Tous les hommes qui veulent vivre selon la volonté de Dieu, Il faut qu'ils aient un tel comportement.

Par contre les impies et les négligés insultent, blas­phèment, critiquent non pas seulement le diable mais aussi les hommes, les anges, les choses sacrées et le Fils de Dieu, le-Seigneur Jésus-Christ.

Maintenant, sur la question si le Seigneur s'occupe-t-il du diable; que-est-ce que le mot «s'occupe» veut dire? C'est Lui, le Seigneur qui est fautorité et le pou­voir suprême et c'est qui jugera les vivants et les morts3 les hommes et les démons.

Donc, ceci ne constitue pas une "occupation" pour Dieu, mais c'est une exécution du pouvoir de Dieu sur le diable. C est exactement le cas d'un officier supérieur qui fait d'autorité sur un soldat prévaricateur, etc.

 

QUESTION 15, «Pourquoi fête-t-on Noël le 25 dé­cembre? C'est à dire que le Christ a êtê né prêmatu-rément?»

RÉPONSE: On ne peut pas bien comprendre com­ment le correspondant avait-il conçu une pareille question. Peut-être la confusion commence par la phrase «au sixième mois» (Luc 1.26).

Autrement dit ce passage nous informe que pen­dant le sixième mois de la grossesse d'Elizabeth, mère de Saint Jean-Baptiste, (en ce qui concerne cette gros­sesse, Saint Luc nous informe précédemment) l’archan­ge Gabriel était apparu et avait annoncé à Marie la conception et la naissance de Jésus.

Si l’Annonciation, qui est célébrée le 25 mars par notre Église, a eu lieu ce jour et si on ajoute neuf mois de grossesse (comme il est naturel), la naissance du Christ devait avoir lieu le 25 décembre. Alors, quel en est le problème?

Autrement dit, quand la. Vierge Marie à son An­nonciation avait conçu Jésus, alors? Elizabeth était en­ceinte de six mois de Jean-Baptiste le Précurseur.

C’ est à dire que le sixième mois  du 26ème verset, c'est nest pas le sixième mois de cette année là, mais le sixième mois de la grossesse dElizabeth

Après cet éclaircissement je pense que vous naurez plus de préoccupations.

 

QUESTION 16. «Je remmrque que dmns d'autres Églises, habituellement on lit des extraits de l’Ancien Testament et rarement du Nouveau Testament

Dans notre Eglise orthodoxe on lit toujurs des extrqits du Nouveau Testament. Pourquoi non pas même de l’Ancien Testament duquel on lit seulement pendant le grand Carême et avant Pâques?»

RÉPONSE: Je ne connais pas exactement qu'est ce qui se passe dans d'autres Eglises et pourquoi. Moi, je répondrais pour ce qui se passe dans notre Eglise Orthodoxe.

A cette époque là des Saints Apôtres, dans l’Eglise chrétienne il était naturel de lire des extraits de l’An­cien Testament, puisque le Nouveau Testament, ins­piré par Dieu, n'était pas écrit à ce temps là.

Aux premiers siècles de l’Eglise, comme il est évi­dent, par tradition le plus grand nombre des lectures évidement furent de l’Ancien Testament par exemple pendant la plus ancienne Divine Liturie ; celle de Saint Jacques ; frere du Seigneur, on lit beaukoup d’ extraits de l’ Ancien Testament. Mais aussi posterieurement, jusqu’ a nos jours, on utilise beaucoup les Psaumes, Pendant le grand Careme ; comme vous juste un  Psaume. Pendant le grand Careme ; comme vous l’avez aussi mentionné, on lit des extraits de Genése, d’ Exode, des Prophéties, du livre des Proverbes, du livre de Job, de Jonas, de Daniel e.t.c.

Dans notre Eglise s’applique le passage Biblique: «toute écriture este inspirée de Dieu», ainsi chaque lecture biblique devient objet du respect et d’une lecture attentive et avec pieté.

Cependant, nous sommes le nouvel Israel, les fidéles du Christ, l’Eglise du Nouveau Testament dans laquelle l’Evangile symbolise la présence sensible du Seigneur Jesus Christ. D’ ailleurs, tout l’ Ancien Testament est relevé sur les pages du Nouveau Testament et Elle méme est l’ expression parfaite du Saint Esprit dans le monde.

On lit par conséquent des extraits de l’Ancien Testament dans nos temples, comme il est inspiré de Dieu, mais on accentue surtout le Nouveau Testament et on préfere entendre les paroles du Christ incarné et de nos saints Apotres en reportant l’ apocalypse totale à oreilles :

 

QUESTION 17. «Pendant que Jésus et ses disciples étaient en che,in quelqu’un lui dit: «Je te suivrai partout où tu iras» (Luc.9.57).  Enfin, que’ est-ce qui passé?  Jésus voundrait_t il que cet homme Le suive ou pas ? L’a t-il suivi ou pas ?

REPONSE : Sur cet événement se référe aussi Saint Matthieu (8.19) mais avec une information supplémentaire, que l’ homme qui avait posé la question à Jésus était un «scribe» .

Si Jésus voulait que ce scribe devient un de ses disciples, on ne peut pas le connaitre. Méme si ce scribe voulait vraiment suivre le Seigneur on ne peut non plus le connaitre. Les Evangélistes ne nous informent pas et ils ne mentionnent nulle part son nom entre les douze disciples.

Pourtant, peut-on supposer sur une base solide qu’ à la fin cet homme n’a pas suivi Jésus. Rourquoi ?

Tout d’abord, de ses parole cet homme parait étre enthousiaste mais frivole. « Seigneur je te suivrai partout où tu iras  lui dit-il. Sentiment aussi instantané et enthousiasme temporaire.  Habituellement, ce genre de personnes est impropre pour des disciples stables de Jésus.

D’ ailleurs, la réponse du Seigneur était découragéante, en lui disant: «Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l’hom­me na pas où reposer sa tête». Il fut comme s'il lui di­sait «n'attends pas de trouver près de moi des conforts corporels et des facilités. Ce qui décide à me suivre, il faut qu'il sache que toute sa vie sera remplie des priva­tions, des sacrifices, comme c'est la mienne».

Pourtant, ce scribe ne pouvait pas apparemment décider à faire une telle chose.

 

QUESTION 18. «Dieu connaît en avance toute chose que nous faisons. Dieu connaîssaîiy aussi en avance, Voffense des premiers hommes.

Je voudrais vous demandez vm propres commen­taires sur ce sujet là».

RÉPONSE: La question est probablement causée à partir du 139ème psaume et du 138ème verset. Je sup­pose quelle n'est pas formulée de façon intégrale. Par hésitation fépistolier n'écrivit pas la continuation de cette question, laquelle, si je peux bien comprendre, doit être comme cela:

«Dieu connaît en avarice tous nos choix et nos ac­tes. Quand II connaît que nos choix sont désastreux pourquoi il n'intervient pas afin de les annuler? Par conséquent, la prescience de Dieu concernant nos pé­chés et le fait qui! n'intervient pas à fin de les annuler lui rend responsable?»

Le sujet est profond et aussi intéressant. Même si nous n'arrivons pas à fépuiser, touchons-le.

Tout d abord, il faut noter que le psaume (139.133) causant la question est vraiment très beau. Il contient des hautes idées avec un style merveilleux et un fond théologique. Plus qubn le lit plus qu'on l’admire et: on découvre des idées nouvelles.

Plus précisément dans ce psaume est exalté fournis-cience de Dieu à laquelle rien ne peut échapper. Dieu connaît bien fhomme et son comportement, même avant sa naissance quand il est en forme d'embryon.

C'est le même pour les premiers hommes pour lesquels Dieu connaissait, même avant leur création, qu'ils transgresseront son commandement et qu'ils seront exclus d'Éden. De même façon II connaissait fincarnation de Son Fils unique, ainsi qu'il connais­sait que les descendants d'Adam et d'Eve se réhabilite­ront par Jésus- Christ non seulement dans un paradis terrestre mais dans la gloire de son Royaume céleste. C'est à dire qu'il connaissait en avance la réhabilitation intégrale de fhomme pécheur et son élévation à des hauteurs incomparables de celles avant la chute des premiers hommes5 avec la grâce de Jésus-Christ.

Cela ne pourrait pas se passer autrement. Si Dieu ne connaissait pas toutes les choses avant qu'ils se pas­sent, il ne pourrait pas être Dieu. Parce que Dieu igno­rant n'est pas Dieu.

Mais Dieu n'est pas responsable de ceux qui se pas» sent parce qu'il les connaît en avance. Ni fhomme cesse d'être responsable de ses offenses parce que Dieu les connaît.

Dieu connaît tout ce qui se passe en avance mais II ne le détermine pas.

Un mécanicien prédit qu'une roue de la voiture se détachera et vraiment 1 accident se passe. Mais, est-il passé parce que le mécanicien 1 avait prédit, ou parce que le mécanicien a prédit faccident ayant des con­naissances techniques?

Le docteur prédit la progression mauvaise de la santé d'un patient. La détérioration de la santé du pa­tient n'est pas une conséquence de la prédiction du docteur. Par contre, parce que la santé du patient se détériora, le docteur comme un scientiste expérimen­té fa prédit,

La préscience de Dieu qui condamne sa liberté n'est pas indispensable pour fhomme.

Si fhomme n'était pas totalement libre à ses choix, il ne serait pas responsable de ses actes> et la crise et la condamnation des ses transgressions seraient tout à fait injustes.

Si Dieu était injuste il ne serait pas Dieu, parce qu'un Dieu qui est injuste ne peut pas être Dieu.

Voyez-vous que les hommes établissent des tribu­naux pour les hommes? Ils attribuent toutes les res­ponsabilités aux malfaiteurs. Pourquoi? Parce qu'on est d'accord que les malfaiteurs commettent de forfaits avec leur volonté libre alors qu'ils pouvaient de ne pas commettre un forfait.

Pour les animaux n'existe pas de tribunaux, parce qu'ils ne disposent ni de la logique ni de la liberté. Ils agissent en suivant leur instinct.

Les hommes, nous sommes des créatures logiques et libres et par conséquent, responsables. Les hom­mes nous font des éloges et Dieu nous prime pour nos faits, ou les hommes nous punissent et Dieu nous condamne pour nos illégalités parce qu'en .pouvant les éviter, on ne les évite, pas.

On ne travaille pas aveuglement dans un détermi­nisme impitoyable. Jour par Jour, minute par minute nous écrivons notre propre histoire et nous préparons un beau ou un mauvais avenir,

Nos actes sont caractérisés par la logique et la li­berté; c'est pourquoi il existe des tribunaux, des lé­gislations des prisons ou des distinctions et des ré­compenses. La prescience de Dieu ne préjuge pas nos actes.

 

QUESTION 19, «le Seigneur remarque qu'il faut aimer nos ennemis. Cependant, p suis le chef de ma famille et des malfaiteurs font attaque à ma maison, sans aucune provocation de ma part et ma famille est en péril Alors quel est mon devoir dans ce cas là?»

RÉPONSE: Vraiment c'est le commandement de notre Seigneur Jésus d'aimer nos ennemis et de ne pas rendre le mai pour le mal (Matthieu 5.44, Luc 27.35).

Le cas référé qu'il vous problématise, n'est pas usuel Toutefois ce n'est pas exclu. Même en supposant que c'est un cas rare il faut donner une réponse. Alors laquelle?

Quand on prie en disant la prière que notre Sei­gneur Jésus-Christ nous a enseigné «Notre Père qui est aux deux...» on doit toujours faire attention à la dernière demande de la prière: «Mais ne nous induis pas en tentation mais délivre-nous du malin».

Une attaque injuste et injustifiée d'un malfaiteur est bien sûr une tentation intense et un acte de diable.

À part cela, en ce qui nous concerne, il vaut mieux deviter avec prudence et sagesse un terrain glissant et les hommes ainsi que les lieux dangereux.

Pourtant, si se présente un péril imprévu et non provoqué?

Quand il s'agit de notre soi3 il serait mieux de pré­férer souffrir que de faire souffrir fautre.

L’ancien philosophe grec, Socrate, disait: «Si je me trouvais au dilemme de faire du mal ou être subi un mal, je préférais d'être le subi que de le faire».

Uesprit de l’Évangile nfest-il pas supérieur à fesprit du philosophe?

Certainement, si les tribunaux humains sont assu­rés que quelqu'un avait commis du mal à quelqu'un d'autre, même s'il favait tué mais en défense, les juges prennent en compte la situation, ils le dégagent de sa responsabilité ou ils déchargent f inculpé. Et cela est considéré comme juste et logique.

Pourtant, le «droit» de Dieu est tout à fait suprême du droit humain.

Mais, dans fexemple il est noté qu'il s'agit d'une famille qui est en danger par des malfaiteurs* Alors, qu'est-ce qui se passe?

Dans ce cas là les choses changent parce qu'il ne s agit pas seulement d'une affaire personnelle. 11 est le chef de la famille et il doit être en garde et défendre ses enfants et sa famille. Il a le devoir de protéger les mem­bres de sa famille avec abnégation et dévouement.

Il va de même quand quelqu'un s'engage à 1 armée et il combat pour sa patrie qui est en danger en condi­tion qu'il ne revendique pas son profit personnel, mais celui de fétat.

Il regrette, mais il devient revendicateur et vengeur en défendant sa patrie.

Ni le juges ni fexécuteur des décisions judiciaires peuvent être considérés comme malfaiteurs même s'ils opèrent la peine capitale.

Malgré tout un chrétien ne peut pas agir sous mé­chanceté, passion, haine, ainsi que sous émotion ven­geance; mais toujours il agit en détresse, pitié et en accomplissement de son devoir.

 

QUESTION 20. «Y a-t-il une relation entre les pourceaux péris dans les eaux du pmys de Gadarê^ niens et le refus de quelques personnes de manger de la viande de porc?»

RÉPONSE: Les pourceaux des Gadarémeus étaient comme tous les autres animaux. Seulement que dans ces animaux des Gadaréniens, par concession du Christ, les démons témoignent leur malice en les pré­cipitant dans le lac et en les étouffant. On ne parle pas d'une incarnation des démons dans les pourceaux; simplement, ils étaient victimes de la malice des es­prits méchants. Leur noyade était une punition péda» gogique du Christ envers les Gadaréniens qui faisaient un commerce illégal pour les hébreux par la loi mo­saïque.

Les chrétiens qui ne mangent pas de la viande' de porc pour cette raison (s'il y en a quelques-uns) sont en illusion; ils se trompent comme les hommes des autres différentes confessions religieuses.

Dieu pour la première fois a donné la permission-instruction à Noé» après le déiuge5 de manger chaque espèce d animaux qui vit et se déplace, comme il man­geait les légumes jusqu'à ce moment. .La seule nour­riture, que Dieu lui avait interdite, était les- animaux étranglés, c'est à dire la chair des animaux avec le-sang (Genèse 93-4), Chose qui était également interdite pour les chrétiens par le premier synode apostolique de Jérusalem (Actes 10.20).

La loi mosaïque prévoyait une distinction entre les animaux «purs» et «impurs». Les Juifs pouvaient man­ger seulement des animaux «purs» en laissant couler leur sang sur terre et jamais d'animaux étranglés.

Les pourceaux se classifiaient entre les animaux «impurs», une nourriture interdite pour les Hébreux.

Cependant, cette différenciation qui a été imposée par la loi mosaïque et seulement pour des raisons pré-servatives, c'est à dire pour protéger les Israélites des idolâtres, a été levée par le Nouveau Testament com­me nous favons mentionné, ci-dessus (Actes 10.15). Désormais, fhomme ne pèche pas quoi qu'il mange. Il n'y a plus la différenciation entre des animaux «purs» et «impurs». Plus encore des animaux diaboliques; cest à dire des animaux qui constituaient des incar­nations du diable. Le saint apôtre Paul dit: «Car tout ce que Dieu a créé est bon et rien ne doit être rejeté, pourvu qu'on le prenne avec actions de grâces^ parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière» (I Tîmoihée 44-5).

 

QUESTION 21. «J'ai suivi votre prédication con-cernant le passage Êvangêlîque qui raconte la mul­tiplication de cinq pains et de deux poissons par le Seigneur et la satiété de cinq milles hommes.

Le passage montre-t-il une semblable obligation de l’Église envers le peuple?»

RÉPONSE: À ma prédication je lai dit et je le ré­pète : Le Christ n'est pas venu dans le monde pour ras­sasier les pauvres et les affamés; il y en a trouvé beau­coup et il y en a laissé beaucoup. Il est venu dans le monde pour rassasier et pour désaltérer, une fois pour toujours, « ceux qui ont faim et soif de justice », de vérité, du Royaume de Dieu, Et Dieu en partant de ce monde5 il a confié à l’ Eglise de continuer son œuvre.

Ceux qui s'approchaient du Christ en vue des avan­tages matériels commettaient une erreur. Ceux qui en­trent dans fEglise afin de résoudrent leurs problèmes économiques commettent la même erreur.

Pourtant, le Christ deux fois seulement pendant les trois années de son œuvre messianique avait rassasié ses auditeurs avec du pain et des poissons. Ainsi II a montré qu'il pouvait le faire tous les jours mais il ne fa pas fait. Ceci pouvait falsifier son enseignement, son but. Tous les hommes qui auraient des motifs intéres­sés fapproche-raient non pas pour le salut de leurs âmes, mais pour être rassasiés. Voire aussi le passage dans fEvangile selon saint Jean (626), Si l’ Eglise du Christ et ses missions de févangélisation maltaient comme but à combattre la pauvreté et la faim ils fer­raient une œuvre exceptionnelle mais en dehors de leur but et de leur mission.

Et en concluant ma prédication j'ai dit: s'il y a. des fidèles qui s'approchent de notre mission afin de ré­soudront leurs problèmes économiques ils ont tort ; et ils seront déçus.

Nous sommes ici en but de prêcher la. Vérité de Dieu et sauver des âmes par les mystères de notre Eglise. Les charités? les traitements sont des choses se­condaires.

Je crois que tous ci-dessus sont clairs et ils ne peu­vent pas être malentendus,

 

QUESTION 22. «A votre prédication (le 15 août) vous avez utilisez le ternie «toujours Vierge» pour la Mère du Seigneur, Pourriez-vous  nous expliquer celaî»

RÉPONSE: L?Egiise orthodoxe croit et confesse que Marie, la Mère du Seigneur, est la Mère de Dieu et tou­jours Vierge. Ceci signifie quelle est la Mère de Dieu incarné, de notre Seigneur Jésus-Christ mais Mère sans conjoint-père de son fils. Avant faccouchement de son Fils unique elle était Vierge, pendant faccou­chement elle était aussi Vierge et après 1 accouchement sera (pour toujours) Vierge. On laisse les protestants et tous les hérétiques d'assister et d'insister à leur il­lusion volontaire ; c'est là leur condamnation; «Vous êtes dans ferreur, parce que vous ne comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu» a dit le Christ à des auditeurs dans le cas similaire (Matthieu 22.29).

Les hommes charnels ne peuvent pas comprendre la vertu de la virginité. Cependant elle est une institu­tion sainte et sacrée dans l’Eglise du Christ, il y a des millions de vierges qui ont exercé5 ils exercent et ils exerceront la virginité. Et si les hommes ordinaires arrivent à fexercer ( la possibilité d'exercer la virginité est un don du Saint Esprit aux hommes à fépoque du Nouveau Testament) comment pouvait-il être impos­sible la virginité parfaite pour Marie, étant « pleine de grâce » parmi de toutes les femmes de fhistoire hu­maine?

Quelle nécessité pouvait-elle être plus contraignan­te pour la Vierge Toute Sainte de Nazareth, qui avait tenu dans ses seins et en ses mains et qui avait allaité le Dieu incarné, qui avait vu les miracles et les merveilles de Dieu, et devant laquelle les cieux s'étaient ouverts et les anges 1 avaient servie? Quelle nécessité pouvait-elle la pousser de devenir mère des autres enfants par un homme d'Israël ?

Quelques-uns qui ne connaissent et ne compren­nent pas les Saintes Ecritures disent et répètent: «Mais, les Evangélistes parlent des frères du Seigneur».

Il est bien connu qu'il y a eu. d'enfants de Joseph d'une autre femme mourut. .

Jamais fEglise, {je parle de fEglise primitive) n'a parlé denfants de la Vierge Marie,, Elle n'a jamais douté que Jésus était le Fils unique de Marie et personne autre ne s'est présentée comme son fils.

La virginité éternelle de Marie a été prophétisée par le prophète Ezéchiel au 43ème chapitre de son livre.

On lui a montré, comme il est écrit, la porte exté­rieure du Temple de Jérusalem qui donnait à f Est et elle était fermée.

Et Dieu lui a parlé en lui disant: «Cette porte sera fermée. Elle ne s ouvrira pas et personne ny passera, car le Seigneur, le Dieu d'Israël, est entré par là. Elle restera fermée.» (Ezéchiel 44.1-2).

Il est mentionné deux fois le mot «fermée» pour la porte. Porte qui ne peut être franchie. Seul Dieu, qui peut traverser des portes fermées, y passera, et désor­mais elle restera fermée à jamais.

C'est une prophétie messianique, où il est mention­né la naissance surnaturelle -du Messie. Tout fois, il n'y avait jamais une porte fermée au Temple de Jérusalem et aucune porte n était construite pour rester fermée. C'est pourquoi cette parole prophétique est symboli­que.

Des Pères inspirés de Dieu et des saints hymnogra-phes (compositeurs des hymnes) de notre Eglise, datés d'une autorité diachronique et œcuménique, comme Cyrille Patriarche d'Alexandrie, saint Jean le Damas-cène, Saint Grégoire le Palamas et d autres attribuent cette prophétie à notre Très Sainte Mère de Dieu.

Et le Vème Concile œcuménique appelle la Mère de Dieu «sainte, glorieuse et toujours Vierge Marie».

Comme lorsque, le Fils de Dieu était conçu de sa Mère, favait conservé Vierge, c'est ainsi qu'à Sa nais­sance favait aussi gardé Vierge. Comme le Christ, res­suscité entrait et sortait « portes fermées », c'est ainsi qu'il était entré dans le sein et 11 y était sorti en con­servant la virginité de Sa mère,

De quelle manière autrefois le peuple d'Israël, avait passé la mer rouge et elle est restée non traversée com­me elle était avant le passage ? Dieu peut tout faire. Et s'il le veut, fordre de la nature est anéanti.

Nous avions parié encore une autre fois du dogme de la virginité de la Mère de Dieu. S'il en faut, on en reparlera, en se basant toujours sur la foi éternelle et la doctrine de notre Eglise orthodoxe.

 

QUESTION 23. «[...]c'est une honte pour fhom­me de porter de longs cheveux [...]» (I Corinthiens 11,14). Ce passage de l’Epttre de saint Paul n'est-il pas en contradiction à l’habitude des prêtres et des moines de noire Église orthodoxe de porter de che­veux longs et de ne pas être rasés?»

RÉPONSE: En effet l’Apôtre écrit et c'est vrai, qu'il n'est pas honorifique pour un homme de porter de longs cheveux. Au contraire il en est sa honte. Ceci et comme si la femme se coiffe et elle ne laisse pas de cheveux à sa tête. 11 s'agit d'une habitude très ancienne que les hommes en générai coupent leurs cheveux pendant que les femmes doivent prendre soin deux, chose qui constitue leur honneur et leur beauté.

Il est aussi largement connu depuis des siècles que les hommes entièrement consacrés à Dieu laissaient leurs cheveux longs et leur barbe comme signe de leur dévouement.

C'est ainsi que lange avait expliqué à la mère de Samson, un juge d'Israël: «Car tu vas devenir enceinte et tu enfanteras un fils. Le rasoir ne passera pas sur sa tête parce que cet enfant sera naziréen de Dieu dès le ventre (de sa mère) et ce sera lui qui commencera à sauver Israël de la main des Philistins.» (Juges 13.5 et 16.17).

Le même cas est celui de juge Samuel (1 Rots 1.11).

A l’époque du Seigneur Jésus-Christ il y avait une classe d'hommes appelés «Naziréens». Il s'agissait d'une sorte d'ascètes consacrés à Dieu qui ne cou­paient pas leurs cheveux et ils ne se rasaient pas,, Ils étaient consacrés totalement à Dieu.

Pour l’Eglise orthodoxe les longs cheveux et la barbe des prêtres et des moines ne sont pas quelque chose dogmatique, ni un point essentiel ni une tradi­tion apostolique ; mais certes, une tradition ecclésias­tique depuis des siècles, un symbole du dévouement complet à Dieu et à son service, en la conservant avec respect.

Et une tradition tant quelle soit ancienne.s elle de­vient plus respectable.

D'ailleurs, jusqu'aujourd'hui rien ne signale qu'il faut abandonner cette tradition avec son sacré sym­bolisme.

En outre, il serait vraiment utile si Ion ajoutait en­core un commentaire:

L’Epître aux Corinthiens, comme toutes les Epîtres de saint Paul, sont écrites à foriginal, en langue grec­que. Ainsi le mot « κομ » en grec, ne signifie pas seu­lement je ne coupe pas mes cheveux, mais aussi que je prends soins de mes cheveux comme les femmes; tout en le constituant vraiment une honte et une inconve­nance pour un homme sérieux,

Il est aussi largement connu fexemple dramatique d'Avesalome, le fils de David, qui portait beaucoup et longs cheveux. Les autres faisaient des éloges pour ses cheveux. Et lui, il s'en orgueilait Enfin, comme il cou­rait, persécuté dans la forêt sur son mulet, ses longs cheveux s'étaient pris et enchevêtrés à une branche d'un arbre et c'est ainsi qu'il s'était trouvé suspendu en fair et il y avait trouvé une mort misérable ( II Rois 18.9),

Nous, les prêtres ne coupons pas nos cheveux et ne nous rasons pas et ne prenons pas aussi soin deux ; nous ne nous en occupons point; tout ceci est une ar­gumentation supplémentaire pour justifier le fait des longs cheveux des prêtres et qui ne nous concerne pas (1 Corinthiens 11.14-15).

 

QUESTION 24. «Beaucoup déjeunes hommes et de jeunes femmes pendant la période de leurs fian­çailles, ils se comportent comme un couple marié tout en argumentant que Jésus fut né des parents fiancés» Je voudrais votre commentaire sur cela.»

RÉPONSE: Les fiançailles n'est pas un mariage. C'est une promesse de mariage. Chaque relation sexuelle des fiancés avant le mariage c'est de la prostitution.

La prostitution est un péché grave ; elle est rangée parmi les péchés mortels. Cela veut dire que les dé­bauchés n'auront aucune place au Royaume de Dieu. Ils seront jetés «dans Vétang de feu où brûle le soufre».

On peut trouver cette information plusieurs fois dans la Sainte Bible, comme: 1 Corinthiens 5.9-10, Ephésiens 5.5, Hébreux 13.4 et dans d'autres passa­ges.

En ce qui concerne fargumentation lacunaire du péché mortel des fiancés impies qui disent que Joseph avait eu un enfant avec Marie pendant qu'ils étaient fiancés, je vous dirais ce qui suit:

D'où apprirent-ils qu'une fois il existait un homme appelé Joseph et que cet homme s'était fiancé à une femme appelée Marie? Apparemment ils font appris de l’Évangile selon Saint Matthieu.

Le fait que Marie avait eu un fils pendant la pé­riode de ses fiançaiiles5 ils font appris aussi du même Évangile.

Cependant, le fait que Marie avait conçu son fils  « du Saint Esprit », ne font-ils lu nulle part et ne font» ils jamais entendu?

L’àrchange Gabriel avait annoncé à la Vierge file de Nazareth quelle enfantera un enfant. Et elle lui a demandé justement: «Comment cela se produira-t-il, puisque je ne connais pas dliomme?» (Conscience de soi et confession franchise de sa virginité).

Et quelle était la réponse que fArchange avait don­né à la Vierge Marie? Ouvrez le saint Evangile selon saint Luc au 1er chapitre et lisez le 35ème verset pour vous informer.

«Le Saint Esprit viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C est pourquoi, le saint enfant qui naîtra sera appelé Fils de Dieu».

Quant à Joseph, lisez attentivement le 1er chapi­tre de 1 évangile selon saint Matthieu, le 18ème verset et vous apprendrez des informations importantes et claires,

Au 18ème verset vous vous informerez que la Vierge Marie avait conçu son fils Jésus par fénergie générative du Saint-Esprit, même avant de cohabiter avec Joseph.

A partir du 19ème verset du 1er chapitre vous vous informerez sur fétonnement et la confusion du ver­tueux et pieux Joseph quand il s'aperçu que Marie était enceinte, bien sachant que fenfant, que Marie at­tendait» n'était pas le sien,

Au 19ème verset vous apprendrez ce que fange de Dieu lui a révélé en ce qui concerne son problème,

Et au 23ème verset vous lirez la prophétie trop ancienne d'Esaïe, qui dit que la Vierge Marie sera en­ceinte et elle enfantera un fils appelé Emmanuel ce qui se traduit «le Dieu est avec nous».

I1 ne faut rien dire de plus sur cela.,

Les fiançailles de Vierge Marie avec Joseph, un homme vertueux et pieux étaient une mesure tempo­raire de la divine providence à fin dbcculter le mystère de la naissance du Fils de Dieu, de la Vierge Marie, pour les Hébreux indélicats qu'ignoraient le Mystère.

Toutes autres paroles dites, par lesquelles quelques uns veulent justifier leur péché, sont des paroles blas­phématoires.

 

QUESTION 25» «[...] Suis-moi et laisse les mêrts ensevelir leurs morts» (Matthieu 8,22).

Qu'est ce que Jésus voulait dire par ces paroles?»

RÉPONSE: Jésus s'apprêtait à s'embarquer en ba­teau avec ses douze disciples pour aller vis-à-vis à la terre littorale de Peréas. Un des ses auditeurs rappro­che et Lui dit: «Seigneur, permets-moi d'aller d'abord ensevelir mon père5 qui est mort, et après je te suivrai où tu iras». À cet homme le Seigneur dit cela que no­tre cher correspondant nous demande.

Vraiment, la réponse du Maître Divin est difficile à comprendre.

Premièrement: Est-ce que ce disciple avait deman­dé quelque chose de mal à Jésus ? Il nest pas le devoir d'enfants de prendre soin de la cérémonie funèbre et de fenterrement de leurs parents?

En effet5 certainement, la demande était logique et naturelle et elle exprimait la tendresse du fils envers son père mort, et dans d'autres circonstances Jésus aurait couvrit déloges un fils qui voudrait accomplir sa dette pour son père mort.

Mais ici, c'était un cas spécial.

Cet homme a demandé à suivre Jésus. Ceci était une œuvre céleste, très haute et il fallait en être totale­ment absorbé, tout en refusant de sbccuper même des bonnes affaires, comme fenterrement des parents.

Le fait de suivre le Christ était une œuvre, la plus élevée de toute autre.

En outre, si cet homme n'assistait pas personnel­lement à la cérémonie funèbre ceci ne veut point dire que son père mort resterait non enterré!

De fautre coté le Christ, étant omniscient, pouvait bien prévoir que les soins de fenterrement de son père auraient refroidi son zèle à suivre le Christ et aurait emmêlé à d'autres affaires biens reliées avec fenterre­ment comme le partage d'héritage et les disputes ha­bituelles.

L’Evangéliste ne nous informe pas sur le destin de cet homme. Apparemment, il a choisi d'aller enterrer son père et les prévisions du Christ étaient bien ac­complies. 11 n'est nulle part mentionné que cet homme est devenue disciple de. Jésus,

S'il obéissait à la recommandation du Seigneur, les choses pourraient être différents pour cet anonyme.

Pourquoi, donc, Jésus-Christ a-t-il caractérisé morts les personnes entourés le mort en disant: «Lais­se les morts ensevelir leurs morts»? Cette phrase est le second point que nous devons claircir.

Ces paroles de Jésus contiennent une vérité: fhom­me incrédule est spirituellement mort!

Saint Jean Chrysostome, exégète précis de ce passa­ge, écrit: «Je crois que le père mort était incrédule en­tre les incrédules». Par conséquent le sens de la phrase est: «Laisse fincrédule être enseveli par les incrédules en raison de leur similarité et toi, suis moi».

On peut trouver un passage relatif dans fEvangile selon saint Luc (9.61-62).

Ceux qui pensent à suivre le Seigneur définitive­ment et se dévouer au service de son Evangile doivent être prêts à faire beaucoup de sacrifices, parfois sacri­fices des œuvres vertueux et légitimes. Rien n'est plus élevé que le dévouement au Seigneur Jésus- Christ.

 

QUESTION 26. «Quand le prêtre c&mmunie le fi­dèle, il dit ces paroles: «en rémission de tes péchés et pour la vie éternelle».

C'est, alors, la même action (la rémission des pé­chés) comme au mystère de la Sainte confession et de la Sainte Communion?»

RÉPONSE: Bien sûr que non! Un mystère ne peut pas remplacer ni abolir un autre.

Essentiellement, après le mystère du Saint Baptême  (qui ne peut pas être répété) c'est le Mystère de la Con­fession par lequel nous obtenons la rémission de nos péchés. Parfois, il arrive de ne pas avoir confessé tous nos péchés pas parce qu'on en avait honte ou peur, ou expressivement, mais parce qu'on les a oubliés ou parce qu'on les considère comme des péchés qu'il nest pas nécessaire à être confessé.

La rémission de ces péchés est offerte par la Sainte Communion au fidèle afin dbbtenir la vie éternelle.

La Sainte Communion est aussi offerte pour la confirmation de la rémission donnée par la Sainte Confession. Ceci est précisément le sens des paroles du prêtre quand il communie les fidèles.

 

QUESTION 27, «Un homme reconnaît sên pêche ou ses pêches devant son confesseur, lesquelles il les a commis plusieurs fois, mais il ne se corrige pas. Donc que doit-il faire? Faut-Il continuer à se confesser?»

RÉPONSE: I1 s'agit d'un cas très risqué. Un péché répété nest pas amnistié voire s'il est répété pour une période longue. Au contraire, cela peut s'avérer fatal pour le salut de cet homme.

Quiconque met tous ses efforts appropriés contre son péché ce nest pas possible de ne pas le surpasser.

Quelqu'un commit plusieurs fois un péché? Cela veut dire soit une indifférence à se corriger soit un re­pentir insuffisant ou une combativité relâchée.

Un confesseur illuminé, doit s'occuper sérieusement et obstinément d'un tel cas. 11 doit prendre des mesures préventives comme de priver la Sainte Com­munion, si son salut est en danger. Même si un péché est « léger » sa répétition peut être mortel

En ce cas le dialogue suivant pourrait être proba­ble:

-Mon Père, je commis encore une fois le péché,

-Mon enfant, renouvelle ta lutte. Tant de fois que tu commets le péché tant de fois essaye de te relever et de recommencer ton combat spirituel Ne dit pas que « ce péché est léger », et que « je combattrai les péchés graves. » Non. Comme on ne meurt non pas seulement des graves maladies mais aussi des mala­dies légères qui détériorent et faiblissent Forganisme, qui dévient vulnérable aux maladies plus graves^ il va de même dans la vie spirituelle.

Sain est quelqu'un qui est libre des graves maladies et des légères.

C est ainsi qu'un péché, léger ou grave, passé sous si­lence ne peut pas être pardonné. Si on confesse ses pé­chés et on combat contre eux bientôt on vaincra5 parce que la grâce divine récompense les humbles lutteurs.

 

QUESTION 28» «Au Congo la magie est devenue une institution dans nos familles. Ainsi, les femmes, tout en sachant d'avance, qu'elles seront divorcées par leurs maris après avoir commis fadultère, recourent à la magie.

Cette pratique est la cause de plusieurs malheurs dans la famille, Je vous demande donc, quelle est la garantie du mariage ecclésiastique dans la famille? Parce que les femmes déclmreni: fÉglise n'avait pas établi une loi concernant la magie relative à fadultère et par con­séquent la femme adultère ne doit pms être congédiée par la famille même dans le cas où elle est arrêtée en flagrant délit».

RÉPONSE: La position de la loi de Dieu concer­nant fadultère et la magie et très claire et précise.

Depuis fantiquité, même avant la naissance du Christ, la magie ou fadultère étaient punies par lapi­dation.

Nous le comprenons ? La mort par lapidation 1

Alors, qu'est-ce que Dieu pourrait dire en cas d'une adultère combiné à la magie?

Si le Christ condamna les regards malins accompa­gnés des intentions charnels, comment peut-il traiter un homme ou une femme adultère?

Lisez bien aussi: Exode 20.14, Lévitique 20.10, Deutéronome 5.18, Matthieu 5.27,

Le saint Apôtre Paul prédit: « car Dieu jugera les débauchés et les adultères» (Hébreux 13 A),

Et il recommande aux chrétiens vigilants de ne pas avoir des relations étroites avec les adultères et les dé­bauchés (1 Corinthiens 5.9). Il ne faut même pas man­ger avec de tels hommes (1 Corinthiens 5.11); En plus, il écrit:

«Ne vous y trompez pas: ni les débauchés, ni les adultères et des hommes pareils n'hériteront pas le Royaume de Dieu» ajoute le grand Apôtre des Nations (1 Corinthiens 6.10). (Lisez aussi lepîire aux Êphésiens 5.5).

En ce qui concerne la phrase de notre correspon­dant: «Au Congo5 la magie devient une institution clans nos familles [...]» Je le connais et j'en regrette. Cepen­dant, c'est pour cela que fEglise du Christ au Congo est nécessaire. Si dans la famille régnait le Christ et la loi Evangélique, combien la situation serait-elle diffé­rente. Parce que où le Christ règne domine la dignité, la franchise la confiance mutuelle des conjoints, la vérité, la joie ; il n'y a aucune nécessité d'un compor­tement caché, de l’hypocrisie et de la dissimulation, il ny a pas de soupçons ; et bien sûr aucune nécessité de recourir à la magie et en tout cas la paix et le sommeil calme régnent, en plus les conjoints peuvent se regar­der aux yeux ; et il n'y a point de peur.

En ce qui concerne la demande de notre corres­pondant: «quelle est la garantie du mariage ecclésias­tique dans la famille?» je réponds:

Le mystère du mariage dans notre Église fait unir un homme avec une femme et les deux deviennent «une seule chair», comme le Dieu fétablit (Matthieu 19.6).

Pourtant, le mariage n'exerce pas une influence ma™ gique au couple. Le couple vit dans la Grâce du mys­tère et le souffle du Saint Evangile ; et le Christ aide à la prévention absolue des déportements, comme l’adiiltère. Des problèmes pareils nexistent pas dans des familles chrétiennes. Dans une vie conjugale bé­nie par l’église, fhomme aime et respecte son épouse et la femme aime et respecte son époux.

Les conjoints chrétiens évitent fadultère, non pas à cause de la peur que leur action mauvaise sera dé­couverte, mais à cause d'un profond amour spirituel et par un respect mutuel et spontané. Bien sûr, il existe aussi la foi au Dieu que toutes les choses sont claires et découvertes devant ses yeux. La réponse est courte mais suffisante.

 

QUESTION 29. S’ill vous plaît, parlez-nous de la "dime" et les diverses offrandes que les fidèles doivent offrir dans leurs réunions, en basant votre réponse sur les aspects purement théologiques.»

RÉPONSE: Tout d'abord, je vous expliquerais que la « dîme » est le 1/10 des biens que chaque fidèle ac­quiert de son travail et il foffre à Dieu, à son culte, à son Eglise.

Il est, bien sûr, la volonté de Dieu que le fidèle offre la « dîme » des ses revenues, des ses profits, de ses pro­duits de champs (Nombres 18.12, Deutéronome 1422) et la « dîme » de ses premiers-nés animaux.

C'est la volonté de Dieu et une loi éternelle.

Ibffrande est pour Dieu et pour son Église, comme j'ai déjà mentionné. Pourtant, Dieu Lui-même a dési­gné que tout cela soit un héritage du genre des prêtres descendants d'Aaron et de la tribu de Lévi, qui ser­vaient les besoins du culte (Nombres 18.12).

Tous les fidèles adorateurs du vrai Dieu gardaient avec exactitude cet ordre divin. Même s'ils habitaient loin de Jérusalem, où se trouvait le temple unique de Dieu, ils changeaient les biens de la « dîme » afin d'of­frir au temple, aux prêtres et aux lévites de fargent (facile à le transporter) (Deuiéronome 14.24-25). Li­sez aussi le livre de Tobit 1er chapitre, versets 6-7, afin d'observer le maintien du commandement de Dieu, lequel les fidèles faccomplissaient pieusement, com­me Tobit.

Saint Paul défend ce droit que Dieu a accordé aux serviteurs du Saint Autel (1 Corinthiens 9,7-14). «C'est ainsi que le Seigneur Jésus-Christ ordonna», écrit fApôtre, «ceux qui servent et prêchent il faut des of­frandes de ceux qui 1 entendent».

Mais, si saint Paul et ses collaborateurs n'utilisaient pas ce droit, pour ne pas donner prétexte d'être accu­sés par les adversaires, qu'ils étaient intéressés. Ils pré­féraient gratuitement prêcher fEvangile et ils étaient prêts d'avoir faim plutôt que donner prétexte pour des suspicions et des calomnies (1 Corinthiens 16.1-4).

Mais, la donation des offrandes pour les œuvres charitables de fÉglise est une habitude des temps apos­toliques. Un exemple d'une telle offrande est mention­né dans le 1er épître aux Corinthiens (16.1-4).

Saint Justin, un apologiste, aux écrits duquel on trouve une sorte de rite de fEglise chrétienne du début du llème siècle, nous donne des informations précises sur les offrandes des fidèles pendant fheure du culte.

En tous cas, quels sont les points les plus impor­tants qu'il faut signaler?

Premièrement, l’offrande est une action qui est ba­sée sur la disposition et la volonté libre du donateur. L’imposition, fordre, le contrôle et fobservation de la portion que chacun donne est en dehors de fesprit et de la parole de Dieu. Il est en dehors de fesprit de la liberté en Christ qui règle les actes vertueux des fidè­les.

Si les offrandes des fidèles sont contrôlées et épiées, ceci est un signe d'intérêt personnel et d'escroquerie des responsables.

La question, comme elle est posée et formulée, présuppose des actes soupçonnables d'offrandes au bénéfice des frauduleux et cela est apparemment ré-préhensible.

Deuxièmement, il n'est pas suffisant que les offran­des soient équitablement accumulées mais il faut quelles soient honorablement partagées.

L’argent et les biens qui sont accumulés, sont des offrandes des fidèles qui sont membres de l’Eglise. La mauvaise distribution scandalise les fidèles et corrom­pe leur honorabilité; seulement le diable tire du profit en faisant du mai aux fidèles.

Finalement, ce fait des offrandes est bon, saint et elles sont en accord avec la volonté de Dieu, mais elles doivent être librement, volontairement, secrètement données. Et ce qui est finalement collecté il faut être géré par des hommes irrépréhensibles, de confiance, des hommes au-dessus de tout soupçon.

Dans notre Eglise Orthodoxe nous évitons de re­cevoir des offrants au cours de nos réunions, surtout celles du culte. Toutes les offrandes sont bien collec­tées dans une boîte sécurisée de sorte que Dieu et le fidèle seulement connaissent foffre, et elles sont (plus ou moins) partagées seulement pour buts charitables.

Et cela se passe afin d'obéir à la volonté de Dieu et conserver une sainte habitude très ancienne de notre Eglise.

 

QUESTION 30» « Dans l’Evangile selon saint Mat­thieu 10.1-4 et l’Evangile selon saint Luc 6.12-16 sont écrits les noms de douze Apôtres du Seigneur Jésus-Christ.

L’Apôtre Paul n'est pas rangé parmi eux. Alors, comment est-il nommé Apôtre?»

RÉPONSE: Vraiment aux références que vous donnez, saint Paul n'est pas rangé parmi les douze dis­ciples du Seigneur Jésus parce qu'il n'appartenait pas à cet entourage.

Cependant, saint Paul était un Apôtre du Christ et bien sûr? éminent. Il était personnellement appelé pai: le Seigneur et envoyé dans fœuvre de fEvangélisation; il n'était guère inférieur d autres Apôtres.

Cela est noté clairement et répétitivement dans les «Actes des Apôtres» même dans les épîtres de saint Paul et aussi dans la seconde Epître de saint Pierre (3.15-16).

Pourtant, quelques Corinthiens doutaient pour la qualité apostolique de saint Paul parce qu'ils préten­daient qu'il n'avait pas vu le Christ, dans sa vie ter­restre, comme les douze Apôtres Le voyaient pendant trois années, et parce qu'il n'a pas eu des relations avec Lui comme les autres.

Saint Paul leur avait répondu qu'ils étaient dans l’er­reur la plus profonde et que lui, il avait vu le Seigneur mais après les douze disciples. Cependant Paul avait vu le Seigneur, il la vu ressuscité et c'était le Christ qui lui avait confié févangile qu'il prêchait et non pas quelqu'un d'autre.

Saint Paul était mis au courant dans le Paradis quand il était enlevé et transféré au troisième ciel (2 Corinthiens 12.2-4) où il avait vu et avait entendu des choses merveilleuses que personne ne peut penser et transférer.

Saint Paul s'exprime avec humiliation pour soi-même dans la 1ère épître aux Corinthiens (15.8-9) et il écrit: « car je suis, moi, le moindre des Apôtres, et je ne mérite pas d'être appelé apôtre parce que j'ai persé­cuté l’Église de Dieu»,

Cependant, dans le 12e chapitre de sa 2ème épître aux CorinthienSj étant obligé de défendre sa qualité apostolique» de façon que personne n'ait des doutes pour cela, il cite les charismes particuliers et les révé­lations qui avait reçu de la part du Christ, depuis quatorze années, quand il avait commencé à leur écrire cette épître.

Il est claire qu'il les couvrait ayant peur que quel­qu'un, parmi ceux qui écoutaient ces choses mer­veilleuses, le considérait beaucoup plus qu'il le mé­ritait. En plus, il leur signale qu'il na été nullement inférieur par rapport aux autres apôtres (12.11) et qu'il disposait toutes les preuves qui certifient la qua­lité apostolique d'un apôtre du Christ.

Dans d'autres passages (II Corinthiens 11) il énu-mère ses œuvres apostoliques et ses souffrances, qui le montre supérieur de tous les autres Apôtres.

Il est vraiment surprenant le 1 lème chapitre de sa seconde épître aux Corinthiens! L’Apôtre n'était pas du tout content quand il dénombrait ses souffrances pour fexpansion de l’Evangile du Christ; il considérait com­me une bêtise ce qu'il faisait, même s'il était obligé de le faire ; mais il le faisait pour protéger les Corinthiens d'un injuste scandale qui, à cause de quelques accusa­teurs de Paul, ils risquaient de perdre leur âme.

Alors, saint Paul n'appartenait pas aux douze Apô­tres, mais? il était supérieur deux. Cela est prouvé par ses charismes, ses exploits, ses souffrances, ses bles­sures, les traces marqués sur son corps entier en les montrant chaque fois comme signes incontestables de sa qualité apostolique.

En outre, la conscience ecclésiastique fa enlevé au sommet des Apôtres avec saint Pierre. Vraiment, si nous n'avions pas Paul serions spirituellement plus pauvres. Après le Christ, saint Paul est le grand théoricien de notre Eglise, un «Atlas» qui levait la plus de la plus part de problèmes de notre Eglise à ses premiers pas.

Cela suffit pour la mission Apostolique de l’Apôtre des nations Paul: c'était la moindre qu'on puisse dire concernant sa qualité apostolique.

 

QUESTION 31. «Que! sera-t-il le résultat d'une union de l’Eglise et de la politique? L’Eglise gardera-t-élle son pouvoir divin sur le pouvoir mondain»

RÉPONSE: « L’union de l’Eglise et de la politique à la langue de l’Eglise Orthodoxe » est appelée «un mé­lange non mêlé». On pourrait la comparer à un effort à mélanger l’huile avec leau ; cette union va aboutir soit à fimposition de l’Etat sur l’Eglise, soit à fimposition de l’Eglise sur l’Etat. En tout cas3 la relation de l’Eglise et de la politique, du pouvoir mondain, apporte un dégât, qui est plus grand pour l’Eglise.

Notre Seigneur avait agréé la nécessité de fexisten­ce du pouvoir séculier et des impôts dus à ce pouvoir. Il fa désigné mais, il a évité les relations avec le pou­voir politique. La première et la dernière rencontre de Jésus avec Hérode et Ponce Pilate avait eu lieu le ven­dredi saint, le jour de sa Passion, pendant laquelle II avait déini que son Royaume n'est pas de ce monde. Par conséquent ni de coalition ni d'adversité il pourrait avoir avec toute sorte de pouvoir séculière.

Saint Paul, qui était le théoricien du christianisme, parle aussi de cela: les pouvoirs qui existent, a écrit dans son épître aux Romains, (où le centre de l’Em­pire Romain est situé), dérivent de Dieu, soit par bien­veillance soit par tolérance. Les chrétiens payent les impôts» honorent et prient pour ceux qui les gouver­nent, qui sont à une position supérieure, mais, l’Eglise du Christ, dans un parcours parallèle avec le pouvoir séculier, ne peut ni coïncider ni la remplacer. Bien sûr, que la transgression de cette règle mène à des résultats désastreux. L’histoire en a plein de tels exemples.

 

QUESTION 32. «Si je me souviens bien, dmns une de mm réunions d'étude de la Sainte Ecriture, vous avez dît qu'il y deux jours importants pour l’homme. Le jour de la naissance de notre Sauveur Jésus-Christ et le dernier jour du Jugement.

Je voudrais savoir si dans le livre de Malachie, le 23ème verset du 3ème chapitre, pmrle de ce dernier jour du Jugemen ?

Que pourriez-vous nous dire concernant ce que quelques hérétiques prétendent que ce passage était déjà réalisé au nom de l’Américain Brahmane qui est appelé, par ses fidèles, prophète et précurseur de la seconde apparition du Christ?

Pourriez-vous nous donner le sens exact du 24ème verset du même chapitre?»

RÉPONSE: Vraiment, notre cher correspondant se souvient très bien; je 1 ai dit: c'est le jour de l’avènement sur terre du Christ Messie, que plusieurs générations d'hommes attendaient. 11 était l’espérance des hommes épuisés qui vivaient la tristesse des péchés, du décès et ils espéraient ce grand jour, à partir duquel ils seront délivrés par le Sauveur Jésus-Christ et Rédempteur du genre humain.

Quand Jésus fut ressuscité et il monta aux cieux en promettant son retour glorieux, encore une fois des générations successives attendront le grand jour de son Second Avènement. Surtout ce jour est appelé par la Saint Bible «jour du Seigneur». La différence entre ces deux jours est que le premier était discret et hum­ble et le Christ a apparu faible» pauvre, persécuté, en faisant des travaux manuels, injurié, blasphémé, dupé, sous-estimé, calomnié, crucifié et enfin, il était mort et il était enseveli.

Mais, le second Jour du Seigneur, serait éminent, glorieux, évident et terrible.

Le point commun entre ces deux jours c'est que tous les deux étaient attendus par les hommes. Tous les deux sont des jours du Seigneur Jésus-Christ, que les prophètes ont en parlé.

Le correspondant me demande si le jour dont le prophète Malachie parle au Sème chapitre, au 23ème verset ( ou 4.4-5 selon la version des Septante) est le jour du Second Avènement du Seigneur, alors que le prophète Elie le Thésvitis précédera de l’Avènement du Seigneur, afin de éliminer quelques confusions de caractère éthique dans le monde.

C'est tout cela que les Israélites croyaient et appre­naient de leurs rabbins.

Cela est apparent de la question que les disciples avaient posée à Jésus-Christ, en descendant de la montagne de la Transfiguration.

Alors, ils ont demandé: «Maître, sur la montagne Elie a parlé avec toi et en suite il est parti. Pourquoi les scribes disent-ils que 1 avènement d'Elie doit précéder favènement du Messie?»

Même à la question: «Qui peut être cet homme mi­raculeux?» (pou le Chrîst)y quelques-uns avaient fopi­nion et ils disaient «qu'Élie est apparu» (Luc 9.3).

Cette perception des scribes et du peuple était un malentendu.

Le Christ Lui-même, avait donné la réponse sui­vante à ses disciples (Matthieu 17.11-13): «Il est vrai qu'Élie, comme Malachie le prophétisa5 vient rétablir toutes les relations entre les hommes afin de se récon­cilier et de s'associer entre eux mais aussi avec le Dieu. Mais? je vous dis qu'Élie est déjà venu et qu'ils ne font pas reconnu et qu'ils font traité comme ils font voulu. De même le Fils de l’homme va souffrir de leur part».

Les disciples alors, ont compris qu'il leur parlait de Jean-Baptiste, ajoute fEvangéliste Matthieu.

Une autre fois Jésus avait parlé du même sujet (Matthieu 11.7-14) et après avoir fait 1 éloge de Saint Jean-Baptiste à ses auditeurs, Il a conclu: «Et, si vous voulez l’admettre, cest lui (Saint Jean-Baptiste) qui est l’Elle, et qui selon la prophétie de Malachie devait venir avant l’avènement du Messie».

En ce qui concerne les bêtises de Brahman de l’Amérique et de ceux qui le suivent je ne veux même pas mbccuper. Plusieurs hérésies modernes provien­nent des États-Unis d'Amérique.

Ensuite, notre cher correspondant, nous demande le sens exact du 24ème verset du 3ème chapitre de Ma­lachie. A ce passage il est écrit: «Le Seigneur Tout-Puissant dit, voilà moi, je vous envoie Élie le Thésbitis avant le jour le grand et éminent du Seigneur; Élie qui rétablira le cœur rigide des parents envers leurs fils et il transformera leurs relations, en relations de tendresse» il régularisa et régla les relations entre les hommes [...]».

Ce sont presque les mêmes paroles5 que l’Archange Gabriel avait répété à Zacharie5 le père du prophète Jean-Baptiste (Luc 1.17): «Le fils que tu engendreras, marchera devant le Messie avec le don de prophétie du Saint-Esprit et. avec la franchise et la puissance d'Elie pour ramener le cœur de pères vers les enfants qui avaient perdu leurs émotions de la tendresse pa­ternelle, pour réchauffer les relations familiales [...]».

 

QUESTION 33. Le livre de «Genèse» nous présen­te les premiers hommes de vivre des siècles. A cette époque-là, mesuraient-ils le temps comme on le me­sure aujourd'hui ou ils avaient une mensuration dif­férente?

Quelle est la signifiation du passage de Genèse 3.22 ?

Quelle est la différence entre la qualité de la terre du paradis d'Eden et celle-ci dehors duparmdïs?»

RÉPONSE: En effet, dans le 5ème chapitre du livre de Genèse est inscrit f âge de dix patriarches, avant le déluge, qui s'est passé pendant l’époque de Noé» Ils sont les suivants:

Adam a vécu 930 ans. Son fils, Seth, 912 ans. Enoch, a vécu 905 ans. Caïn, 910 ans.

Maiéieéi, 895 ans. Yered, 962 ans. Enoch, 365 ans, mais il ne mourut pas. Dieu le passa aux cieux en étant vivant, parce qu'il contenta le Dieu.

Mathusaiem, fils d'Enoch, 969 ans (les plusieurs dans par rapport d'autres).

Lamech 753 ans.777 Noé 950 ans. À la 600ème année de son âge a eu lieu le déluge et tous les êtres vivants étaient morts (Genèse 9.29).

L’ordre des patriarches, comme il est écrit par Moï­se au livre de Genèse» il est aussi écrit à l’Evangile se­lon saint Luc, à partir du Christ jusqu'à Adam et Eve (3.36-38).

Les années que chacun des dix patriarches avait vécu avant le déluge sont vraiment si nombreuses de façon qu'il soit raisonnable de former des préoccupa­tions concernant le sens du temps à cette époque-là en comparaison avec le sens contemporain du temps.

Tout d'abord, il faut aussi constater que d'autres peuples anciens attribuent une longévité des premiers hommes qui surpasse les années mentionnées dans le livre de Genèse, comme les anciens Egyptiens, Baby­loniens, Indiens., Chinois, Japonais...

D'ailleurs, il est bien connu que les années à cette époque là avaient le même sens quelles ont aujourd'hui. Le jour était défini d5un lever du soleil à l’autre, ou d'une nuit à fautre; c'est ainsi que le sens du temps était défini d'un printemps à 1 autre ou d'un hiver à fautre; ces limites temporels n'ont pas changé et ils sont les mêmes depuis le commencement de la Création. C'est comme le Créateur les a défini, et Moï­se les a écrit dans le 1er chapitre du livre de la Genèse, au 14ème verset.

Pourtant, on constate une très grande différence entre la durée de notre vie et celle de premiers hom­mes.

Comment peut-on expliquer la longévité des pre­miers hommes?

Avant de continuer je voudrais donner des argu­ments bibliques de ce que j ai mentionné ci-dessus.

Premièrement, Moïse écrit que le déluge a eu lieu quand Noé avait 600 ans, et il a commencé le 27ème jour du 2ème mois de cette année (Genèse Zllj, et il a terminé le 27ème jour du 7ème mois de la même an­née (Genèse 83). Que peut-on constater ici ? Un mois certainement a 27 jours. Pourquoi faut-il exclure la possibilité qu'un mois ait 30 ou 31 jours?

Deuxièmement, on parle de 7ème mois ; et on ne le définit pas comme le dernier de fannée. Donc, pour­quoi peut-on refuser fexistence de 8ème5 9ème ou 12ème mois? Le livre de la Genèse fait référence aussi pour le 10ème mois (8.5).

D'ailleurs, le même livre nous informe au 8ème cha­pitre au 3ème verset, que la durée de cinq mois (du 2ème jusquau 7ème) était 150 jours,. Donc» chaque mois doit avoir 30 jours.

En ce qui concerne la longévité des hommes, ce fait avait son explication physique et métaphysique. Il faut tenir en compte que la vie des premiers hommes n'était pas pénible, angoissante, anxieuse comme la vie contemporaine. Les maladies actuel-les n'existaient pas et fatmosphère était très propre et non pas comme il est à nos jours. En pluss il faut aussi avoir conscience que le Dieu créa l’homme afin de vivre éternellement et par ce point de vue on peut bien comprendre la longévité des premiers hommes. Et vraiment, les hommes n'auraient pas seulement de la longévité mais aussi ils seraient immortels si Adam et Eve et ses descendants obéissaient aux commande­ments divins.

Or, la raison la plus importante de la longévité est surtout située sur la divine providence.

Tout d abord, grâce à la longévité des premiers hom­mes et leur vigueur l’effectif humain était en hausse. Il ne vous impressionne pas le fait, que la Sainte Écri­ture répète pour chacun des patriarches, de 1ère avant le déluge, la phrase «Il engendra des fils et des filles» sans noter combien?

Puis, les connaissances humaines purent être sau­vées grâce à cette longévité, parce qu'à cette époque les livres n'existaient pas et les hommes ne savaient pas écrire. Les connaissances se transféraient seulement par la tradition orale. Les lèvres d'Adam et Eve étaient la première source d'informations pour le paradis sur la terre d'Eden, la première relation des hommes avec leur Créateur, l’accomplissement du péché origi­nal et de féviction du paradis, le fratricide de Caïn et d'autres.

Non pas seulement les premiers descendants d'Adam maintiendraient la tradition orale de la pre­mière histoire mais aussi Adam lui-même couvrit la durée de la vie des neuf de dix patriarches, avant le déluge, tout en vivant 1000 ans environ.

Autrement dit, tous les patriarches à part de Noé ont connu Adam, ont parlé avec lui et ils ont entendu l’histoire d'une source originale et donc ils l’ont transmise fidèlement par voie orale ce que Moïse avait écrit au premier livre de la Bibles la Genèse.

Ainsi, si quelqu'un avait de doute, d'oublié, de diffé­renciation, il avait la possibilité de consulter la source vivante d'informations> Adam, qui pouvait certifier les informations.

Mathusalem qui a vécu plus d'années de tous les autres (969 ans) et il était mort la même année que le déluge a eu lieu en détruisant le monde ancien, avait connu Adam en vie et il a entendu d'histoires par lui.

Noé et ses enfants ont entendu la première histoire par Mathusalem.

Sem, un de trois enfants de Noé, avait connu le patriarche Abraham qui lui avait confié ce qu'il avait gardé de ses ancêtres.

Le patriarche Abraam était le chaînon conjonctif entre ses ancêtres et ses descendants et la trésorerie de la religion véritable et de l’histoire du monde.

C'est tout en ce qui concerne votre 1ère question.

Passons, maintenant, à la seconde question.

Malheureusement, la question ne rapporte pas cor­rectement le passage du livre de Genèse (3.22).

Le texte authentique de la traduction des 70 écrit: Et Dieu dit: Voilà, Adam est devenu comme un de nous ; (Le moi «nous» signifie la Sainte Trinité: le Père, le Fils et le Saint-Esprit Notre Dieu a trois hyposta-ses. Ce nest pas la première fois que Dieu sexprime au pluriel afin d'indiquer qu'il est plus qu'une personne) et pourquoi comme un Dieu ? parce qu'il sait distinguer le bien du mai (Dieu évidement distingue le bien du mal intellectuellement tandis qu'Adam connaît le mal par expérience après faccomplissement du péché. Il connut et vécut le péché et ses résultats désastreux). « Maintenant, soyons attentifs », continue Dieu dans le même passage: « est-ce qu'il (Adam) tend sa main et qu'il mange les fruits de farbre de la vie et qu'il vive éternellement et qu'il aille de mal en pire et qu'il de­vienne lui et le mai immortel Cest ainsi que Dieu a exclu Adam du Paradis de bonheur, afin de cultiver la terre de laquelle il était crée ». Ceci est le passage juste et sa traduction orthodoxe,

Le correspondant demande : «Fhomme n'est-il pas un Dieu?». Non, l’homme nest pas Dieu. Il pourrait devenir Dieu par grâce (et non pas par nature) s'il obéissait à son Créateur. Adam a cru qu'il était Dieu. Le serpent (cest à dire le diable) lui avait dit qu'il pour­rait devenir Dieu par la désobéissance. Le diable a trompé rhomme. Fhomme avait compris bien qui! s'était trompé et il avait perdu les dons qu'il avait avant le péché original II s'est trouvé en périls effrayants; peur3 culpabilités, usure5 séparation de Dieu, perte du bonheur du paradis,.. Et pour que ces fléaux ne du­rent pas perpétuellement et éternellement, pour tou­jours, famour divin a eu soin de découper le chemin vers 1 arbre de la. vie ; Il a limité la durée des détresses d'Adam, et 11 fa libérer en Christ,

En ce qui concerne la 3ème question:

La terre d'Êden et celle de dehors étaient toutes les deux des lieux terrestres. La différence est située à la qualité.

Le paradis était*un lieu que le Créateur avait choisi et le soignait et toutes les choses étaient les meilleu­res.

La terre hors d'Bden même après le péché originel était dégradée, épuisée et d'herbes sauvages et d'épines croissaient. La culture était devenu problématique et la fructification difficile. C'était par des peines et de la sueur que l’homme tombé, devait gagner sa vie et non pas comme dans le paradis, où il travaillait bien sûr, mais il avait tous les biens abondants, à la meilleure qualité et sans aucune peine et fatigue.

Donc telle la terre d'Eden et de celle dehors était la différence qualitative entre la terre d'Eden et de celle en dehors.

 

QUESTION 34. «Quelle était le "signé" que Dieu avait marqué sur Cain afin que personne ne le Me?

Le 4ème chapitre du livre de la Genèse se réfère à plusieurs personnes» D'où viennent-elles?»

REPONSE: Caïn fut désespéré après sa condamna­tion par Dieu et il dit: «Depuis ce moment, je sou­pirerais, je frémirais de peur en vivant sur la terre et puisque je suis sans protecteur le premier homme qui me rencontrerait il me tuerait» (4.14).

Dieu lui a répondu: «Non, il n'arrivera pas comme tu fimagine, parce que Moi, je recommande ceci: Si quelqu'un tue Caïn, on le vengera sept fois. Et Dieu avait mis un signe sur Caïn pour que ceux qui le trou­veraient ne le frappent pas, comme un fratricide et qu'ils évitent de le tuer. C’est ainsi que Caïn vivra une vie misérable et souffrante comme punition en don­nant en même temps un exemple à mettre à la raison.

Alors, la Bible ne nous expliquent pas et par con­séquent on ne sait pas quel était ce signe avec laquelle Dieu avait marqué Caïn.

Dans cette narration (4.17) sont référés d autres personnes, qui étaient contemporaines de Caïn et d'Abel. Au 17ème verset du même chapitre (du 4ème) est dit que Caïn avait une femme avec laquelle avait engendré un enfant; appelé Enoch. Et Justement vous demandez: Les autres personnes d'où viennent-elles, puisque Adam et Eve avaient engendré deux enfants, Caïn et Abel?

Si nous lisons la suite du 4ème chapitre de la Genèse et encore le 4ème verset du 5ème chapitre nous nous j ré­férons: «Les jours d'Adam après la naissance de Seth, furent 800 ans ; et il engendra des fils et des filles. La durée totale de sa vie fut de 930 ans ; puis il mourut. Les frères et les sœurs se mariaient entre eux, parce qu'à cette époque là il n'était pas interdit par le Dieu, que les frères et les sœurs se marient. Cela était une mesure pour la croissance du peuple humain».

 

QUESTION 35. « a) Comment se passer le bap­tême spirituel à l’époque du Christ et comment se passe-t-il à notre êpêque ?

b) Le baptême actuel est-il une combinaison du baptême de saint Jean et ce du Christ?

RÉPONSE: Cette question ressemble à la 13ème question, mais elles ne sont pas exactement les mêmes» De l’autre côté, la répétition des notions des quelques vérités essentielles deviendront plus compréhensibles, C'est pour cette raison qu'on répond à la question po­sée:

Saint Jean-Baptiste disait; «Moi» je baptise dans leau» (Jean 1.26) « Cest Celui (le Christ) qui baptise de Saint-Esprit» (Jean 133),

a) Le baptême de saint Jean était pour une pério­de bien limitée; cest à dire peu avant favènement du Messie Christ.

11 était préparatoire, un baptême de pénitence.

11 ne donnait pas la rémission des péchés.

Cependant, le baptême de saint Jean Baptiste aidait les baptisés à prendre conscience de favènement du Messie, qui était le seul qui pouvait donner la rémis­sion des péchés et la rédemption. Le Christ ne baptisait pas comme saint Jeans qui était son Précurseur. Quand saint Jean disait que Jésus est Celui qui baptise au Saint-Esprit, il ne voulait pas comparer les deux baptêmes, mais de rendre claire la supériorité incommensurable du baptême du Saint-Esprit.

Le baptême de saint Jean était symbolique.

Le baptême du Christ était réel, en donnant la pu­rification véritable de lame.

Le premier baptême par fopération du Saint-Esprit a eu lieu le 50ème jour après sa Résurrection. Le baptême se faisait dans feau, juste comme se passe aujourd'hui. Ensuite, fimposition des mains des Apôtres sur la tête des baptisés et le déversement du Saint-Esprit par la répartition des charismes (des dons),

Désormais, le baptême au Saint-Esprit, célébré par les successeurs du Christ et les économes des cha­rismes du Saint-Esprit, c'est à dire par les prêtres, est exactement le même sans aucune alternation à travers les siècles.

b) Par conséquent, il n'y a. aucune relation entre le baptême chrétien et le baptême de saint Jean.

Le baptême du Christ, confère non seulement la rémission des péchés, mais aussi des dons spirituels. Autrefois, aux premières années du christianisme, les charismes étaient impressionnants et sensibles afin de stimuler l’intérêt des incrédules (le don d'accomplir des miracles, de parler plusieurs langues e.ix). A nos jours, les charismes essentiels : notre adoption de Dieu, la protection contre les attaques des démons, f iliumination spirituelle à fin que le baptisé comprenne les véri­tés profondes relevés par Dieu, la force de la volonté à combattre les passions et les péchésj sont donnés par le baptême au Saint-Esprit. Pourtant les charismes d'accomplir des miracles et de parler plusieurs langues ne sont pas aujourd'hui octroyés comme à l’Eglise pri­mitive.

Fhérésie des Pentecêtistes, qui parle du charisme des plusieurs langues se trompe, si elle ne trompe pas les autres.

 

QUESTION 36. «Quelle sera la rémunération de Joseph pour les soins et les souffrances mfin de sauver le petit Jésus du massacre brutal des petits enfants survenant à Bethléem?

Quelle sera la rémunération de ceux qui prennent soin d'enfants abandonnés?»

RÉPONSE: En effet, le fait que Dieu lui avait confié cette tâche éminente c'est une très grande récompense en soi.

Qui connaît le nom de Jésus-Christ et peut ignorer son protecteur Joseph?

Depuis des siècles5 des fidèles innombrables et ceux qui apprennent le vrai Evangile s'informent pour Jo­seph en prenant exemple de sa vertu et en lui rendant reconnaissance pour les services qui avait offert au pe­tit Jésus et sa mère.

Si Dieu favait tant honoré sur la terre, entre les hommes, imaginez-vous comment il Fhonora dans son Royaume céleste.

Bien sûr, Dieu prépare une pareille récompense pour tous les vertueux et honnêtes qui offriront leurs bons services aux enfants abandonnés et orphelins.

Imaginez-vous de vous distinguer un tel bienfai­teur? Plût à Dieu. Je vous le souhaite.

 

QUESTION 37. «Depuis que Adam et Eve se sont éloignés du Paradis, le travail est-il un devoir, une misère, une destinée malheureuse?»

REPONSE: Le travail est la situation physique de rhomme. Detre un homme inactif c'est quelque chose anormal Son corps était formé en but de travailler et quand ce but s'accomplit f homme a une vie normale.

D'ailleurs, c'est Dieu qui avait recommandé et avait béni le travail dans le Paradis. Selon f Évangile de saint Jean (5.17) f homme en travaillant imite Dieu.

Il faut noter que le commandement de Dieu à tra­vailler était donné même avant le péché originel.

Les premiers hommes travaillaient dès le début; et après leur péché originel, continuaient à travailler. Mais, quelle était la différence du travail avant et après la chute?

Avant, le travail était facile, agréable, efficace. Après, le travail est devenu fatiguant et on gagne son pain avec sa sueur. Le travail nest plus efficace. «Tu cultiveras la terre et des épines et des herbes sauvages pousseront de celle», a dit le Créateur à Abraam.

Aujourd'hui, le travail qu'on fait, tout en obéissant le commandement divin est une occupation naturelle, un devoir et un moyen pour que notre âme soit bien formée et quelle cultive des vertus. De fautre côté, le travail peut être considéré dans tous les cas comme une satisfaction, même si le revenu semble être faible.

L’homme doit travailler même s'il est riche, et il n'a pas besoin du travail afin de vivre. Le travail n'est jamais une malédiction ; mais en tout cas il doit être honnête, légal et moralement ir­réprochable.

 

QUESTION 38. «Le peuple juif qui a crucifié le Christ, finalement a-t-il cru que le Christ était le Fîls de Dieu? Ce peuple est-t-il repenti?»

REPONSE: Les Actes des Apôtres aux versets 37ème - 41ème du second chapitre nous informons que au cours de la journée de Pentecôte et après la premiè­re homélie de saint Pierre plusieurs Hébreux se sont repentis et ont demandé des conseils pour leur salut; dans le même jour 3000 Hébreux étaient baptisés.

Par la suite (Actes 4A) nous sommes informés que ceux qui ont cru au Christ à la ville de Jérusalem étaient 5000 hommes environ, sans compter les fem­mes et les enfants.

Cependant, il y avait quelques-uns qui continuaient à avoir des doutes» quelques autres qui étaient entêtés à leurs décisions et d'autres qui étaient devenu enne­mis dangereux des chrétiens. C'est-à-dire que plu­sieurs Hébreux se sont repentis et ont cra? mais non pas toute leur nation3 comme un peuple entier.

Cependant, il y a l’assurance du Saint-Esprit que les Hébreux croiront finalement peu avant le Second Avènement du Seigneur Jésus-Christ en tant que na­tion. Lisez aussi dans l’Epître aux Romains 11.25-37. C'est justement ce qui se passe à travers les siècles.

Les hommes se divisent autour du personnage de Dieu-homme (Théanihrope) ressuscité. Quelques-uns croient et sont sauvés et d'autres sont infidèles et se­ront condamnés à une punition éternelle.

 

QUESTION 39. «Pourquoi Nicodème le pharisien avait visité Jésus pendant la nuit afin de discuter? Quelle était la suite de sa vie après leur rencontre?»

REPONSE: Nicodème le pharisien, un disciple « secret » de Jésus, avait visité le Seigneur pendant les heures nocturnes, probablement parce qu'il voudrait que sa communication avec le Christ reste secrète. Il ne voudrait pas que ses collègues pharisiens appren­nent sa rencontre avec le Seigneur pour qu'il ne tombe pas en la défaveur et soit exclu de la synagogue.

Ou peut-être parce qu'il voudrait juste voir et dis­cuter avec le Seigneur pendant les heures calmes de la nuit alors, que le Seigneur ne serait pas occupé des foules de ses auditeurs et admirateurs.

Nicodème au début n'était pas tant audacieux qu'il était le jour de la Sainte Passion du Christ et après cela. Cela arrive souvent. Plusieurs hommes aux pre­miers pas de leur vie chrétienne sont timides. En pas­sant le temps et en apprenant les vérités chrétiennes ils deviennent des prédicateurs et confesseurs courageux de leur foi en méprisant les dangers qu'ils en résultent de leur audace.

En ce qui concerne le comportement de Nicodè­me après sa rencontre nocturne avec le Christ dans F Evangile selon saint Jean (7.50) il est présenté à dé­fendre Jésus devant les membres du conseil juif, qui blâmaient le Christ, en leur disant:

«Notre loi peut-elle condamner quelqu'un en ne lui laissant pas à se défendre?»

Cela signifie que Nicodème avait amélioré ses sen­timents à fégard de Jésus, mais il avait aussi obtenu fhabilité de répondre avec courage.

En outre, le Nouveau Testament nous informe qu'il était un collaborateur audacieux de Joseph d'Arima-thée, qui était député, lors de la descente de la Croix et de fenterrement du Corps de Jésus.

Alors, qui peut refuser le fait qu'après la Résurrec­tion de Jésus serait-il un de plus proches et plus fer­vents fidèles.

 

QUESTION 40. «Les fidèles baptisés de notre Égli­se sont des « enfants de Dieu ». Saint Jean-Baptiste n'était pas baptise, alors n'était-il pas un « enfant de Dieu »? Cotmnent smïnt Jean haptisait-il les hom­mes?

Que dites-vous pour les pasteurs qui baptisent les autres malgré le fait qu'eux-mêmes ils ne sont pas baptisés?

Que dites-vous pour ceux qui baptisent par une seule immersion dans Veau et seulement au motm du Christ?

RÉPONSE: La question est semblable à la 13ème et la 35ème question mais? elle abord ici d autres côtés du su­jet; c'est pourquoi que je la répondrais avec précision.

Le baptême constitue un de sept mystères de notre Eglise, Les mystères sont célébrés par les Evêques et les prêtres. Exceptionnellement et aux cas extrême­ment particuliers quand un homme non baptisé est en péril de mourir, un laïc (un homme ou une femme) peut le baptiser. Ce baptême est valide et reconnu par l’Eglise en condition que:

i) Le baptisant doit être un chrétien orthodoxe.

ii) Le baptême doit être fait «au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit» par une triple immersion dans feau et si cela n'est pas possible, pour des raisons tech-niques, en aspergeant le baptisé avec de feau.

Dans le cas où il n'y a pas d'eau on fait le baptême dans fair «au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit» en levant le baptisé trois fois. Si le baptisé de cet­te façon survivait il doit être baptisé dans feau par un prêtre pour que le mystère soit achevé. Si le baptisant nest pas orthodoxe le baptême nest pas reconnu par notre Eglise.

Le baptême de saint Jean le Précurseur était «un baptême de pénitence» et non pas un baptême au Saint- Esprit comme il est déjà écrit (Matthieu 3.11, Actes 19A). Il était un baptême préparatoire à celui du Christ qui est le seul qui donne la rémission des pé­chés, les charismes du Saint-Esprit et le salut.

Saint Paul avait baptisé, les douze hommes d'Éphèse, qui connaissaient Jésus et ils avaient reçu seule­ment le baptême de saint Jean (Actes 19A), puisque le baptême du prophète saint Jean ne donnait pas la rémission des péchés, le salut et le Saint-Esprit.

Vous me demandez si saint Jean Baptiste était «en­fant de Dieu». Il était comme tous les hommes avant Jésus-Christ; par conséquence, il n'était pas «enfant de Dieu», comme enfant adopté par Dieu en consé­quence du sacrifice de Jésus-Christ. Malgré que saint Jean Baptiste était le plus grand parmi ceux qui se sont nés de femmes (Matthieu 11.11); pourtant il était infé­rieur des charismes divins et des connaissances salva­trices que le moindre des fidèles profite dans F Église du Christ.

Par exemple, saint Jean n'avait jamais communié au Corps et au Sang du Christ. Il n'avait jamais profité de fadoption en Christ. Bien pluss il n'a jamais pu faire ce que le dernier prêtre de l’Eglise du Christ fait.

Quant au baptême, par Y invocation « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » ou tout simplement au nom du Christ nous en avions parler même autre fois, mais n'est pas mai de les répéter.

Les hérétiques peuvent dire et faire ce qu'ils veu­lent tout en improvisant, parce qu'ils inventèrent un vit selon leurs goûts et préférences,

Notre foi et la vie de notre Eglise est une pratique qui jailli de la foi et de la vie des Apôtres.

Alors, notre Eglise depuis les temps apostoliques et selon le commandement de notre Seigneur Jésus-Christ (Matthieu 23.29) baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ceux qui ne sont pas baptisés au nom de la Sainte Trinité doivent être y baptisés, comme saint Àthanase le désigne, parce que au nom de la Sainte Trinité on trouve la perfection»

Il y a un livre daté à la fin du 1er et au début du 2ème siècle, intitulé «Didachi» (enseignement des 12 Apô­tres) ; le 7ème chapitre comprenne les actes ecclésiasti­ques. 11 y est écrit: «Que vous soyez baptisés au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit».

Dans la première apologie de Justin (61.3), un phi­losophe et martyr chrétien, vécu au milieu du 2ème siè­cle, est écrit: «les chrétiens font le mystère du baptême dans leau au nom de notre Père et Maître Dieu, de notre Sauveur Jésus-Christ et du Saint-Esprit».

Il y a aussi d'autres témoignages très anciens con­cernant le baptême de notre Eglise»

il y a également dans le Nouveau Testament des phrases disant que le baptême se faisait «au nom de Jésus- Christ» ou «au nom du Seigneur Jésus» etc. Le sens de ces phrases n'est pas comme les hérétiques le comprennent, mais comme saint Jean Damascène, le premier doctrinal de notre Eglise, exactement le dé­clare: «Le baptême au nom du Christ signifie la foi du baptisant au Christ et à son Evangile.

D'ailleurs, la phrase «le baptême au nom du Christ» est rapportée pour bien être discerné du baptême de saint Jean et celui de Moïse.

Le baptême de saint Jean tout comme le baptême de Moïse ne se faisait pas au nom de Jean, ni de Moïse, mais les hommes acceptaient le baptême en croyant à leur prédication et en obéissant à leurs paroles»

Par conséquent, la phrase : «au nom de Jésus-Christ» ne signifie pas que les hommes se baptisaient en invoquant tout simplement le nom de Jésus-Christ, mais qu'ils se baptisaient selon le commandement de Jésus, en acceptant pleinement son enseignement et en croyant entièrement en Lui.

En outre5 selon le 50ème canon (règle) des saints Apôtres, le prêtre ou f Evêque qui célébrera autrement le mystère du baptême serait dégradé.

 

QUESTION 41. «Comment les Apôtres du Sei­gneur parvenaient-ils à convaincre ses offenseurs?»

RÉPONSE: Les saints Apôtres menaient un combat spirituel afin de répandre l’Evangile du Christ, d'éclai­rer le monde et de le sauver par la grâce salvatrice' du Christ.

Comme leur combat était spirituel de la même fa­çon leurs moyens étaient aussi spirituels et parmi eux la Vérité, accompagnée de leurs miracles surprenantes et leur sainteté.

Ils vainquaient selon la promesse et la prophétie de Jésus-Christ. Etant donné cette victoire, elle est la final de ce combat spirituel, qui a commencé par le Christ et en suite par les Apôtres et leurs successeurs, les saints Pères théophores, c'est-à-dire l’Eglise. Essentiel­lement, les combats de notre Eglise sont des combats du Christ. «Le Christ est parti en vainqueur et pour vaincre» comme il est écrit dans le livre d'Apocalypse (6.2).

 

QUESTION 42. «Les parents pardonnent leurs enfants quand ils se comportent mal Pourquoi Dieu n'a-t-il pas pardonné Adam et Eve pour leur déso­béissance?

Pourquoi Dieu tout en utilisant su farce r’a-t-il pas empêché le serpent d'amener Eve à commettre h péché originel?»

REPONSE: Les premiers hommes avaient trans­gressé le commandement concret de leur Créateur. Dieu leur avait prévenu les conséquences des leurs gestions. Les premiers hommes n'avaient pas deman­dé pardon à Dieu, mais par contre ils avaient prétendu des excuses.

Les parents pardonnent leurs enfants mais en même temps ils les forment et ils les punissent. Dieu avait fait exactement la même chose.

D'ailleurs, les commandements divins sont des lois; des lois morales comme exactement ce sont les lois physiques. Les transgresseurs des lois physiques se sont immédiatement punis. Similairement se passe avec les transgresseurs des lois morales.

Par exemple, si quelqu'un tombe d'une hauteur considérable, ignorant la gravité, qu'est-ce qui se pas­se? Si quelqu'un met sa main dans le feu? Si quelqu'un boit du poison?

Si quelqu'un transgresse les commandements di­vins, est immoral5 il ment, calomnie il doit supporter les conséquences des ses gestions.

Avant la naissance du Christ chaque transgression et désobéissance étaient impartialement punies.

La mise en œuvre de la grâce et du pardon pour les pénitents commence après le sacrifice de Jésus sur la Croix.

Dieu en punissant les premiers hommes a prouvé qu'il est Bon mais aussi Juste. Les hommes doivent ap­prendre qu'il faut obéir aux commandements divins» La punition des premiers hommes sest transformée à un exemple vivant, pour que les hommes soient bien sermonnés.

D'ailleurs, 1 expulsion des premiers hommes du jar­din d'Éden était un châtiment mais en même temps il était aussi un amour divin, parce qu'il avait empêché Adam et Eve de manger le fruit de l’arbre qui donne­rait de rimmortalité au mal et c'est ainsi que la malé­diction serait limité dans le temps et le mal ne serait pas éternel

De fautre côté, il n'avait jamais abandonné les trans-gresseurs et il avait désigné le plan de la réhabilitation par le sacrifice de Jésus-Christ. Après avoir été réalisé3 la réhabilitation n'aurait lieu plus dans un paradis ter­restre mais dans un Paradis incommensurablement meilleur. Dieu a mené fhomme non seulement à la situation avant la chute, mais encore plus haut, à la déification; dans le Paradis céleste.

Dieu n'a pas encombré le serpent (le diable qui agit en configurant le serpent), de tenter Ève? parce qu'il en voudrait mettre à fépreuve fhomme, sa disposition et sa volonté.

Adam et Eve, étant dotés par Dieu avec liberté et bon sens, ont eu l’habilité soit de bien accomplir, soit de bien éviter et résister au péché; voir il était plus fa­cile d’béir à Dieu. Malgré tout ils étaient tombés dans «le péché originel».

Quand Dieu avait crée l’homme, il ne construisait pas un robot. il créait un être libre et en bon sens; logique et libre avec le droit d'autodétermination et du choix. Malheureusement, fhomme n'a pas choisi l’obéissance et la dépendance de son Bon Créateur et il avait succombé aux résultats de son mauvais choix.

Vous allez y penser peut-être: «la transgression était petite et la punition grave».

Mais je vous répondrais: «Le commandement était facile, sa réalisation était aussi aisée et la récompense serait grande».

En apprenant les souffrances des premiers hommes il faut bien les évaluer. Leur histoire est un exemple éminent pour nous. Prenez garde pour ne pas perdre le second Paradis. Il n'y a aucun espoir pour un troi­sième Paradis!

 

Lo 43ème question se réfère au passage de saint Jean 5.22-25.

QUESTION 43. «Le père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils (verset 22), afin que tous l’onorent le Fils comme ifs honorent le Père. Ce­lui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l’aenvoyé (verset 23). En vérité, en vérité, je vous le dîs, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie (verset 24), En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient -et c'est maintenant- ou les morts entendront la voix du Fils de Dieu (verset 25).

Alors, quelle est la valeur et le rôle des anges et des saints dans notre foi à Dieu et notre salut?»

 

RÉPONSE: En effet, le Père a désigné son Fils Sauveur et Rédempteur des hommes. Le Fils qui est en communion absolue de volonté et de puissance avec son Père et le Saint-Esprit agit pour la rédemption, le salut, et la déification des fidèles. Dans ce rôle il est irremplaçable. Les paroles de saint Pierre prononcées devant le concile juif sont en vigueur: «Le salut, pro­mis par le Christ, ne se trouve en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes ou les anges, par lequel nous devions être sauvés» (Actes 4.12).

Alors, quel est le rôle des anges et des saints en ce qui concerne notre salut?

Leur rôle est auxiliaire. Les anges et les saints ne sont pas indispensables. S'ils n'existaient pas notre sa­lut par le Christ serait également possible.

Par exemple: nous sommes malades ou gravement blessés et nous avons besoin d'un docteur. S’il n'y a pas du tout d'infirmiers, le docteur peut faire tout seul le traitement; par contre les infirmiers aident le docteur à sa tâche.

Saint Paul écrit: les anges sont «des esprits au ser­vice de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut» (Hébreux 1.14).

En ce qui concerne les saints, je vous mentionnerai deux exemples:

i) Corneille le centurion demandait à Dieu son salut en priant, en jeûnant et en faisant des charités. Dieu ne lui donna pas directement de réponse mais il envoya un ange afin de lui satisfaire ses demandes,. En plus, fange pourrait bien lui expliquer, mais il ne fa pas fait, tout en lui incitant à s'adresser à saint Pierre.

Donc, cest le Christ qui donne le salut mais il ac­cepte également la coopération des saints et des anges (Actes 10).

ii) Saint Paul au 3ème chapitre de l’Epître aux Corin­thiens mentionne le rôle de serviteurs de l’Evangile de Dieu en disant:

«C'est moi qui ai planté, cest Àpollos qui a arrosé; mais cest Dieu qui fait croître la plante5 qui mène no­tre salut».

Alors l’Apôtre continue: celui qui plante et celui qui arrose ne font rien, mais cest Dieu qui fait croître la plante. Seulement Lui est le tout.

Cependant saint Paul appelle soi-même et les autres serviteurs de f Evangile «ouvriers de Dieu» (1 Corinthiens 3.9).

Le même Apôtre écrit que «c'est le Christ qui a don­né les uns comme apôtres, les autres comme prophè­tes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs5 pour le perfectionnement des saints. Cela en vue de l’œuvre du service et de l’édifica­tion du corps du Christ» (Éphésiens 4.11-12).

Conclusion: Le Seigneur Jésus-Christ est le seul Rédempteur, Sauveur et Juge de tous, consubstantiel au Père et gloriié avec Lui et le Saint-Esprit; les anges et les Saints sont simplement des «esprits liturgiques» et ses collaborateurs.

 

QUESTION 44» «Les versets 2(fme-23ème du 12ème chapitre de l’Evangile selon saint Jean se réfèrent aux efforts des Grecs d'approcher Jésus.

Alors, je demande:

i) Cela était la première ouverture du Christ en-vers les Grecs?

iï) Quels étaient ces premiers Grecs qui étaient ve­nus pour fêter à Jérusalem?

iîî) Ces Grecs ont constitué la base de fOrthodoxie contemporaine?

iv) Pourquoi appellent-ils leur institution «Eglise Orthodoxe»? Quelle est sa signification et quelles sont ses perspectives pour le futur?»

REPONSE: i) Tout d'abord, on ne peut pas parler d'une «ouverture de l’Église» parce que le début de no­tre Eglise à partir de la Sainte Pentecôte. L’événement, auquel vous vous référez, a ee lieu avant le chemin de Croix du Christ.

En plus, on ne peut pas parler d'une «ouverture de l’Église» envers les Grecs parce quêtaient les Grecs qui vint au Christ et non pas le Christ et ses disciples aux Grecs.

ii) Quelles étaient les Grecs de févénement? Cela on ne peut pas le connaître.

Il est sûr qu'ils vinrent à Jérusalem afin de proster­ner pendant le Pâques des Hébreux comme des mil­liers des Juifs» des iconolâtres et des prosélytes. Le seul texte écrit qui nous en informe est le Evangile selon saint Jean; un texte historique tout à fait digne de foi.

iii) Le terme «Orthodoxie» n'est pas encore men­tionné, ii en résulta après 1 apparition des hérésies bien organisée.

iv) Le mot «Orthodoxie» est grecque et signifie la foi correcte. Si on dit «Orthodoxie» ou «Eglise» c'est à peu près la même chose. Car, l’Eglise est «la colonne et l’appui de la vérité» (1 Tîmothêe 3.15) et par con­séquence de l’Orthodoxie. Dans cette Église il n'y a même pas des traces d'erreur et de f’illusion. Encore, «Orthodoxie» signifie l’ Eglise qui diachroniquement croix la vérité, les choses corrects et c'est exactement cela quelle enseigne.

En ce qui concerne le futur de l’Orthodoxie, il est le même avec celui de l’Eglise» le même avec le futur de la vérité qui se disparaîtra avec la fin du temps.

 

QUESTION 45, 1) Comment pourrait-je avoir quelques documents écrits concernant la vie de nos Saints et la doctrine de notre Eglîse ?

2) Pourquoi l’Eglise Grecque et l’Eglise Catholi­que -Roméo sont séparées et quand cette séparation a eu lieu?

3) Pourquoi notre Seigneur Jésus-Christ avait donné confiance à l’Apôtre Paul de façon qu'il lui dit: «Tu es pierre sur laquelle je bâtirai mon Eglise?»

REPONSE: i) En ce qui concerne les textes authen­tiques qui parlent pour la vie et la fin de nos saints? ainsi que pour la doctrine de notre Eglise Vous pou­vez vous informez par votre Evêque et les prêtres.

Toute fois, si vous trouveriez le Synaxaire de nos saints lisez-le. Il s'agit d'un trésor. Il y a aussi d autres livres comme «La doctrine de l’Eglise Orthodoxe», «Je crois» concernant la doctrine de notre Eglise qui peu­vent bien vous orienter,

ii) En ce qui concerne «l’ Eglise Grecque», Congo­laise, Russe ou Serbe appelées comme cela justement pour les distinguer selon le local où elles sont instal­lées.

Sinon, l’Eglise est Unie comme le «corps» de notre Christ est un. Si quelques-uns séparèrent l’Eglise pen­dant le XIème siècle (la séparation essentiellement com­mença par le IXème siècle) cela ne signifie pas qubn a deux, trois ou plusieurs Église. L’Eglise continue à être une. Mais le problème qui est posé est: dans quelle Eglise la vérité est-elle contenue?

La vérité est contenue dans celle Eglise qui garde sa foi sans alternations et sans adjonctions tout en main­tenant la tradition et la vie Apostolique, de l’Eglise unie des huit premiers siècles. Alors, quelle est cette Eglise? Cherchez que vous la trouviez. Quand vous la trouverez vous y allez que vous rejoigniez avec elle pour finalement bien vous sauver.

iii) En ce qui concerne votre troisième question: «Pourquoi notre Seigneur Jésus-Christ fit confiance à l’Apôtre afin de lui dire qu'il est la pierre sur laquelle il bâtirai son Eglise», premièrement vous vous trompez sur le nom de l’Apôtre. Ce n'était pas saint Paul mais saint Pierre.

Deuxièmement les paroles du Christ ne sont pas adressées personnellement à saint Pierre mais à sa confession pour le Christ qui était la suivante: «Tu es le Christ, le Fils de Dieu vivant». Il. s'agit d'une con­fession de la divinité de Jésus-Christ. Sur cette confes­sion de la divinité du Christ est bâtit son Eglise.

Encore plus, ce n'était pas saint Pierre lui-même qui avait découvert cette confession mais c'était le Père céleste qui lui la révélé.

En ce qui concerne les paroles du Christ dites après la confession de saint Pierre (qui sont mal interprétés par les Catholique-Romains) pour des clefs du Royau­me des Cieux et pour le pouvoir de Pierre de pardon­ner ou de ne pas pardonner les péchés des hommes, il s agit d'un pouvoir que Dieu donna à tous ses Apôtres.

Lisez attentivement le passage dans l’Evangile selon saint Marc 16. 13-20, ainsi que 13.13 où le Christ uti­lise exactement les mêmes mots et il donne ce pouvoir à tous les Apôtres de pardonner ou de ne pas pardon­ner les péchés des hommes.

 

QUESTION 46, «i) Quelle était la vie de faveugle­tte et de ses parents après sa guêrïsên par le Christf -ils fidèles à leur bienfaiteur?

M) Pourquoi cêlèbre-t-on la mémoire de quelques miracles du Seigneur après sa Résurrection?

ïîï) Aux icônes des nos Saints il y a une couronne de gloire autour de leur visage. Qu'est- ce que veut dire cela?

iv) Pourquoi la Sainte Liturgie n'est-elle pas trans­mise à la radio?

REPONSE: i) Les quatre Evangiles ne nous don­nent pas une réponse à cette question, ni la Sacrée Tradition nous informe sur ce point non plus.

Il est raisonnable de supposer que l’aveugle était resté fidèle et reconnaissant envers Jésus-Christ,

Ses parents devant la manie des adversaires du Christ des Juifs, ils ne refusèrent pas le Christ, mais ils ne le confessèrent pas comme il faudrait.

Mais, leur fils guérit avait démontré sa fermeté et insistance à sa confession pour Jésus, en se contrariant avec les leaders de son peuple. Ils sont arrivés même au point de févincer loin deux et peut-être de la synagogue conformément à leur décision d'expulser de la synagogue quiconque confessera le Christ comme Messie.

Notez que cet aveugle guérit était le premier con­fesseur du Christ dans l’histoire Ecclésiastique et le premier qui était persécuté pour cette raison. Cet événement est la première rupture publique entre la synagogue et l’ Eglise du Christ. Le courage et la fran­chise de cet homme est devenu un exemple pour tous les confesseurs dans les siècles suivants,

Prenez aussi en compte févénement qui a suivi après la guérison de faveugle-né narré par l’Evangé-liste Saint Jean (9.35): quand Jésus le rencontra et il lui demanda «Crois-tu au Fils de f homme» il lui répon­dit «Je crois, Seigneur» et il 1 avait adoré.

Après cela on peut évidement conclure que l’aveu­gle devint un prêcheur éminent, en plus après les évé­nements de sa Résurrection, de son Ascension et de 1 opération du Saint-Esprit 50 jours après sa Résurrec­tion.

ii) A la mémoire et à la célébration des miracles de Jésus on ne prend pas en compte fordre chronologi­que. On donne d'importance au bénéfice spirituel tiré par ces événements.

iii) La couronne autour du visage des saints sym­bolise l’illumination, la grâce5 la gloire avec laquelle le Christ couronne ses saints.

Dans un cas seulement la couronne de la gloire forme une croix; C'est le cas du vidage du Christ en nous souvenant le rôle du rédempteur du genre hu­main ainsi que son martyre sur la croix.

Si vous faîtes plus d'attention, vous allez vois sur la

couronne de la gloire du Christ le mot grec «O ON» qui veut dire «ce qui existe».

iv) On ne diffuse pas la Divine Liturgie à notre Radio à cause de la sainteté du mystère de la Sainte Eucharistie, que nous célébrons pendant la Divine Li­turgie. Dans des pays où il y a beaucoup d'orthodoxes, comme en Grèce, on la diffuse en vue de faciliter les malades, les hommes âgés etc.

 

QUESTION 47, «Le synaxaïre de saints de l’Êglise Orthodoxe est très émouvant et très fascinant Tou­tefois,

1) Pourquoi les événements de la sanctification dans le synaxaire sont-ils toujours très vieilles? Cela, ne sont-ils plus possibles à nos purs?

2) Faut-il se sacrifier et être persécuté jusqu'à mort pour se sanctifier?

3) Après combien d'années peut-on relever la sainteté d'un homme?

4) Ya-t-il des cas d’hommes noirs qui après êvangélisation de l’Orthodoxie en Afrique étaient deve­nus des saints?

RÉPONSE: Vraiment, le synaxaire des saints de notre Eglise est le livre le plus didactique, après la Bi­ble. Il nous présente les exemples des hommes de Dieu qui appliquent les paroles de saint Paul (Hébreux 13.7) «Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont an­noncé la parole de Dieu; considérez fissue de leur vie et imitez leur foi».

En ce qui concerne votre question: «Pourquoi les histoires des saints dans le synaxaire sont-elles tou­jours très vieilles?» et qu'il ne sont plus possibles dans nos jours» je vous dis que votre question ne reflète pas la réalité. Il n'est pas du tout vrai de prétendre que les saints et la sainteté appartiennent au passé et qu'il n'y a pas de saints dans nos  jours.

Si on prétendait une telle allégation, cela signifie qu'aujourd'hui le Christ a perdu sa force, Il n'influen­ce pas, Il n'inspire pas, Il n'anime pas. Donc, l’Eglise a succombé à la loi de fusure, elle s'était altéré par le passage du temps. Maintenant, elle vaut seulement pour fhistoire et le muséum.

Hélas! Cela n'est pas du tout vrai!

Dans notre Eglise, on vit dans la sainteté comme on respire fair. La sainteté pour nous est notre haleine et notre respiration. Celle-ci est le climat de notre Eglise. Nous ressentons le souffle de nos saints. Nous sentons leur chaleur. Le sang de millions de martyrs chrétiens du régime communiste n'est pas encore séché.

A nos jours, il y a des milliers d'hommes qui vivent dans l’obéissance du Christ et conforment leur vie aux saintes règles de l’Evangile.

Bien entendu, on n'y compte pas les saints et les ascètes qui vivent dans les monastères, loin de nos sociétés contemporaines et qui font des efforts à se sanc­tifier; on n'y compte non plus les missionnaires qui travaillent avec un enthousiasme et un zèle compara­ble à ce des premiers chrétiens, en sacrifiant leur plai­sir et quelques fois même leur droits humains pour la gloire du Christ et pour le bien d'autres hommes.

Je pense à tous les jeunes qui vivent dans la pureté et dans la sagesse malgré les tentations de nos sociétés amoralistes. Je pense aussi à tous les chefs de la famille qui élèvent leurs enfants en travaillant honnêtement, sans voier5 sans dire des mensonges parce que c'est la volonté de Dieu. Je veux dire tous ceux qui croient sé­rieusement et profondément au Christ en étant prêts même pour un décès de martyre,

Àlors5 où sont-ils ces hommes? Us sont partout, à côté de nous.

Combien sont-ils?

Personne ne peut savoir parce qu'ils ne portent pas de vêtements différents5 ils ne parlent pas une langue différente, ils ne sont pas marqué afin de les reconnaî­tre. Il ne faut pas qu'ils divulguent leurs vertus. Pour­tant, on peut sentir leur parfum en les approchant et en les découvrant,

C'est exactement le cas de lame et du corps. On ne peut pas voir l’âme, mais c'est elle qui maintient le corps en vie.

Les saints sont la lumière dans l’obscurité. Ils sont le sel du monde, cest pourquoi que la société humaine ne pourrit pas.

Malheureusement, tous les hommes ne sont pas chrétiens, même non pas la minorité. Les diamants ne sont pas si nombreux comme les pierres, mais II y en a beaucoup et ils sont secrets. I’or et tous les objets pré­cieux sont secrets de façon qu'on ignore leur existence; or, on ne peut pas nier leur existence. Il faut seulement chercher pour les trouver.

Bien entendu, il faudrait que tous les chrétiens de­viennent des saints dès le premier jour de leur purifi­cation et de leur sanctification dans les eaux sacrées des fonds baptismaux, de cette façon, ceux qui obser­veront leur vie, ils devront de changer et corriger for­bite de leur vie tout en glorifiant notre Père Céleste.

il en faudrait, mais ce n'est pas du tout le cas. Mal­heureusement, la majorité d'hommes se comportent autrement. Saint Jean Chrysostome note en se plai­gnant: «Hélas, les hommes qui n'appartiennent pas à l’Eglise observent nos vies condamnables et nos âmes matérialisées. Ils observent que nous recherchons plus l’argent queux; que nous ayons de la peur pour le mort comme exactement eux et quelques fois encore plus; que nous aspirions pour les maladies et que nous re­cherchions la gloire et l’honneur comme eux; or, com­ment les infidèles pourront-ils croire en regardant no­tre exemple ? De nos miracles? Ils ne se passent pas. De nos bonnes relations? On n'en fait plus. De notre amour? Il a disparu»,

Alors, avec une telle situation et un tel comporte­ment de plusieurs chrétiens, il est logique de poser la question: «Pourquoi les histoires de saints sont-elles toujours très veilles dans fhistoire?» Ou bien pire, on constate la réalisation de la parole divine qu'un pro­phète prédit: «car le nom de Dieu est à cause de vous blasphémer parmi les païens».

Pourtant, la sainteté et les saints ne sont pas une parenthèse ou une exception, mais leurs actes et leur vie existe diachroniquement dans notre Eglise et si on niait ce fait on ne pourrait pas s approcher la vérité.

A votre demande « faut-il quelqu'un se sacrifier et être persécuté jusqu'à la mort pour se sanctifier?» la réponse est la suivante:

La persécution d'un fidèle pour sa foi et encore plus son sacrifice pour le Christ devrait constituer le désir de chaque fidèle. Pourtant, cela représente une offre et un don octroyé par Dieu.

Il est aussi écrit: «car il vous a été fait la grâce non seulement de croire en Christ, mais encore de souffrir pour Lui» (Philémon 1.29).

L’homme devient agréable a Dieu et II lui donne comme une offrande la gloire du martyre; or, il faut aussi dire que le sacrifice du martyre est une tribu-lation et une tentation à cause de la forte douleur du martyre, de la fragilité et de la défaillance humaine du martyr. Mais soyez bien prudents; que personne ne tombe de lui-même à la tentation du martyre. Il y a toujours de risques de ne pas le supporter et au lieu de devenir martyr du Christ, d'aboutir à un traître de lui.

Le Seigneur nous a recommandé de dire à nos priè­res «Ne nous induis pas en tentation». Pourtant, si une tentation arrive le fidèle doit endurer courageusement les tribulations. Le Seigneur, qui permit la tribulation, encouragera le martyr comme il en principe fait sans exception.

Il faut aussi connaître que fobéissance aux com­mandements de l’Evangile, la croyance en Dieu ainsi que la vie en conformité de la volonté divine constitue une sorte de martyre continu pour le Christ appelé martyre de conscience et cette sorte de martyre nous pouvons lavoir tous.

Vous demandez: «Après combien d’années peut-on comprendre la sainteté d'un homme?»

Ce temps n'est pas déterminé. Peut-être tout de sui­te, peut-être après un peu du temps, peut-être tardive­ment, peut-être qu'on va jamais connaître la vie sainte d'un homme. Mais cela n'a pas d'importance.

Pour un saint» ce qui est très important est d'être vraiment saint et de non pas apparaître saint. D'ailleurs, c'est vrai que les saints qui existent aujourd'hui sont beaucoup plus de ceux qui sont officiellement recon­nus.

D'ailleurs aucun saint ne restera pas inconnu pour toujours parce que Dieu le connaît et pendant le grand jour de son Seconde Avènement Il le révélera et Il le glorifiera.

Quelques saints Dieu les dévoile aux hommes pen­dant leur vie, non pas tellement pour les glorifier mais pour démontrer leur vie et leur fin exemple d'imita­tion, de consolation et de fortification pour les incré­dules.

Pour votre dernière question je voudrais vous dire que la terre africaine a donné plusieurs saints, confes­seurs et martyrs dans notre Sainte Eglise et il conti­nuera à donner dans avenir.

Nos synaxaires mentionnent plusieurs saints afri­cains. Il ne pourrait pas se passer autrement. Les afri­cains sont aussi des hommes susceptibles de vertus, de sainteté. Cependant, d'un point de vue ils ont l’avan­tage de vivre dans un pays non pas encore influencés par la corruption du monde européen et américain; par contre appartient à l’Eglise orthodoxe, l’atelier de la sainteté.

 

QUESTION 48. 1) À quoi bon du Mystère de l’Eucharistie pour les fidèles?

2) Combien défais la semaine, le mois ou l’année un Chrétien peut-il se communier?

3) La préparation du pain et du vin destiné du Mystère de l’Eucharistie a-t-elle un rite concret?

4) Selon de l’Evangile saint Jean (6A4) que «Nul ne peut venir à moi si le Père qui m'a envoyé ne l’attire; et je le ressusciterai au dernier jour», alors on peut prétendre que le Dieu désigna les hommes pré­destinés à sauver et ceux qui ne sont pas? Dans ce cadre là, comment peut-on savoir la catégorie dans laquelle on appartiennt?

5) Alors, de quel type d'homme Jésus parle-t-il quand Il dit: «Ce n'est pas que personne ait vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu; lui, il a vu le Père» (Jean 6. 46)?»

REPONSE: La première question est plutôt vague, pourtant, on pourrait donner une réponse.

1) Tous les Offices et les Mystères de notre Eglise aident spirituellement les fidèles, au niveau de f âme et au niveau aussi du corps.

Le Mystère de la Sainte Eucharisties le suprême Mystère de notre Eglise, est une commémoration, ou plutôt une représentation réelle du Mystère célébré par le Seigneur Jésus-Christ à l’étage supérieur dans une maison à Jérusalem, la soirée de Jeudi Saint. Ce Mystère tout en opérant f union des fidèles participants à ceci, avec Dieu a fattribut mystique de sauver, de sanctifier et de transmettre la divinité dans leurs âmes, tout également en exerçant une influence sur le corps du fidèle. Le Mystère surnaturel purifie et sanctifie aussi le corps tout en lui offrant l’euphorie voir quelques fois il le guérit.

2) Les fidèles doivent se communier à chaque Di­vine Liturgie. D'ailleurs elle s’père pour cette raison, or cela est une chose possible et souhaitable il n'est pas réalisable à cause de nos péchés,

Donc, la fréquence de la participation à la sainte communion est réglée par le discret et habile confes­seur tout en évaluant notre progrès spirituel et moral après une confession franche.

3) Chaque chose dévouée à un usage saint il faut être le plus propre et le plus fin qu'on possède. Cela est plus impératif pour le cas du pain et du vin destiné à la célébration du Mystère de l’Eucharistie.

Si on ne fait pas attention ou par pingrerie on of­frira les plus pauvres et les pires au Dieu, on risque de subir les passions du fratricide Gain, le sacrifice du­quel n'était pas accepté par le Dieu.

4) Faspect de la destination absolue des hommes (quelques-uns sont prédestinés pour le paradis et quel­ques autres pour fenfer) est rejetable par notre Eglise, parce qu'il heurte à fidée de la liberté humaine et à la justice divine.

Apparemment, ceux qui suivent la doctrine de la destination absolue mal interprètent quelques passages de la Bible.

«Dieu souhaite le salut de tout le monde» et pour cela il avait donné son Fils unique, afin qu'il ne périsse pas, s'il croit en Lui mais qu'il ait la vie éternelle.

Pourtant, tous les hommes ne répondent pas po­sitivement à cette envie divine. Il y a des hommes qui en utilisant mal leur liberté et la libre disposition de soi-même ils refusent la proposition philanthrope de Dieu tout en refusant la grâce et en attirant la colère de Dieu.

Un jour, ces hommes se ressusciteront mais non pas pour jouir la gloire et les bénédictions divines avec leur corps mais pour qu'ils soient jugés et con­damnés.

Alorss à quelle catégorie appartenons-nous? Aux hommes vertueux qui hériteront le Royaume des Cieux où aux autres qui iront à fenfer?

Cela nous est totalement inconnu. Nous n'avons pas des traces précises.

Le Seigneur n'a jamais dit que les infaillibles, les ri­ches et les sages seront sauvés, mais ceux qui croient à Sa divinité, à son Evangile très Saint; ceux qui sont des membres actifs de son Eglise unique et sainte et ils participent dignement à ses Mystères; ceux qui aiment plus le Christ que d'autres choses et ceux qu'ils ob­servent ses commandements. Alors ces hommes sont déjà dans son Royaume, mais il en faut du temps. Cest exactement le cas d'un embryon qui est dans le ventre de sa mère et bientôt la mère engendra un enfant. Seulement il en faut du temps.

Si l’enfant n'est pas conçu ou si le fœtus est mort dans le ventre de sa mère» autrement dit si quelqu'un se divisera de l’Eglise et il deviendra un. hérétique, alors il sera avorté comme le fœtus et il ne verra jamais la lumière de la vie éternelle et du bonheur céleste.

Enfin en ce qui concerne votre cinquième question je vous réponds selon l’Evangile de saint Jean (6.46). Dans ce passage Christ parle de l’homme qui accepte fappellation mystique et intime du Dieu Père vers le Fils et ayant enseigné par Dieu, il vient vers le Mes­sie-Christ qui le ressuscitera et le glorifiera pendant le dernier jour du Jugement (Jean 44-46).

 

QUESTION 49. «Quelles doivent être les relations parmi les parents et les enfants qui commencent leur propre famille?»

REPONSE: Dieu, prononcé via la Bible, donne des conseilles précis pour régler le comportement et la cohabitation régulière et heureuse des hommes. Avec l’observation exacte et fapplication des commande­ments divines on peut éviter les disputes, les désac-cords, et les difficultés de la vie familiale.

i) Les enfants doivent respecter et honorer leurs pa­rents. Ceci est la cinquième des dix commandements. Si les enfants suivent ce commandement ils sont bénis par le Dieu et ils auront de la longévité (Exode 20.12). Pour les enfants irrespectueux punitions graves et même la punition capitale sont prévus dans la Bible»

Saint Paul, en se prononçant sur ce sujet, dit: «En­fants, obéissez à vos parents selon le Seigneur, car cela est juste», c'est-à-dire qu'il faut obéir aux instructions et à la volonté des parents si elles sont en accord avec les commandements divins (Éphésiens 6.1).

ii) Ce droit des parents ne peut dans aucun cas justifier l’autoritarisme et ia tyrannie. Il faut que les parents se comportent avec tendresse et discrètement aux enfants sans les provoquer colère et agacement (Éphésiens 6.4, Colossïens 3.21).

Les enfants ne sont pas une propriété des parents. Les enfants appartiennent au Dieu et ils sont Ses icô­nes. Les parents ont la responsabilité du soin, de l’ali­mentation, de l’élévation et de ia culture des enfants.

Quand les enfants arrivent à âge de se marier, les relations avec leurs parents doivent se réviser.

iii) Pour ia recherche et le choix de la nouvelle con­jointe ou du nouveau conjoint les parents ont seule­ment un rôle consultatif comme un devoir et dette de­vant eux. C'est fenfant qui dit le dernier mot pour ce choix. Le fil ou la fille doit entendre et donner fatten­tion appropriée aux conseilles de ses parents, ainsi que les respecter. Enfin, si fenfant fera un choix différent à cet de ses parents, il a ia responsabilité de son choix parce qu'avec cette femme où cet homme il vivra jus­qu'à la fin de sa vie et après le décès de ses parents. Les conseilles des parents pour le choix de la conjointe ou du conjoint ne doit pas avoir un motif économique  (en ce qui concerne les héritages) parce que le maria­ge nest pas une affaire commerciale, mais la création d'une nouvelle famille,

Pour leur choix les enfants ne doivent pas avoir comme motivation la beauté, l’intelligence et la richesse mais la vertu et le bon caractère de leur conjoint(e).

iv) Les parents doivent aider le nouveau couple pour la création de leur famille et non pas les forcer avec des exigences économiques et matérielles. Quel­que fois d'autres membres de la famille ont aussi des exigences matérielles en chargeant insupportable-ment les nouveaux mariés. Cela est une mauvaise ha­bitude de notre pays. Dans d autres pays les parents et les membres de la famille aident les nouveaux mariés en les offrants des cadeaux afin de les faciliter au com­mencement de la création de leur famille et de leur nouvelle maison,

Les parents de notre pays doivent faire attention aux paroles du Saint l’Esprit divin exprimés par saint Paul: «Ce nest pas, en effet, aux enfant à amasser pour leur parents, mais aux parents pour leur enfants» (2 Corinthiens 12.14).

v) Les enfants créèrent leur propre famille. Alors, quelle sera leur relation avec leurs parents?

Au premier livre de la Bible, (Genèse 1.27, 2,24), Dieu présente Eve à Adam et en suite le dernier dit: «En faveur d'elle l’homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair».

Les paroles d'Adam était prophétiques et inspirés par le Dieu parce que Adam et Eve navait ni mère, ni père. Ces paroles avaient une validité absolue. Jésus-Christ avait répété ces paroles pendant son prêche à Judée5 tout en ajoutant aux paroles d'Adam une im­portance divine (Matthieu 19.5).

Alors, quel était-elle la signification de ces paro­les?

a)  L’homme et la femme en se mariant joignent une relation et un lien plus fort que celui qu'ils avaient avec leurs parents.

Entre les parents et les enfants il y a le premier de­gré de parenté, alors qu'entre le couple il n'y a pas de degré de parenté car ils sont une seule chair. Il n'y a pas de relation plus proche et plus étroite que celle-ci.

b)  Le nouveau couple quittera ses parents et il va créer la nouvelle famille.

Cela ne veut pas dire que le respect et l’honneur des enfants pour ses parents s'abolie. Bien plus œia il ne faut pas avoir haine et répulsion pour les parents. Cest tout à fait le contraire qu'il faut avoir. Le com­mandement divin d'honorer les parents est toujours valide. Ce qui change cest que famour d'enfants pour leurs-parents se déplace à la conjointe ou au conjoint.

Celui qui riaime pas, n'honore pas et ne prends pas soin de ses parents, il a renié la foi et il est pire qu'un infidèle (1 Tîmothée 5.8). 11 est pire même des animaux sauvages parce qu'on constate que même les animaux expriment leur tendresse envers ses parents.

c) Cela pratiquement veut dire que les parents doivent respecter la nouvelle famille de leur enfant, ils doivent respecter leur autonomie et il ne faut pas autoritairement intervenir. Quelques parents arrivent même à séparer le couple. Cela constitue un péché grave, parce qu'ils séparent le couple uni par le Dieu ainsi que le Mystère du mariage et ils seront austère» ment punis pour leur acte. Leur intervention doit être conciliante, unitive, af­fectueuse.

Les parents ont le devoir et le droit de donner des conseils selon la volonté divine à leurs enfants. Pour­tant, ils n'ont pas le droit d'exercer leur autorité pres­sante et oppressive sur leurs enfants comme quand ils furent petits et ils ne pouvaient pas décider tous seuls.

 

QUESTION 50. «Quelle est la position de la Bible concernant l’habitude de la circoncision?»

RÉPONSE: Alors, vous me demandez pour la cir­concision! (Circoncision est l’excision totale ou partielle du prépuce).

Tout d'abord, il faut corriger la formulation de la question. La circoncision est présentée comme une «habitude», pourtant cella est faute. La circoncision au début fut une chose d'importance significative pour la foi. Le commandement de la circoncision était donné par le Dieu à Abraham. Dieu avait insisté avec fermetéà fobservation de ce commandement à tel point que celui qui ne se circoncisait pas il faudrait mourir (Ge­nèse 17.9-14).

Ici en République Démocratique du Congo il y a plusieurs traditions. Par exemple il y a la cuisine ré­gionale traditionnelle, des vêtements traditionnels,une coiffure traditionnelle. La religion est indifférente à legard toutes ces traditions. Les Congolais peuvent garder tout cela ou les charger selon leur opinion.

Le fait de marquer le front avec un fer brûlant par exemple semble d'être une tradition cependant cet acte est lié à la magie. Dans ce cas là, cet acte tradi­tionnel nest pas indifférent et il faut arrêter le faire.

La même chose justement est la circoncision. C est un acte indifférent. Saint Paul écrit: «La circoncision nest rien, et F incirconcision nest rien parce que cela n'a rien à faire avec notre salut. C est fobservation des commande-ments de Dieu qui compte» (1 Corinthiens 7.19).

C'est pourquoi que saint Paul écrit: «Quelqu'un a-t-il été appelé dans la foi chrétienne étant circoncis, qu'il demeure circoncis; quelqu'un a-t-il été appelé étant incirconcis» qu'il ne se fasse pas circoncire» ( 1 Corinthiens 7.18).

Si quelqu'un insiste sur la circoncision, en la con­sidérant nécessaire pour notre salut, il est dans fer­reur, la plus profonde. Il sous-estime la puissance ré­demptrice du Sang du Christ et la valeur salutaire du Mystère du Baptême. Cet homme sera circoncis maisil perdra la rédemption en Christ et par le Christ, ainsi que sa sanctification.

«Voici: moi Paul3 je vous dis que, si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira de rien», saint Paul écrit à son Epître aux Galates (5.2),

Vous préférez d'être circoncis3 alors vous perdez la grâce divine. Si vous voulez d'être circoncis, vous devez aussi observer fidèlement tous les commandements de la loi mosaïque. Pourtant, une fois que saint Paul et les autres Apôtres cherchaient le salut en observant les commandements de la loi mosaïque ils se sont déçus parce que c'était chose impossible. Quand ils avaient connu la voie de la grâce du Christ ils l’avaient pré­féré tout en abandonnant l’observation des comman­dements de l’Ancien Testament qui promettait le salut en conséquence des œuvres. En outre il faut savoir que «l’homme n'est pas justifié par les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ» (Galates 2.16).

Remarquez-vous maintenant cela5 que la Bible mentionne clairement sur ce sujet? Cela exactement est aussi la doctrine de notre Eglise, qui toujours transmet la volonté du Christ. Maintenant, je répondrais à votre objection:« Mais le Christ était circoncis le huitième jour après sa naissance».

Vraiment, le Christ gardait le jour chômé du sa-medi, Il allait à la synagogue, Il était baptisé par saint Jean Baptiste et au 40ème jour, dès sa naissance Il était dévoué à Dieu au Temple de Salomon. Il gardait tous les devoirs religieux d'un Juif pour qu'il ne soit pas ac­cusé comme violateur et contempteur de la loi. Alors, qu'en dites-vous? Allons-nous aussi suivre ces com­mandements, nous qui vivons dans 1ère de la Grâce du Christ?

S'il faut continuer, nous les chrétiens, à vivre com­me les Juifs, alors quelle sera notre différence avec les Hébreux?

Si on adopte une telle façon de penser, alors il fau­drait abolir le jour férié du dimanche, le mystère du Baptême et continuer de sacrifier d'animaux et d'aller trois fois à Jérusalem aux fêtes des Juifs, etc.

Il faut aussi savoir que Jésus est entré dans l’histoire comme un Juif fidèle tout en préservant exactement la loi mosaïque jusqu'à fâge de trente ans. Quand II avait commencé son œuvre messianique II avait com­plété et II avait corrigé la loi mosaïque théoriquement et pratiquement. Il avait déclaré le changement de 1ère de la loi mosaïque tout en la résiliant. Ci-après c'est la loi de la grâce et de la miséricorde qui est en vigueur. il avait aboli l’institution des prêtres comme c'était depuis d'Aaron et II a institué de nouveau les prêtres chrétiens. Il a aboli aussi les rites? les cultes et les fê­tes juifs, les sacrifices d animaux, le baptême de saint Jean et la loi mosaïque, et II avait introduit les Pâques, les mystères et le Baptême chrétien. Il avait renouvelé toute l’Eglise.

C'était pour cela que le Christ n'a pas renouvelé son commandement pour la circoncision et d'autres choses qu'il ne nettement prêcha pas probablement parce que ses disciples ne pouvaient pas les comprendre à cette époque là; Au lieu de cela II avait promis d'en­voyer «un autre Consolateur», c'est-à-dire le Saint-Esprit, afin de compléter son oeuvre. Le Saint-Esprit était envoyé par Dieu aux Apôtres qui avaient orga­nisé parfaitement l’Eglise du Christ.

C'était les Apôtres qui avaient institué le dimanche au lieu du samedi, le Baptême au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, Ils rendirent à l’Eglise tous ces que le Christ leur confia, tout en instituant les normes et les règles dans l’Eglise.

L’Eglise ne propose pas la circoncision.

Pourtant, quelques chrétiens Hébreux5 attachés à la loi Mosaïque, prétendaient que les idolâtres après leur baptême devaient aussi être circoncis» C'est-à-dire ils étaient tout d abord Juifs et puis chrétiens. C'est pour­quoi saint Paul s'était opposé vaillamment à ce sujet, à Antioche. C'est pour ce sujet que le premier Syno­de Apostolique a eu lieu à Jérusalem, pendant lequel avait eu lieu une longue discussion au sujet de la cir­concision. Quel était-il le résultat et les décisions de ce Synode? Lisez bien le 15ème chapitre des Actes des Apôtres. Le Synode avait annoncé à L’Eglise et aux fi­dèles dans le monde entier, que les chrétiens ne doi­vent pas et il ne faut pas être obligés de se circoncire et d'appliquer les commandements de la loi Mosaïque. Depuis lors, personne d'hommes éminents de notre Eglise et du clergé n'avait posé ce sujet, comme il était définitivement résous.

Après tout cela mentionné ci-dessus, veuillez bien connaître que tous ceux qui croient au Seigneur Jésus-Christ ne doivent pas circoncire leurs garçons, com­me exactement font tous les chrétiens dans le monde entier. Maintenant, ce qui est important c'est la grâce du Christ et le Baptême au nom de la Sainte Trinité. La circoncision est injustifiable et sans aucune utilité, mais si ce se fait par obstination, alors il rend dange­reuse et dommageable pour notre salut.

 

QUESTION 51. «Quelle est la différence entre icô­ne et image?»

REPONSE: Entre ces deux mots il n'y a aucune dif­férence. Le mot «icône» est dbrigine grecque et il a la même signification que le mot français «image».

Il y a une différence entre ces deux mots et le mot «photographie» ou «photo». La photo présente exac­tement et précisément les objets comme ils sont dans la réalité. Ficône donne une figuration approximative à la réalité.

Bien sûr, qu'on ne peut pas avoir de photographies de tous les saints et des prophètes des siècles passés comme il n'existait pas d'appareil photographique à cette époque-là. Pourtant, on a des icônes où les fi­gures des saints avec les traits propres de cette façon qu'on puisse reconnaître5 par exemple Jésus-Christ, saint Jean le Précurseur, saint Paul, saint André, etc. D'ailleurs, il faut noter que les peintres très souvent fun copie 1 autre.

En outre, il faut aussi savoir que les peintres des icônes byzantines évitent la figuration réaliste des saints et des objets tout en préférant d'attaché la no­tion sainte à leur icône, c'est-à-dire une présentation céleste et spirituelle en négligeant les éléments physi­ques comme le lieu et le temps.

 

QUESTION 52. 1) Le Synaxaire est-t-il la Bible? Il est un livre didactique avec les paroles divines?

2) Y a-t-il des groups qui ne reconnaissent pas la Vierge Marie? Peut-on prétendre qu'ils pèchent?»

REPONSE: 1) Bien sur, le Synaxaire n'est pas la Bi­ble, 11 est composé des histoires des hommes fidèles et saints qui ont vécu toute leur vie selon la volonté divine et quelques-uns ont donné même leur vie en confessant leur foi et par conséquent en décédant par des martyres douloureux, pendant les périodes des persécutions des chrétiens.

Il est vrai que le Synaxaire, c'est-à-dire la vie des saints, touche les âmes délicates5 inspire et exemplifie en exerçant une influence positive.

2) Il est largement connu qu'il y a des hommes qui adoptent des attitudes différentes en ce qui concerne la Vierge Marie. Quelques-uns la surestiment et ils croient qu'ils lui rendent service en prêchant des théo­ries inconnues à la première Eglise du Christ (comme sa conception immaculée, et la théorie que la Vierge Marie est venue sauver le monde avec le Christ) et quel­ques autres la sous-estiment et ils prétendent qu'en F honorant ils ne rendent pas fhonneur approprié à son Fils. Encore, ils prétendent qu'après la naissance du Christ elle avait eu d'autres enfants avec Joseph, ce que ni les ennemies contemporains de Jésus non!: pas osé de dire.

Les orthodoxes en suivant le «moyen terme» pré­tendent exactement ce que l’ Eglise primitive confes­sait. On honore la Vierge Marie après le Christ et on la reconnaît comme Mère de Dieu. On la reconnaît mé­diatrice entre nous et son Fils et Dieu. On la sa Mère spirituelle comme nous a été donné la grâce d avoir son Fils notre frère.

Toute autre position différente pour la Vierge Ma­rie constitue une hérésie et un blasphème.

 

QUESTION 53. «La salutation  « Le Christ est ressuscité »  et la réponse « Vraiment II est ressuscité »  pendant 40 jours après la Pâques est-il- une tradition Apostolique ou Ecclésiastique?

RÉPONSE: Je ne connais pas exactement quand cette phrase enthousiaste est devenue une salutation entre les chrétiens.

Dans l’Evangile selon saint Luc (24.34) on peut constater les onze disciples avaient prononcé exacte­ment ces paroles, aux compagnons du Christ Ressuscité en route vers Emmaiis, qui étaient retournés im­médiatement afin d'annoncer l’apparition du Seigneur Ressuscité.

Pourtant, la salutation «Le Christ est ressuscité» et la réponse «Vraiment Il est ressuscité» constitue une habitude très ancienne de l’Eglise orthodoxe qui est utilisée pendant 40 jours après les Pâques, c'est-à-dire jusqu'à l’Ascension, en prolongeant ainsi le climat agréable de la plus grande fête de l’Orthodoxie.

 

QUESTION 54. «î) A quel âge saint Jean Baptiste^ le plus êminent des prophètes, était mort?

ïï) A quelle époque saint Jean prêchait et baptisait au Jourdain?Et à cette èpoque-là, qui gouvernait les Israélites?»

RÉPONSE: i) Fâge de saint Jean le Précurseur était six mois plus que celui de Jésus-Christ, selon les infor­mations données par f Evangéliste Luc (1.36).

Il était emprisonné et décapité par le Fils de finfan­ticide Hérode3 au commencement de œuvre Messia­nique du Seigneur. Donc, il est décédé en soufrant le martyre, à fâge de 30 ou 31 ans.

ii) Saint Luc décrit avec exactitude l’époque que saint Jean prêchait le baptême de repentance au Jour­dain dans le 3ème chapitre (1-3) de son Evangile en écrivant:

«La quinzième année du règne de Tibère César, alors que Ponce Pilate était gouverneur de la Judée,

Hérode tétrarque de Galilée, son frère Philippe tétrar-que de Trachonite, Lysanias tétrarque d'Abilène, et du temps des souverains sacrificateurs Anne et Caïphe, la parole de Dieu était adressé à Jean, fils de Zacharie, dans le désert.

Et il était allé dans toute la région du Jourdain; il prêchait le baptême de repentance, pour le pardon des péchés».

Autrement dit, dans les mesures du temps actuelle on pourrait situer foeuvre de saint Jean environ fan 30 après Jésus-Christ.

iii) Concernant votre 3ème question: «Qui était-il le gouverneur d'Israël à cette époque-la?», il faut dire qu'il n'en existait pas. La nation d'Israël était asservie aux Romains. Ponce Piiate était le gouverneur de la Judée. Les chefs religieux des Israélites était Anne, le prélat, et Caïphe son beau-fils. Le premier, c'est-à-dire Anne, était dégradé par les Romains mais il influen­çait le peuple et Caïphe était le prélat officiellement reconnu par les envahisseurs Romains. Ces deux hommes avaient jouèrent un rôle miséra­ble au tribunal illégitime qui avait condamné le Christ à mort.

 

QUESTION 55. «Le Seigneur Jésus-Christ mvait envoyé ses disciples de prêcher fEvangile dans les Na­tions tout en donnant fautorité de célébrer la Messe et de pardonner les péchés des hommes.

Aujourd'hui, comment peut-on avoir des prêtres envoyés pour prêcher fEvangile sans fautorisation de confesser?»

RÉPONSE: On pourrait formuler la question dif­féremment: Le Christ en envoyant ses disciples pour prêcher dans les Nations, Il leur avait donné sa sainte Parole, le pouvoir de pardonner les péchés et de bapti­ser. En outre, Il leur avait donné le charisme d'accom­plir des miracles, de parler des langues étrangères, d'ordonner des prêtres et d'évêques.

Les clergés, aujourd'hui, sont des successeurs des Apôtres. Ils ont fautorité de célébrer les Mystères (à part le mystère de lordonnance des prêtres). Pourtant, ils ne prêchent pas et ils ne confessent pas tous. Donc, soit ils ne se chargent pas des missions orthodoxes5 soit ils en effet travaillent dans les missions, mais ils ont des résultats médiocres ceux qu'ils ne peuvent ni prêcher ni confesser.

Alors, quelle est fexplication de cette réalité?

Il est vrai que tous les prêtres ont le même sacer­doce, et que tous les prêtres, normalement, après leur ordination ils ont fautorisation de prêcher et de con­fesser les fidèles. Pourtant tous les prêtres nbnt pas cette possibilité parce que soit ils nbnt pas les connaissances suffîsâî2tess soit parce que FEvêque ne leur avait pas donné cette permission et cela est justifié. Pensez bien, si chaque prêtre, m.ême s'il n'a pas le charisme de parler devant le monde, prêchait et provoquait du mé-conte-ntement à ses auditeurs ou encore la commisé­ration des auditeurs pour F indigence de ses idées et de ses paroles! Pensez encore bien, si chaque prêtre con­fessait les fidèles en n'ayant pas la spiritualité néces­saire! Le prêtre doit être pur afin de purifier les autres. Il faut être inspiré par Dieu pour inspirer les autres. «Si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse»? écrit la Bible (Matthieu 15J4).

Pour toutes ces raisons FEvêque charge discrète­ment ces tâches (c'est-à-dire l prédication et h confes­sion) à ceux qui peuvent les accomplir.

Cependant, fœuvre des prêtres de célébrer les Mys­tères et les autres offices de notre Eglise est extrême­ment importante. 11 célèbre les Mystères que les Anges ne peuvent pas les faire.

De Epître de saint Paul à Timothée (1 Timothée 517) on pourrait déduire: «Que les anciens qui pré­sident bien, soient jugés dignes d'un double honneur surtout ceux qui prennent de la peine à la prédication et à 1 enseignement».

Cela veut dire que dès les premiers siècles de notre Eglise il y avait des prêtres qui ne prêchaient pas. En plus, de ce passage on peut conclure que ces prêtres doivent accomplir leur tâche avec soin5 diligence et talent.

En ce qui concerne nous-mêmes nous devons de prier pour nos prêtres et nos prélats et même pour les prédicateurs de notre Eglise. Cette œuvre est solen­nelle et importante et elle est directement liée avec la progression de fEglise du Christ.

 

QUESTION 56. «Monogamie et polygamie. Pour­quoi un homme polygame est privé de la Sainte Corn-munion, alors que ses femmes peuvent communierf

Le polygame peut-il être pardonné comme une victime de la situation et obtenir la permission de se communier?»

RÉPONSE: Ifon a monogamie quand un homme ou une femme ne peut simultanément et officielle­ment avoir plusieurs conjoints.

Dieu avait donné à Adam Eve et à Eve Adam. C est le Créateur qui lavait arrangé selon les besoins de sa créature. C est le Christ qui avait parlé clairement de ce sujet, une fois, dans une conversation avec les Juifs (Matthieu 19.3-11).

La polygamie ne satisfait pas une nécessité humai-ne, mais les convoitises charnelles de fhomme. Le po­lygame n'est pas la victime mais le sacrificateur. 11 est toujours coupable et responsable.

Dieu avait détruit le vieux monde et un peu plus tard Sodome et Gomorrhe, parce que les hommes s'intéressaient seulement à la «chair» et ils avaient des envies débouchés et insatiables. «Or ceux qui sont sous femprise de la chair, ne peuvent plaire auprès de Dieu» (Romains 8.8) et ils «ne peuvent pas hériter le royaume de Dieu» (1 Corinthiens 15.50)»

La conjugaison entre f homme et la femme n'a pas comme but la jouissance charnelle, non plus la nais­sance des enfants. Le but principal du mariage est la complémentarité entre le couple et la communion de deux personnes ayant différant sexe. Le secours et le soutien mutuel, la solidarité et les efforts pour la pro­gression morale et spirituelle doivent aboutir au sa­lut des conjoints. A cet égard les couples qui n'ont pas d'enfants ont une destination; c'est pourquoi la priva­tion d'enfants ce n'est pas une raison pour divorcer.

Famour physique des conjoints doit avoir comme but la naissance des enfants et non pas la jouissance charnelle. «Ne vous mettez pas en souci de la chair pour en satisfaire les convoitises» (Romains 13J4) conseille saint Paul.

C'est vrai que la sagesse ne concerne seulement pas les moines.

En tous cas, si quelqu'un n'est pas un homme spiri­tuel et beaucoup d'envies charnelles fentourent il ris­que de tomber à la prostitution. Toutefois c'est à cause d'inconduite, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari (1 Corinthiens 7.2).

Les relations amoureuses entre les conjoints^ qui ne s'écartent pas, ne constituent pas un péché pour le confesser. Cette relation n'a rien à faire avec la poly­gamie.

Eglise ne s'accorde jamais avec la polygamie et elle n'accepte jamais de le baptiser et encore plus de le communier.

D'autre part, une conjointe chrétienne ne peut pas s'accorder à fidée detre la seconde ou la troisième conjointe d'un polygame.

Si le conjoint s'écart de principes Evangéliques et il veut avoir plusieurs femmes, alors la femme chré­tienne doit abandonner ce mari et vivre dignement et honnêtement tout en confiant soi-même à la divine providence.

Si la femme accepte la polygamie, même si elle n'était pas de son initiative3 en ce temps là cette femme est coupable et doit être privé de la Sainte Commu­nion»

La deuxième et la troisième etc. femme du poly­gamie doit également être privée de la Sainte Commu­nion.

Celles-ci sont les positions claires de notre Eglise.

 

QUESTION 57. «Qu'est-ce que c'est la Divine Tri­nité et quelle sa contribution à lu vie des fidèles?»

RÉPONSE: Il s'agit d'une question que jamais un homme n'a pas pu la rapprocher, à moins qu'une ré­vélation aurait lieu. À cet égard fapparition de Jésus-Christ avait constitué une telle révélation. Toutes nos connaissances sur la Divine Trinité viennent du Nou­veau Testament. LÀncien Testament se réfère des repères de cette vérité essentielle parce que les hommes de cette fépoque n'en comprenaient pas beaucoup. Pourtant, plusieurs parmi eux sont relevés dans le Nouveau Testament.

Peut-on vraiment comprendre en profondeur tous ces que le Christ et ses saints disciples et apôtres avaient révélé? Je crois que non. La réalité de la Di­vine Trinité est un mystère incompréhensible et inex­plicable. Tous ceux qui avaient fintérêt invincible ou la curiosité indiscrète et essayèrent à comprendre et expliquer ce mystère en usant leur bon sens, ils sont tombés dans le chaos, la confusion et fhérésie.

Alors, que peut-on apprendre et confesser en ce qui concerne le Mystère de la Divine Trinité?

Le contenu du Symbole de la Foi qu'on le prononce plusieurs fois, solennellement et en group dans la Di­vine Liturgie contient des vérités de ce Mystère.

Dieu en réalité est constitué de trois personnes, de trois hypostases. Lesquelles? Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit. Trois personnes égales en même nature et substance. Pourtant, ils ne sont ni trois Dieux, ni chaque personne est fun tiers de la Di­vinité.

Une divinité en unité absolue, ayant une volonté, une action, reliée en amour et une conjonction parfait sans aucune divergence. Une union des trois person­nes d'une part réunis sans confusion et d'autre part réunis inséparablement et indivisiblement.

C'est ce dogme de notre Dieu trinitaire qui fait la différence la plus essentielle parmi les religions. Une différence importante et immense. Le christianisme, le Judaïsme et le Mahométisme sont trois religions tel­lement différentes.

Alors, quelles sont les conséquences du Dieu Trini-taire dans notre vie quotidienne?

Premièrement, en croyant à Dieu Trinitaire, Ion croit à la foi vraie.

Secondement, la Divine Trinité constitue notre modèle dans notre cohabitation et collaboration avec les autres. Un exemple d'unité, d'amour et de sympho­nie. Les croyants à la Divine Trinité doivent faire d'ef­forts à fimiter en ayant la même volonté et opinion tout en évitant le désaccord et la désunion.

Les fidèles de notre Eglise tout en croyant en Dieu unique et en même temps Trinitaire sont bien apparus d'avoir funion de la Foi et de la communion de nos esprits,

C'est tout qu'on pourrait dire pour finstant sur un sujet très étendu et important.

 

QUESTION 58. «Une simple connaissance de la loi Mosaïque est-elle suffisante?

Que faut-il faire afin d'appliquer pratiquement cette M dans noire vie quotidienne?»

RÉPONSE : Je crois que «la connaissance de la loi Mosaïque» nest pas notre problème. Cette question pourrait être formulé par des hommes avant la nais sauce du Christ mais non pas par un chrétien.

Le Christ avait corrigé et II avait complété la loi Mosaïque et aujourd'hui on a. la loi Evangélique. Ce qu'il faut faire, c'est réfléchir comment on pour­rait appliquer pratiquement fEvangile dans notre vie quotidienne.

Tout d'abord, il faut étudier fEvangile pour ap­prendre ce qui nous demande et légifère. Puis? il faut essayer sérieusement et continûment de fappliquer. Pourtant, ce n'est pas automatiquement fait. 11 nous faut un long combat pendant toute la vie» En outre, étant faibles (à cause de nos péchés) nous devons de­mander 1 aide du Dieu miséricordieux, afin d'endurcir notre volonté et nos forces spirituelles pour obtenir notre but.

Enfin, allons-nous arriver au résultat désirable? C est Dieu que le connaît seulement.

Pourvu que la fin de notre vie nous trouvera en combattant. Cela fait la sainteté. C'est cela que Dieu finalement prime en les donnant Y héritage de son Royaume des Cieux.

 

QUESTION 59. «Pourquoi le diable tente-t-il les

hommes de la nourriture: les premiers hommes sont tentés par le fruit interdît^ et Jésus était tenté par la provocation de transformer les pierres en pain pour se rassasier quand il était au désertf»

RÉPONSE: La tentation de la nourriture n'est pas absolue. Si c'était vrai le diable ne pourrait jamais ten­ter les hommes et les peuples riches avec beaucoup de biens; au contraire il pourrait facilement tenter les affamés.

Pour s'exprimer clairement, la nourriture est une forme de tentation que le diable utilise, mais ce nest pas la plus intense8

La gloire, la puissance, la richesse, F immoralité sont des tentations que le diable utilise contre les hommes, selon des sensibilités et des susceptibilités de chacun.

Dans le cas des premiers hommes la tentation en vérité nétait pas le fruit comme une nourriture, mais comme un moyen et une provocation infernal pour qu'ils deviennent « Dieux ». Ceci, parce que s'ils vou­laient goûter des fruits le paradis en étaient plein par dans une grande variété et quantité.

Le sens de la tentation, de bien goûter le fruit pour qu'ils connaissent le bien et le mal, se referait en réalité au désir des premiers hommes de devenir « Dieux ».

Le diable nest pas naïf. Il est rusé, malin et il a une très longue expérience de tenter les hommes,

Il trouve d'autres tentations pour les enfants, les Jeunes, les personnes entre deux âges, les vieux, les hommes, les femmes, les malades, les magistrats, les scientistes.

Le diable, étant esprit, peut apercevoir nos faibles­ses, nos envies, nos intentions et il agit proportionnel­lement

Les tentations de diable ne sont pas un jeu.

Notre Seigneur savait bien quand il nous a ensei­gné de prier: «Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin». Il faut toujours répéter cette prière afin detre protégés de tentations du diable ma­lin.

 

QUESTION 60, «Judas était un des douze disci­ples du Christ. Après la trahison peut-il entrer au Royaume des deux?»

RÉPONSE: Il y a des hommes pour lesquels on est sûr qu'ils sont entrés au Royaume des Cieux (tels sont les saints).

De fautre côté, il y a des hommes qu'on ne peut pas avoir une opinion claire.

Et, il y a des hommes qu'on est sûr qu'ils sont allés en enfer.

A la dernière catégorie appartient le traître de Jé­sus, Judas, selon le jugement du Maître Divin.

Judas n'avait pas répondu à fhonneur que le Christ lui avait fait en fappelant de devenir son disciple et apôtre, il a trahi le Seigneur et puis se suicida en se raccrochant d'une branche. Il était mort impénitent. Judas n'était pas content de fargent obtenu par la tra­hison et au lieu d'aller au Golgotha et solliciter de son Seigneur crucifié de le pardonner, il s'est suicidé. Le Christ notifia que Judas, qui par sa volonté mauvaise avait commis le mai serait mieux de ne pas être né point.

Vous pourrez maintenant me demander: si Judas repentirait pour sa trahison et demandez au Christ crucifié avec des larmes aux yeux de le pardonner, 11 le pardonnerait?

Je vous réponds que le Christ sûrement le pardon­nerait et il serait parmi les douze disciples et Apôtres du Christ.

Comment puis-je le savoir? Ceci est déduit par le cas de saint Pierre. 11 était aussi un disciple de Jésus et il avait dénué son Maître trois fois en le jurant. Pour­tant, il s'est repenti et il avait pleuré pour son offense tout en gardant sa position parmi les douze disciples, parce que Christ favait pardonna et favait rétabli dans le cycle de ses disciples.

Judas, lui pourrait bien le faire, mais il ne lavait pas; c'est pourquoi Judas vivra éternellement tout en pensant à sa trahison en enfer. 11 n'a aucune place dans le Royaume des Cieux.

Cela est un message très important pour tous les hommes et surtout pour les chrétiens: «Faites atten­tion! Ne trahissez pas le Christ et sa foi. Si vous le fai­tes, alors n'espérez pas à votre salut».

 

QUESTION 61. «i) Les paroles du serpent aux pre­miers hommes: "Vous n'allez pas mourir [...] et vous

deviendrez Dieu en sachant le Men et le mal" ne sont pas des mensonges® C^êtaïi Dieu Lut-même qui avait dïî: £€Vmlà9 Àdmm est devenu un de nous en sachant le bien et le mal".

ii) Si Dieu rfavait pas ordonné tes Chérubins de garder le jardin d'Eden, Adam n'aurait pas resté im­mortel?

iiï) Au sacrifice de Noê il y a une distinction entre les animaux propres et impropres. Comment cela est-il possible puisque Dieu avait créé tous très bien?

iv) Après le sacrifice de Nœ y avait-t-il des ani­maux qui n'étaient pas en deux?

v) Pourquoi, aujourd%uî, on ne fait pas de sacri­fices de remerciement au Dieu pour les dons qui nous offre?»

RÉPONSE: Je répondrais les questions selon fordre quelles étaient posées.

i) Vraiment, c'était le serpent et Dieu qui ont dit: «Vous deviendrez comme Dieux tout en sachant le bien et le mal».

Alors, ou est le mensonge?

Le serpent dit «Pourquoi Dieu vous avait-il inter­dit de manger de tous les fruits du Paradis?», alors le diable ne connaissait-il pas la vérité et voudrait-il fap­prendre par Eve? Bien sûr que non. Il connaissait bien la vérité mais il favait déformé. C'est exactement fhy­pocrisie quon trouve ici et le premier mensonge quon rencontre dans fhistoire du monde.

À la réponse d?Eve; «Nous pouvons manger de tou­tes les fruits, à part de cet arbre pour ne pas mourir» et le diable lui répondit: «Non, vous n'allez pas mourir». Vraiment le diable ignorait-il les conséquences de leur désobéissance? Cest sûr que non, mais il mentait.

Encore5 le diable avait ajouté qu'en goûtant le fruit interdit ils deviendront comme Dieu en sachant le bien et le niai

Cependant, les premiers hommes savaient théori­quement distinguer le bien du mal et cette connais­sance n'avait jamais la possibilité de devenir comme Dieux, Ce qu'ils pourraient connaître, en mangeant le fruit interdit, c'était fexpérience malaise du diable. C'était un mensonge qu'en faiUant ils pourraient de­venir Dieux.

Les saints et les Anges connaissent le mal mais théoriquement, sans connaître personnellement par expérience les péchés. Cest comme le Dieu qui con­naît le bien et le mal mais non pas par fexpérience qui altère fhomme et il perd son humanisme.

Dieu avait créé fhomme afin de devenir selon sa ressemblance, c'est-à-dire comme Dieu autant que possible mais non pas par les péchés. Cest ici que le grand mensonge du diable se trouve qui montre aux hommes un chemin faux afin qu'ils deviennent Dieux. De cette façon fhomme, au lieu de devenir Dieu, il se dégradé.

La répétition de la phrase «comme Dieux» par Dieu est une façon de constater la situation tragique des premiers hommes après leur exil du Paradis et non pas une reconnaissance de la vérité.

ii) Si les premiers hommes restaient au Paradis après le péché originel et ils mangeaient le fruit de farbre de la vie ils resteraient immortels. Pourtant, cela n'aurait pas lieu pour le bien du genre humain.

La désobéissance des hommes avait apporté les maladies, les malaises, fimpotence, la haine, les pas­sions et si fhomme était immortel après le péché ori­ginel» le mal était aussi immortel Pour que le désastre et le mal ne soient pas immortels Dieu avait éloigné les hommes de farbre de la vie. Cela était une bienfai­sance pour fhomme.

iii) La distinction entre les animaux propres et im­propres existaient avant le déluge, à fépoque de Noé et probablement de fépoque des premiers hommes.

Saint Jean Chrysostome dit que la nature elle-même avait démontré la distinction. Noé connaissait cette distinction, toutefois, personne ne lui avait rien dit concernant cela. Dieu pour des raisons existantes à fAncien Testament II avait imposé aux Juifs la distinc­tion des animaux propres et impropres. Aussi, Moïse évait désigné avec loi la distinction tout en lui don­nant un caractère religieux.

Cette distinction avait un caractère pédagogique et elle était comme un exercice pour fhomme qui vi­vait avant 1ère de la Grâce Divine. Mais, quand il était venu fheure de lavènement de Dieu-homme et de la reconstruction du monde il avait aboli cette distinc­tion parce que c'était cela qui convenait à fépoque du Nouveau Testament et à fesprit de fEvangile»

Dieu avait démontré à saint Paul de ne pas distin­guer les animaux et les nourritures en propres et en impropres, substantiellement et symboliquement (Ac­tes 10.15).

iv) 11 semble que tous les animaux étaient en cou­ples après le déluge de Noé. Le commandement de Dieu à Noé était de faire entrer dans fArche tous les animaux en deux. La différence concernait le nom­bre des couples. 11 avait le commandement de pren­dre plusieurs couples des animaux propres parce que c'était de ces animaux qu'il mangerait après le déluge et qu'il sacrifiait à Dieu.

v) Tous les pieux et les fidèles offrent des sacrifices à Dieu pour les dons qui nous offre. Les charités et les biens qui sont offerts à Dieu constituent des sacrifices acceptables par Lui.

En ce qui concerne les dons spirituels que Dieu nous offre, c'est-à-dire la rémission de péchés, la paix5 la liberté, la rédemption^ nous Lui offrons au cours de la Divine Liturgie son Fils incarné. C'est un sacrifice qu'on ne Favait pas inventé, mais c'est notre Seigneur, Jésus-Christ, qui nous a enseigné de le faire continuel­lement tout en confessant sa mort pour notre salut et en proclamant sa glorieuse Résurrection (1 Corïn-thiens 11.24-26).

La Divine Liturgie est appelée le sacrifice de la Di­vine Eucharistie.

 

QUESTION 629 «Dans fEvangile selon saint Marc

(Marc 1032-45) M y a une discussion entre le Chrïst9 Jacques et Jean, Alors le Chrïsî leur dît: «Pouvezvous boire la coupe que je vais boire9 on être bapti­sés du baptême dont je vais être baptisé?» Le Christ était baptisé au Jourdan comme tous ses disciples. De quel baptême le Christ parle-t-il? Ya-t-il deux bap­têmes?»

RÉPONSE: Le mot « baptême » en grec veut dire rimmergion totale du corps humain dans feau. Pendant les jours de sa Passion, le Seigneur Jésus-Christ s'est trempé dans la détresse, les tribulations (psychiques et physiques). C est le martyre du Christ, qui est ici appelé «Baptême».

Donc, il ne s'agit pas du baptême connu dans Feau.

Le Christ avait appelé sa Passion, la Croix et sa mort « coupe » amère.

Un exégète valide écrit: Le mot «coupe» apporte beaucoup de la consolation parce qu'il sagit d'une « coupe » même si est amère et pas de Focéane; on le boira et il finira. 11 ne va pas durer pour toujours.

C'est cela le sens des mots «Baptême» et «coupe».

 

QUESTION §3, «Le saint Evangêïîste Marc était Patriarche?»

RÉPONSE: Saint Marc fondateur de fEglise d'Alexandrie n'avait pas le titre du Patriarche puis­qu'un tel titre n'existait pas à cette époque là. Saint Marc était Fenfant spirituel de saint Pierre, neveu de FApôtre Barnabas (par sa sœur) et un collaborateur

précieux de saint Paul II était Evêque et il avait fauto­rité spirituelle égale des Evêque contemporains. 11 en avait le troisième et le dernier degré de la prêtrise.

Métropolite, Patriarche, sont des titres désignés par fEglise.

 

QUESTION 64, «Pourquoi la date de Pâques n'est pas stable pour nous les Orthodoxes? Par exemple,

en 2§§1 les Pâques a eu lieu le 14 avril et en 2§§2 le 5 mai.

Que veut dire le mot « Pâques »? Qu'est-ce que la Pâque juive?

Nous, les Orthodoxe pouvons-nous dire que cha­que dimanche quand on célèbre la Messe et on com­munie, on fête les Pâques?»

RÉPONSE: Pour la définition de la fête de Pâques on puise des informations des sources suivantes:

a) De fhistoire Ecclésiastique de Sozomenos (lVeme siècle).

b) De fEpître du 1ère Synode Œcuménique adressé à fEglise d3Àlexandrie (325 après Jésus-Christ).

c) De fEpître encyclique de fempereur Constantin le Grand adressé aux Evêques absents du 1ère Synode Œcuménique.

d) De le Vllème Canon Apostolique.

Dès le début du lVème siècle la fête de Pâques était célébrée le premier dimanche après la pleine lune de féquinoxe de printemps.

Il s agit d'une chose stable.

Cependant, la pleine lune de féquinoxe de prin­temps riest pas toujours la. même date. C'est pourquoi la fête de Pâques ne tombe pas la même date chaque année.

La pleine lune de féquinoxe de printemps est un point stable à déterminer la fête de Pâques. Donc le premier dimanche après la pleine lune de féquinoxe de printemps on célèbre les Pâques. On fait attention de façon que ce jour ne coïncide pas avec la Pâque des Hébreux, Si cela arrive la fête de Pâques est transférée le dimanche suivant.

Jusqu'en 1582 les orthodoxes fêtaient la Pâques au même jour avec les Catholique-Romains. Depuis 1582 (c'est-à-dire après 1257 ans) les Catholique-Romains ont changé le rite et dès lors on ne fête pas les Pâques en même jour malgré le fait que quelques fois les deux Pâques coïncident comme en 1977, 1980, 1984, 1990, 200 L

Le mot «Pâques», en hébreux «Pessah», veut dire passage, voie. Il est la commémoration de lexode des Israélites de f Egypte. C est la plus grande fête des Hé­breux.

C'est aussi la plus grande fête des orthodoxes. Elle signifie notre passage de fesclavage, du péché, à la li­berté des fidèles de Dieu. C est le passage de non vé­rité, à la vérité. Dans la Pâque juive le point principal est f agneau pascal sacrifié.

Dans les Pâques orthodoxe il y a aussi fAgneau de Dieu, le Seigneur Jésus-Christ, qui était sacrifié pour nous, comme saint Paul dénote dans son Epître (1 Co­rinthiens 5.7).

Pourtant, on peut dire que chaque fête chrétienne est Pâques (même pendant la période du grand Ca­rême) comme les evlogitaria, fEvangile éothinon, les exapostilaires, les laudes, les apoiytikions, les tropaires, et tous les hymnes sont liés à la fête de Pâques. Chaque fois qu'on célèbre la Divine Eucharistie et fAgneau de Dieu se sacrifie nous célébrons aussi les Pâques.

 

QUESTION 65. «i) Pourquoi le nom de Vhomme (Malchus) dont Pierre avait tranché foreille est-il

écrit dans la Bible?

ii) Que veut dire le mot Kidilona, qui est le lieu ou

Jésus était arrêté par les soldatsf Pourquoi est-il écrit le nom de ce lieu dans la Bible?

m) Le fait que Pierre avait refusé le Seigneur^ pour-rait-il fempêcher d'entrer dans le Royaume des deux s'il ne pleurait pas et ne demandait pas de le pardon­ner, pourrait-il avoir la même chance que Judas?

iv) Pourquoi Vange a-t-il parlé aux femmes qui portaient de parfum? A-t-il envoyé de cette façon un message spécial à Pierre?

v) Les tribulations des Hébreux^ comme nation, auront-elles une relation avec le crucifiement du Christ?

vi) Le Christ pourrait-Il échapper son arrestation par des soldats dans le jardin de Géthsêmanêe?»

RÉPONSE; i) Le nom du serviteur de farchiprêtre, dont Pierre lui avait tranché foreille, était donné par son père pendant le huitième jour dès sa naissance quand il était circoncis.

Tout le monde a un nom et le serviteur farchiprêtre avait son propre nom qui était: Malchus.

Si vous désirez d apprendre ce que veut dire le mot «Malchus», c'est celui qui est désigné à régner. C'est une ironie tragique car, malgré son nom, il était servi­teur. Encore, on pourrait dire que ce nom est noté afin que les événements soient bien vérifiés,

ii) Je ne connais pas dans quelle langue Géthséma-née est appelée Kidilona parce que c'était dans le jardin de Géthsémanée que les soldats avaient arrêté le Sei­gneur Jésus» Le nom Géthsémanée est traduit en fran­çais « huilier ». Apparemment un pressoir se trouvait dans ce jardin où il y avait beaucoup dbliviers.

iii) Un dénégateur et traître n'a aucune place au Royaume des Cieux. Pourtant, s'il agit d'une faute pour laquelle le traître repente en pleurant et en de­mandant pardon au Sauveur Christ, c'est sûr qu'il se­rait pardonné comme Pierre.

iv) FEvangéliste Marc décrit dans son Evangile févénement sur lequel la question est basée (16 J).

Fange dans le tombeau vide du Christ parle aux femmes qui portaient de parfum en leur disant: «Ne vous épouvantez pas; vous cherchez Jésus de Naza­reth, le crucifié; ii est ressuscité; il nest pas ici; voici fendroit où on favait déposé. Mais allez dire à ses disciples et à Pierre qu'il vous précède en Galilée: C'est là que vous le verrez, comme il vous fa dit».

Fange avait différencié spécialement Pierre parce qu'il est bien connu que Pierre avait refusé son Maître voir trois fois. C'était un péché grave et c'était encore plus grave parce qu'il a été fait par Pierre, le plus émi-nent parmi les douze disciples. Mais il sest repenti et il a pleuré avec des larmes sanglantes. Pourtant, com­ment pourrait-il savoir si le Christ favait pardonné?

Lange dit aux femmes qui portaient des parfumes: «Mais allez dire à ses disciples et à Pierre qu'il vous précède en Galilée: C'est là que vous le verrez, comme il vous fa prédit». Alorss comment Pierre pouvait™!! savoir s'il sest rangé parmi les douze disciples après avoir refuser son Seigneur. Il pourrait restait avec la préoccupation malgré son repentir.

C'est pourquoi fange, guidé par Dieu, avait parlé spécialement de Pierre, qui sest repenti en disant: «Allez dire à ses disciples et à Pierre». Quel était le message pour Pierre: «Puisque tu test repenti et tu avait pleuré, Dieu te pardonna. Tu n'est pas excepté parmi les douze disciples. Tu peux aussi aller à Galilée avec les autre afin de voir ton Maître ressuscité».

C'est cela la signification de la référence particu­lière du mon de saint Pierre par fange.

v) C'est sûr que les aventures infinies du peuple Hébreux à travers les siècles se sont liées avec le sang innocent du Rédempteur Christ.

Ce peuple isolé était maudi par lui-même et désap prouvé par le Dieu.

Pourtant, saint Paul écrit à son Epître aux Romains (11.29) que «Les dons gratuits et fappel de Dieu sont irrévocables», c'est-à-dire que le Dieu ne repente ja­mais pour les dons et les appels qui fait. Il ne fait ja­mais derreurs. Cest pourquoi que Ion espère toujours le retour du peuple Hébreux dans la foi correcte pour que Dieu continu à bénir ce peuple.

vi) Quand les soldats Romains et les serviteurs de farchiprêtre guidés par le traître Judas étaient arrivés et ils avaient trouvé le Christ dans le jardin de Géth-sémanée, Lui II leur avait demandé: « Qui cherchez-vous? » et les soldats avaient répondu: « Jésus de Na­zareth » et le Seigneur leur a dit de nouveau: « Cest moi ».

Lorsque Jésus leur avait dit « cest moi », ils avaient reculé et étaient tombés par terre. C est cela que saint Jean écrit dans son Evangile (18.3-6).

Le Seigneur partiellement avait laissé apparaître sa force divine, sous laquelle les soldats et les servi­teurs étaient tombés défaillants par terre. Cela était une preuve que le Christ avait la puissance divine de faire disparaître tout immédiatement. Il pourrait bien ordonner que les soldats et les serviteurs soient avalés par la terre comme à fépoque de Moïse, c'était arrivé pour les compagnons de Coré. Toute fois le fait prou­ve qu'il était volontairement livré à ses ennemis et à Sa sainte Passion.

Il avait- donné encore une chance à ses ennemis de corriger leur faute; Or, ces hommes incorrigibles continuaient à appliquer leur plan illégal, grâce à la tolérance énorme de Jésus-Christ.

 

QUESTION 66. «Jésus savait qu'il mourra trahis par Judas. Cependant, pourquoi a-t-il donné à Judas de tenir la émisse de douze disciples?

Judas s'est pendu après avoir trahi. Cela s'est passé parce qu'il n'était pas valoir à la présence du Christ et à IMde des autres disciplesf Pourriez-vous expliquer cela s'il vous plaît?»

RÉPONSE: La plus grand part des disciples du Christ étaient des pêcheurs, à part Matthieu qui était publicain. On ne connaît pas la profession de Judas. Jésus lui avait confié la caisse peut-être parce que Ju™ das savait gérer fargent. De toute façon, le Christ ne voudrait pas cultiver la passion d'avarice de Judas et fentraîner à trahir son Maître.

Jésus lui avait assigné la responsabilité de la caisse à un moment inattendu et pendant trois années Judas n'avait donné aucun prétexte,

D'ailleurs le Christ, étant Dîeu5 connaissait bien par avant tous les choses, mais comme un homme il les laissait évoluer normalement sans intervenir dy­namiquement afin d'influencer délibérément les dé­cisions des hommes en les laissant choisir et décider librement dans leur vie.

Cependant, la passion d'avarice de Judas n'est pas cultivée tout de suite. C'est une passion qui est née comme une pensée et cultivée comme un désir qui conquit la volonté afin d'arriver au dernier stade; qui est la réalisation et la répétition, une habitude qui de­vient comme une seconde nature d'homme.

Autrement dit, chaque passion s'évolue progressi­vement. Si F homme pendant cette progression com­bat contre sa passion afin d'arrêter la progression il peut être sauvé, sinon les résultats seront désastreux.

Judas avait chaque jour auprès de lui les autres dis­ciples et surtout son Maître précieux, le Seigneur Jé­sus. Pourtant, il ne était pas valoir à leur présence et leur aide. Il cachait sa passion. Il ne dévoila pas sa fai­blesse. Il vécut une double vie. Il était un autre homme quand il était avec les autres disciples et un homme différent quand il était à part. Cela ne faidait point. Jésus lui donnait toujours des chances pour son sa­lut et sa sanctification. Pourtant, Judas, tout seul5 avec sa volonté il avançait progressivement du mal au pire jusqu'à arriver à la potence et à fenfer.

 

QUESTION 67. «Pourriez-vous nous expliquez le passage 15-17 versets du llème chapitre de fEvangile selon saint Marc?»

RÉPONSE: Les versets 15-17 du llème chapitre de F Evangile selon saint Marc sont les suivants:

15 «lis arrivèrent à Jérusalem (Jésus avec ses disci­ples), et Jésus entra dans le temple. Il se mit à chasser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le tem­ple; il renversa les tables des changeurs et les sièges des vendeurs des pigeons. 16 II ne laissait personne trans­porter un objet à travers le temple. 17 II les enseignait et disait: N'est-il pas écrit (par le prophète Isaïe): Ma maison sera appelée une maison de prière pour tou­tes les nations (qui croiront en moi le vrai Dieu). Mais vous en avez fait une caverne de voleurs (comme écri­vît le prophète Jérémîe)»,

Alors, commentons cet événement ainsi que les pa­roles du Seigneur Jésus-Christ.

Ces ventes et achats étaient utiles et facilitaient les pèlerins, voir ceux qui venaient de très loin.

Comment pouvaient-ils emporter avec eux des moutons ou des veaux ou des pigeons (pour les plus pauvres) afin de les sacrifier au culte, comme Dieu avait désigné?

Encore, les Juifs ou les prosélytes qui vivaient dans des pays étrangers apportaient avec eux d'argent de leur pays. Comment pouvaient-ils trouver de fargent Judatïque afin de les rendre au temple de Dieu?

Le commerce de tout cela étant consacré à la latrie de Dieu et féchange de 1 argent étrangers en judaïques non seulement étaient légitimes mais aussi facilitaient les hommes qui adoraient le vrai Dieu.

Alors, pourquoi le Christ avait exclu les commer­çants et les a condamné qu'ils faillaient?

Leur faut en effet consistait en féchanges réalisés dans un lieu saint et pendant les heures de prière et de latrie.

En plus, ce genre des commerçants faisait des pé­chés habituel exerçant leur métier: ils disaient des mensonges, ils faisaient des escroqueries, ils volaient.

C est pourquoi qu'on peut éciaircir par les paroles du Christ que le temple de Dieu et de prière ils le changè­rent en caverne des voleurs.

Notez bien, que fEvangéliste Jean se réfère aussi à févénement de fexpulsion des commerçants profana­teurs du Temple de Jérusalem. La différence consiste en fait que saint Jean note que cet événement a eu lieu au commencement de faction Messianique de Jésus (2.13-17) (pendant les jours de h Pâque des hébreux), tandis que saint Marc et Matthieu notent que cet évé­nement a eu lieu pendant les derniers jours de la vie du Christ sur la terre. Cela veut dire que le Christ avait expulsé deux fois les commerçants par le Temple de Jérusalem. Par conséquent, les commerçants avaient comme motivation la spéculation facile qui en est ré­sulté à la profanation du lieu sacré.

Pourtant» même aujourd'hui, on commis les pé­chés, mais d'une façon différente dans d'autres lieux saints.

Disons de plus quelque chose sur cela.

Quelques-uns avait considéré cet événement de fexpulsion des commerçants du Temple comme un miracle comparable aux autres miracles du Seigneur,

C'est épouvantable le fait que le Christ pu expulser tout seul les commerçants profanateurs sans aucune résistance de leur part, en tenant compte qu'ils avaient des grand intérêts dans ce commerce et que les archi-prêtres et les prêtres leurs soutenaient tout en partiel™ pant aux profits illégaux.

C'est un exemple de la puissance du Seigneur sur les esprits humains et de fimposition que Jésus pou­vait exercer sur les consciences des hommes sans uti­liser aucune forme de violence,

C'était la seule action impressionnante de la puis­sance du Christ pendant tout a vie sur la terre.

Je crois que tout ceux-ci mentionnés sont suffisants pour la clarification des versets 11.15-17 de fEvangile selon saint Marc.

 

QUESTION 68. «Quelle est la signification du mot jeûne?»

RËPONSE: Ce mot est utilisé par le texte original du Nouveau Testament ainsi que par la traduction de fAncien Testament des Septante.

Jeûne veut dire privation de la nourriture.

Quand le Créateur avait recommandé aux premiers hommes de ne pas manger les fruits d'un arbre du paradis. Il instituait essentiellement.le jeûne comme une façon de faire valoir fhumilité et fobéissance aux commandements divins.

Aujourd'hui, notre Eglise avait désigné et déter­miné le jeûne dans cet esprit. Il est une manière d'af­faiblissement des désirs de notre chair, une façon des'exercer sur fobéissance des commandements divins et des saintes règles de notre Eglise, Enfin, il est une façon de nous éduquer spirituellement et de contrôler soi-même.

Bien sûr, le jeûne est très utile pour que les gour­mands soient sauvés de tous les dangers de favidité et de la gloutonnerie. 11 est utile à la santé de notre corps. Cependant, fEglise est plutôt intéressée de la progres­sion spirituelle de ses fidèles ? Le jeûne réalise en but de pour la protection de la santé, est sans aucune uti­lité spirituelle.

Les hommes jeûnent afin d'exprimer leurs émo­tions de détresse, leur deuil, et leur humiliation; «J'hu­miliais mon âme par le jeûne» écrit le prophète David (Psaume 34.13).

Les hommes pieux respectent et honorent les jeû­neurs. C'est ainsi que quelques-uns en cherchant la gloire prétextent comme les Pharisiens, stigmatisés par le Seigneur, ils en résultent des exemples à éviter.

Il y a d'autres qui jeûnent des nourritures mais ils continuent de dire et faire des méchancetés. Dieu désapprouve ces hommes à travers le prophète Esaïe (58.1-11). Dans ce passage Dieu fait une clarification vers le peuple qu'il prétend de ne pas voir sa rédemp­tion malgré les jeûnes qui a fait; «Nous avons humilié nos âmes et tu ne le vois pas; [...] et les génération fhériteront». Quel est le jeûne correct et quel est le jeûne dissimulé? Alors, il est encore écrit:

« Crie à plein gosier, ne te retiens pas, élève ta voix comme une trompette, et annonce à mon peuple ses iniquitéSj à la maison de Jacob ses péchés. Tous les jours ils me cherchent ils veulent connaître mes voies; comme une nation qui aurait pratiqué la justice et n'aurait pas abandonné la loi de son Dieu, ils me demandent des arrêts de justice, ils désirent fappro­che de Dieu. Que nous seit de jeûner, si tu ne le vois pas? De mortifier notre âmes si tu n'y as point égard? -Voici, le jour de votre jeûne, vous vous livrez à vos penchants, et vous traitez durement tous vos merce­naires.

Voici, vous jeûnez pour disputer et vous quereller, pour frapper méchamment du poing; vous ne jeûnez pas comme le veut ce jour, pour que votre voix soit entendue en haut.

Est-ce là le jeûne auquel je prends plaisir, un jour où F homme humilie son âme? Courber la tête comme un jonc, et se coucher sur le sac et la cendre, est-ce là ce que tu appelleras un jeûne, un jour agréable à Dieu?

Voici le jeûne auquel je prends plaisir: détache les chaînes de la méchanceté, dénoue les liens de la ser­vitude, renvoie libres les opprimés, et que fon rompe toute espèce de joug.

Partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; Si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de ton semblable.

Alors ta lumière poindra comme faurore, et ta gué rison germera promptement; ta justice marchera de­vant toi, et la gloire de Dieu t'accompagnera.

Alors tu appelleras, et Dieu répondra; tu crieras, et 11 te dira: Me voici! Si tu éloignes du milieu de toi le joug, les gestes menaçants et les discours injurieux, si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, si tu rassasies fâme indigente, ta lumière se lèvera sur fobscurité, et tes ténèbres seront comme le midi.

Le Seigneur sera toujours ton guide, Il rassasiera ton âme dans les lieux arides, et il redonnera de la vi­gueur à tes membres; tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas».

Je crois que tous cela sont assez pour fanalyse du mot «jeûne».

 

QUESTION 69. «Y a-t-il un changement concer­nant Vamour mutuel entre Jésus et Jean, son disciple le plus aimé, après son sacrifice sur la Croix et sa glo­rieuse Résurrection^»

RÉPONSE: Je ne peut pas comprendre comment cette préoccupation était formée.

En tout cas? s'il y a quelque chose qui avait changé dans leur relation, ceci irait vers le majeur.

Famour de Jésus est tel qu'il n'y a personne qui a un amour plus fort et cet amour reste inaltérable pour toujours, ainsi que famour de saint Jean est avéré pour Jésus. Pour comprendre cela étudiez attentivement le 4ème verset du 20ème chapitre de fEvangile selon saint

Jean où il est relevé la convoitise de saint Jean pour le Christ; «Ils couraient tous deux ensemble. Mais fautre disciple (c'est-à-dire saint Jean) avait couru plus vite que Pierre et il était arrivé le premier au tombeau».

Ce que saint Jean avait ressenti et avait constaté, il fa écrit dans sont saint Evangile (13.1): «Jésus, qui avait aimé les siens qui étaient dans le monde5 les a aimé jusqu'au bout». Il les a aimé parfaitement.

Le Christ lui-même avait exprimé cela le soir de Jeudi saint, quelques heures avant son sacrifice sur la Croix. Il leur a dit encore: « Voici mon commande­ment: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n'y a pour personne de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15.12-13).

Saint Jean avait observé fidèlement ce commande­ment et il avait gardé 1 amour pour son Maître jusqua la fin de sa vie. C'est à cause de cet amour qu'il était exilé et emprisonné.

Le Christ, étant venu dans le monde est incarné en raison de son amour incommensurable pour les hommes, avait allumé du «feu» dans les âmes de ses disciples que personne ne pu féteindre, quand même Ion utilise des persécutions5 des sangs et le mort de martyr.

Tous les fidèles du Christ prennent du courage en prononçant son nom. Ils n'aiment rien plus que le Christ; pas même leur conjoint leurs enfants, fargent, les biens.

La relation entre le Christ et ses fidèles, et même après sa Résurrection, n'est pas une relation de foi et d'admiration mais une relation d amour et d'un fort dévouement.

Cela est une réalité ressentie par tous les saints et même par le disciple d amour, Evangéliste Jean.

 

QUESTION 70. «Dans la Divine Liturgie^ avant que les fidèles communient, le prêtre dît « Soyons at­tentifs, les Saints Dons aux saints » et le chœur chant « Un seul est Saint, un seul est Seigneur, Jésus-Christ, à la gloire de Dieu le Père. Amen ».

Alors, le chœur corrige-i-il leprêireî»

RÉPONSE: Vraiment, dans la Divine Liturgie avant la communion des fidèles et après les paroles du prêtre «Soyons attentifs, les Saints Dons aux saints» le chœur chant «Un seul est Saint, un seul est Seigneur, Jésus Christ, à la gloire de Dieu le Père. Amen».

Veuillez bien noter que la «Grande Doxologie» chantée après foffice des matines il y a un psaume avec un sens identique: «Tu es un seul Saint (nous chantons vers le Seigneur Jésus-Christ), Tu es un seul Seigneur, Jésus-Christ à la gloire de Dieu le Père. Amen».

Le prêtre prononce cette phrase en haussant le Corps du Seigneur Jésus-Christ «Soyons attentifs, les Saints Dons aux saints», il remarque que si quiconque n'est pas saint, il ne faut pas approcher et communier, parce qu'il ne se bénéficiera pas, par contre il sera, nuit et peut être punis à cause de son audace d'approcher

On me demande et je réponds

et communier aux Saints et Immaculés Mystères, le Corps et le Sang du Christ. Ces paroles appellent tous les dignes à communier et déconseillent les indignes.

Le chœur répond aux paroles du prêtre en chan­tant: qui peut être saint, c'est-à-dire infaillible et digne de communier aux Saints Dons qui sont destinés aux saints? Comme Un est Saint Un seul Seigneur, Jésus-Christ.

Cependant, si Jésus-Christ est le seul Saint, pour­quoi notre Eglise commémore les noms d'autres saints? Les saints de notre Eglise sont-ils comparables et égaux au Seigneur Jésus-Christ?

Le Seigneur Jésus-Christ est d'absolu Saint. Il n'y a aucun d autre Saint comme Jésus-Christ. Le Christ est entièrement et en soi Saint. Tandis que les saints de notre Eglise puisent leur sainteté par le Christ. Ils sont saints parce qu'ils participent à la sainteté du Seigneur Jésus. Dans la Bible les anges, les justes, les prophètes de fAncien Testament, et surtout les chrétiens baptisés très souvent sont appelés saints.

«Saint» est appelé ce qui est dévoué au Dieu. En te­nant compte cela, tous les baptisés au nom de la Sainte Trinité sont appelés «saints». C'est «la sainteté qui est réalisée par le Baptême» au point de vue théologique. Pendant le Mystère du baptême le fidèle excommunie le diable ainsi que ses œuvres ténébreux, sa malice? la magie? et finalement les habitudes et les volontés du monde lié au diable, tout en se dévouant entièrement au Dieu. Avec cette signification du mot saint Paul appelle plusieurs fois les chrétiens « saints » dans ses épîtres. Cette sainteté est en général un don du Saint-Esprit.

Pourtant, il y a la sainteté avec la notion éthique.

« Saint » est appelé celui qui a une part des vertus divines et par conséquent il semble au Dieu. Avec cet­te signification du mot, tous les chrétiens ne sont pas saints. Cependant tous les saints reconnus par l’ Eglise ne sont pas saints au même niveau, mais ils se diffé­rencient selon leur vie. Saint Paul note à son épître aux Corinthiens: «Autre est féclat du soleil, autre féclat de la lune, et autre Féclat des étoiles; même une étoile dif­fère en éclat d'une autre étoile» (1 Corinthiens 15Al) c'est ainsi que même un saint diffère d'un autre.

La sainteté avec la notion éthique est aussi un don du Saint-Esprit mais elle est le résultat des combats, des efforts et des sacrifices des saints.

Quand fEglise Orthodoxe nomme un fidèle (hom­me ou femme) saint, cela ne le fait pas partialement ni selon de Favis d'un Evêque ou patriarche de notre Eglise, comme se passe exactement dans fEglise Ca­tholique-Romaine où le Pape selon sa propre avis et volonté proclame les Sanctus et les Beatus. Dans no­tre Eglise le saint doit être premièrement accepté par les fidèles et par la conscience ecclésiastique. En suite fadministration de fEglise le proclame saint et offi­cialise févénement en fixant la date de sa célébration. S'il s'agit des martyres il ne faut pas d'autre procédure puisque le martyr implique la sainteté. Pour d'autres

qui ne sont pas de martyrs, ils doivent accomplir cer­taines conditions d'approbation et d'admission com­mune de la part des fidèles afin qu'ils soient proclamés et appelés saints. Ces conditions sont les miracles du saint, quand il était vivant ou après son décès, ou le saint parfum jailli par les reliques du saint, ou 1 appa­rition de la lumière.

Alors, en récapitulant, je répète que « saint » en notion éthique absolue en soi est seulement Dieu et puisque Jésus-Christ était Dieu parfait (et un homme parfait) cest pourquoi, on Fappelle « Le Seul Saint ». Dans une degré relatif les chrétiens peuvent devenir des saints en imitant Dieu, par Sa grâce divine, tout en participant à Sa sainteté. Tous les fidèles sont des saints en sens général du mot dès leur baptême étant dévoués au Dieu; or, en plus ils peuvent devenir saints en sens moral selon leurs efforts et combats spiri­tuels.

C'est pourquoi, le prêtre avant de communier les fi­dèles dit: «Soyons attentifs, les Saints Dons aux saints», et «chacun donc s'examine soi-même, et qu'ainsi il mange du Pain et boive de la Coupe», cest exactement cela que saint Paul conseille aux fidèles (1 Corinthiens 11.28).

 

QUESTION 71. «Lesfemmes qui portaient de par­fum étaient les premières d'entendre et voir le Christ Ressuscité. Ces femmes annoncent le message de la Résurrection du Christ aux Apôtres.

Quelle est leur place dans fEglise?»

RÉPONSE: Les femmes qui portaient de parfum c'était: Marie-Madeleine que le Christ avait libéré de sept démons, Marie, la mère de Jacques et de Iosie (il s'agit peut-être d'épouse de Clopas) (Jean 1925), la femme de Zébedée et mère de Jean et Jacques (elle est appelé aussi Salomé) et Jeanne, fépouse de Choutza du courtisan et ami du roi Hérode. Probablement, Il y en avait d'autres en provenance de Galilée, qui suivaient le Seigneur partout, en offrant leurs services au Christ et à ses disciples.

Ces femmes avaient suivi le sacrifice du Christ sur la Croix par distance, parce que pour elles il n'était pas permis d'aller près de la Croix. Elles avaient suivi aussi fenterrement du Christ par noble Joseph et Nicodème le Pharisien.

Uaprès midi de Vendredi saint, elles avaient acheté d aromates, et le «premier jour de la semaine», c'est-à-dire le dimanche, elles étaient venues à la tombe, gar­dée par les soldats, très tôt au levé du soleil afin d aller embaumer Jésus.

5 elles ont vu que le tombeau était vide et avaient reconnu fange qui leur avait donné le message de la Résurrection du Christ.

C étaient les premières qui avaient entendu ce mes­sage joyeux et ont vu le Christ Ressuscité qui leur a salué.

Elles étaient les premières qui avaient annoncé le message Joyeux aux disciples du Christ, qui se ca­chaient à Jérusalem à cause de la crainte de Juifs.

Ces femmes sont appelées par notre Eglise «les por­teuses de parfum» ainsi que par les saints écrivains et orateurs. FEglise a dévoué à eux le seconde dimanche après Pâques.

Elles étaient des exemples de courage, d audace, de fermeté et d'amour du Seigneur Jésus-Christ»

 

QUESTION 729 «M faut pardonner fun à Vautre.

C'est ça la volonté et le commandement de Dieu. Ce­pendant si Vun pardonne les offenses à Vautre mais le dernier ne répond pas affirmativement à cet acte et par contre il ne sent mêmepms la nécessité de deman­der pardon, alors que faut-il faire?»

RÉPONSE: On a le devoir de pardonner fautre

même s'il ne nous demande pas pardon et même s'il reste rigide en sa thèse. Donc, indépendamment de fattitude de fautre, si on veut ressembler à notre Sei­gneur Jésus- Christ il ne faut pas tenir ni rigueur, ni haine, ni rancœur contre personne*

Le Dieu donnera le pardon et la grâce selon les actes les nôtres et non pas selon les actes des autres. Il est bien sûr préférable d'avoir un respect mutuel.

Pourtant, si cela n'est pas possible il faut le pardon­ner et changer mon attitude et laisser 1 autre dans son problème. D'ailleurs le Christ a dit: «Si tous pardon­nez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi, mais si vous ne pardonnez pas aux hommess votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes» (Matthieu 614-15). La doctrine de notre Seigneur sur le pardon des offenses est notée avec clarté dans fEvangile selon saint Matthieu (6.14-15).

 

QUESTION 73. «Qu'est-ce que fhumilité?»

RÉPONSE: Fhumilité est la vertu des hommes humbles.

Humble est fhomme, qui considère en soi de peu d'importance» quoiqu'il est distingué; c'est le contraire d'un homme éminent En langue spirituelle^ humble est celui qui n'a pas une haute idée de soi, pour ses vertus, pour ses capacités. C'est celui qui nest pas or­gueilleux. Un homme modeste et d'une grande sim­plicité est appelé humble. Fhomme modeste devient connu comme exactement fégoïste et forgueilleux dans sa vie.

Fhumble quand il est insulté» il n'insulte pas, quand il est maltraité, il ne réagit pas; fhumilité s'applique par tout dans notre vie quotidienne.

Le Christ étaient humilié tout en obéissant à la volonté de son Père jusqu'à la mort, à la mort sur la Croix. Il devint le maître et fexemple de fhumilité et Il pouvait bien dire: «Prenez [...] car je suis doux et humble de cœur» (Matthieu 11.29). Personne ne peut être humilié plus que le Christ, cest pourquoi que per­sonne ne peut être élevé plus que le Christ (Philippiens 2.8).

Fhumilité n'est pas une bêtise. Elle est la philoso­phie la plus haute et la mère de plusieurs vertus. Elle est la vertu la plus complaisante au Dieu.

Dieu a dit: «Voici sur qui je porterai mes regards: Sur celui qui souffre et qui a fesprit abattu5 sur celui qui craint ma parole» (Esaïe 662).

Dieu humilie les orgueilleux et glorifie les hum­bles. «Il se moque des moqueurs, mais II fait grâce aux humbles» (Proverbes 334). Cest pourquoi la modestie élève F homme.

 

QUESTION 74» «Les trois personnes de la Sainte Trinité sont de prix êgales9 paritaires, équivalentes et co-glorifiées.

Pourquoi le blasphème contre le Saint-Esprit est un péché impmrdonnable9 tandis que le blasphème contre le Fils est pardonné?»

RÉPONSE: Apparemment, la question se réfère au passage 12.31-32 de f Evangile selon saint Matthieu.

Peu avant dans le même passage (1222), saint Matthieu avait raconté f histoire où le Seigneur Jé­sus- Christ avait guérit un homme possédés qu'il était aveugle, sourd, et muet par finfluence méchante des démons.

La réaction du peuple devant le miracle du Christ était surprise, admirable; quelques-uns se deman­daient: «Est-ce que celui qui est le descendant de Da­vid, qui est bien prophétisé comme le Messie, Jésus-Christ?», pourtant les Pharisiens le calomniaient en disant qu'il avait expulsé les démons avec la puissance du seigneur de démonss Belzébul.

Le Christ après avoir prouvé qu'il est impossible s'expulser les démons avec la force de Belzébul, parce que cela marquerait la dispersion des démons, Il a. dé­voilé le péché grave des Pharisiens; le blasphème con­tre le Saint-Esprit.

Le Seigneur Jésus-Christ est Dieu égal au Père et au Saint-Esprit, mais quand il s'est fait homme, il a vécu dans le monde comme un homme. Dès lors, 11 n'était pas seulement Dieu, mais il était aussi un homme. Dieu et homme unis dans une même personne sans être confondus; Mystère incompréhensible et incon­cevable. Comment pourrait-Il être homme et Dieu? D'avoir toutes les autorités et aucune? D avoir faim, mal, d'être fatigué et en même temps de n'avoir aucune nécessité humaine?

A cause de ce mystère inexplicable, les hommes avaient formé des aspects faux et par conséquent ils blasphèment. Pourtant, la cause de ce blasphème est fignorance et finefficacité humaine. Alors? les paroles blasphématoires s'adressent contre le fils de fHomme» le Christ incarné, elles peuvent être pardonnables.

Le blasphème des Pharisiens n'est pas pardonnable parce qu'il est adressé non seulement contre le Christ incarné mais aussi contre le Saint-Esprit; et cela car, ils avaient attribué consciemment les miracles du Christ à la puissance du diable Belzébul. Ils ne se trompaient pas, mais par contre ils s'opposaient au plan et aux actions divines en montrant méchanceté et obstina­tion, parce qu'ils bien comprenaient les paroles du Christ comme les hommes simples et toutefois ils se rangeaient volontairement avec les démons5 et même pire.

FEvangéliste Luc mentionne un événement qui a eu lieu dans la Synagogue de Capernaûm (431), où Jésus avait trouvé un homme qui avait un esprit de dé­mon impur, et qui s'écriait d'une voix forte: «Hé! Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth? Tu es venu nous per­dre. Je sais qui es-tu: le Saint de Dieu».

Voyez-vous que le démon avait reconnu et avait déclaré que Jésus était le Saint de Dieu? Les Pharisiens avaient appelé le Saint de Dieu5 organe de Belzébul. C'est-à-dire qu'ils avaient franchi les démons. Le dia­ble peut-il repentir et être humilié afin de se sauver? Bien sûr que non. 11 n'en a aucun espoir. C'est aussi tout a fait le même, le cas de celui qui blasphème con­tre le Saint-Esprit,

Blasphème contre le Saint-Esprit signifie faltéra­tion de la vérité et la contradiction obstinée contre les actions du Saint-Esprit. Cela présuppose une âme or-gueilleuse3 rouée, impénitente, et diabolique. Une telle attitude ne peut pas être par donnée.

 

QUESTION 75# «Comment le Créateur a-t-il lais­sé les premiers hommes se mesurer avec le dïablef N'était-il pas logique que le dimble les vaincrait?»

RËPONSE: Vraiment» le diable était eu diable mé­chant et les premiers hommes étaient innocents et dé­bonnaires.

Pourtant le diable n'a pas violé les premiers hommes afin de les désobéir au commandement du Créateur. Il ne peut pas faire violence à personne. Ses armes sont la malice, le dol, fimposture, les mensonges.

De fautre côté, les premiers hommes étaient bien cuirassés avec des connaissances et de sa liberté. S'ils n'acceptaient pas de commettre le péché originel, le diable ne pouvait pas pu les forcer.

Encore, les premiers hommes connaissaient bien la situation, comme il en résulte de paroles d'Eve. Elle comprit finexactitude des paroles du diable elle la corrigea, étant consciente du commandement divin.

Dieu ne pouvait pas laisser ses créatures sans dé­fense dans leur combat contre le diable. Il leur avait donné tous les éléments nécessaires afin de résister aux tentations. Pourtant tout d'abord Eve et puis Adam avaient montré une attitude triviale. Ils avaient supprimé les avertissements de Dieu et ils avaient donné confiance aux conseils du diable par curiosité, c'est pourquoi ils étaient vaincus. Ils avaient commis

le péché originel par leur propre responsabilité, et au lieu de solliciter pardon par le Dieu et leur créateur, qui leur avait demandé des explications, chacun deux alléguait des prétextes sans raison, pour qu'il soit jus­tifié. C'est pourquoi ils étaient punis,

Jusqu'à aujourd'hui, le diable n'a aucune autorité et il ne peut pas exercer de la violence sur nous. Il peut seulement nous tenter en usant la malice et les pro­messes. Si on n'est pas frivole, on utilise les armes spiri­tuelles que Dieu nous a confiées, et on obéit aux com­mandements divins, alors le diable ne peut pas nous tenter. En plus5 c'est la grâce du Christ, par laquelle fon est cuirassé. Si on ne fait pas du mal à soi-même, personne ne peut nous nuire, même pas le diable.

Lisez bien les synaxaires des saints et vous allez voir comment les hommes de Dieu résistaient aux tentations du diable et suivez leur exemple»

 

QUESTION 76. «ï) Quand le prêtre pendant la Di­vine Liturgie invoque le Saint-Esprit pour le change­ment des Saints Dons, nous, les fidèles pouvons-nous aussi prier avec le prêtre?

m) Les trois Hiérarques avaient rédigé la Divine Liturgie. Est-ce qu^ils avaient choisi aussi les extraits des Evangiles et des Epîtres luts pendant la Messe?»

RÉPONSE: La première question est référé au point le plus centrai du culte de notre Eglise et au moment le plus sacré pendant lequel le prêtre invoque le Saint-Esprit pour le changement des saints Dons en Corps et en Sang du Seigneur Jésus-Christ

C'est le moment pendant lequel se répète ce que le Christ avait fait le soir du Jeudi saint dans la chambre hante de Jérusalem.

C'est un moment pendant lequel le prêtre nacte pas, mais c'est le Christ qui acte via le prêtre. Le prêtre prête ses mains et sa bouche au Christ afin de bénir les Saints Dons et de les changer en son Corps et son Sang.

C est pourquoi le prêtre célèbre la Messe debout en bénissant le pain et le vins comme note le rédacteur de la Divine Liturgie^ le patriarche Œcuménique de Constantinople> saint Jean le Chrysostome.

Tandis que le prêtre en représentant le peuple et lui-même lit la prière agenouillé, quand il bénit les Saint Dons il reste debout; quand le changement des Saints Dons en Corps et Sang du Christ fini, il s'agenouille de nouveau et il lit les prières tout en continuant à repré­senter les fidèles*

Pendant ce moment les prêtres et les fidèles partici­pent à la sanctification des Saints Dons. Ils ribbservent pas passivement. Ils actent et participent avec leur es­prit et leur monde intérieur. Il faut rien penser à ce moment là; seulement, il faut prier et participer à la célébration mystère par le Christ à travers le prêtre.

En ce qui concerne la seconde question: 11 est bien connu que les trois Hiérarques avaient rédigé la Divine Liturgie. Saint Basile avait rédigé la Divine Liturgie portant son nom, célébrée dix fois par an, saint Jean le Chrysostome avait rédigé sa propre Divine Liturgie célébrée habituellement, plus courte de celle de saint Basile. Saint Grégoire le Théologien avait rédigé aussi une Divine Liturgie non plus célébrée aujourd'hui.

Il y en a aussi d'autres Divines Liturgies, comme de saint Jacques « frère du Seigneur», de saint Marc, de saint Grégoire le «Dialogue».

Les Divines Liturgies les plus courantes sont les précédemment mentionnées; voir la Divine Liturgie de saint Jean Chrysostome.

Tout d'abord, il faut savoir qu'au commencement les Evangiles et les Epîtres des saints Apôtres et les Ac­tes des Apôtres lus pendant la Messe, était beaucoup plus. On lisait des extraits de fAncien Testament des Prophètes, des Psaumes, Aujourd'hui, cela se passe seulement à la Divine Liturgie des Dons présancti­fiés,

En passant le temps, la Divine Liturgie était limité quant à la durée, tout en supprimant les autres lectures et en laissant seulement la lecture des quatre Evangé-listes, des Actes ou des Epîtres des Apôtres et surtout de saint Paul

En ce qui concerne les passages spéciaux lus pen­dant les fêtes ou pendant les offices quotidiens, on pourrait dire ce qui suit:

Au commencement les passages étaient choisis par le prêtre qui présidait la cérémonie religieuse des Chrétiens, avec laide du Saint-Esprit qui règle tout dans fEglise. En outre$ il choisissait les passages selon 1 actualité et nécessités spirituelles des fidèles. Pendant le temps les responsables d'Eglise formèrent des ca­talogues avec les passages qu'il faut lire pendant les offices.

Aujourd'hui il y en a un bien fixé pour tout fEglise Orthodoxe.

 

QUESTION 77, «Que appelle-t-on des ennemis externes et internes de notre Eglïsef.  Aujourd'hui, que tout le monde parle pour le Christy y a-Ml des ennemis de notre Eglise?»

RÉPONSE: Les ennemis du Christ sont aussi des ennemis de notre Eglise et ils ne sont pas absents et ils ne s'absenteront Jamais. Autant qu'il y aura des dé­mons, liberté de pensée et de vie, il y aura des hommes dévoués à la vérité et à la vertu mais aussi des hommes qui préféreront la méchanceté et les mensonges. Dans ce stade de la vie, il y a de la liberté et chaque homme logique peut agir librement et volontairement.

Après notre décès, chacun de nous soit sera ré­compensé pour les bons actes qubn fit, soit sera punis pour la méchanceté et les mensonges,

Tous cela seront rangés lorsque du seconde Avène­ment de Jésus-Christ.

11 s'agit de la doctrine fondamentale de la Bible, qui est tout à fait compatible avec la législation humaine Ennemis internes de notre Eglise sont tous les hé­rétiques qui se différencient du corps de l’ Eglise du Christ. La Bible appelle tous ces hommes «antichrists» et saint Jean écrit: «lis sont sortis de chez nous, mais ils n'étaient pas de nôtres; car, s'ils avaient été des nô­tres, ils seraient demeurés avec nous; mais de la sorte, il est manifeste que tous ne sont pas des nôtres» ( 1 Jean 2.18). Les Apôtres appelèrent ces hommes «men­teurs, ennemis, loups sauvages».

Les ennemis externes de notre Eglise sont ceux qui n'avaient jamais de bonnes relations avec Elle, ils avaient rejetés fEvangile et ils font une guerre violente contre l’ Eglise.

Si vous voulez apprendre quels ennemis sont les plus dangereux je vous dirais sans aucune difficulté qu'ils sont les ennemis internes, lis sont les plus perfi­des, les plus brutaux et les plus destructeurs.

Pendant trois siècles fEglise était persécutée par des ennemis externes. Pendant cette période-là, tan­dis que ion a eu des millions des martyrs, notre Eglise progressait et conquérait le monde tout en triom­phant.

Quand les ennemis externes avaient arrêté la persécution de fEglise, les ennemis internes se sont apparus. Ce sont les hérétiques qui ont paralysé, partagé et éprouvé fEglise; lis favaient blessé jus­qu'aujourd'hui,

C'est sûr que les ennemis externes ou internes de notre église seront finalement battus, punis et couverts de honte. C'est le Christ qui vaincra et son Eglise réelle. Cela sera la fin de fhistoire. Pourtant, jusqu'à ce moment là les ennemis de l’ Eglise la combattront et Elle résistera. Chacun personnellement sera tenté afin de préparer son propre avenir. «Tenons-nous bien! Tenons-nous avec crainte!» «Maintenant c'est le juge­ment de ce monde».

 

QUESTION 78, «On s'informe sur f existence des Patriarcats de fEglise Orthodoxe. Combien sont-ils? Qui sont les Patriarches?»

RÉPONSE: Les saints Apôtres avaient une autorité œcuménique, internationale. C'est-à-dire que leur ac­tivité pastorale était géographiquement illimitée.

Cependant, les Evêques, successeurs des Apôtres, exerçaient leur autorité sur une région précise et ils ne devaient pas le surmonter tout en étendant leur auto­rité dans des régions limitrophes.

iJespace du territoire sur lequel chaque Evêque exerce son autorité, est fixé par les Synodes régionals ou œcuméniques.

Ces territoires étaient formés et altérés selon les initiatives de ceux qui avaient réglé les affaires politi­ques de fEglise.

«Métropolite» est appelé celui d'une grande ville, qui est aussi capitale régionale. Ce Métropolite prési­dait aux Synodes régionals avec les Evêques des villes plus petites.

«Patriarches» sont les Métropolites de très grandes villes comme Constantinople, Alexandrie, Antioche, (et Jérusalem pour des raisons historiques).

Aujourd'hui, il y a neuf Patriarcats de fEglise une, sainte, Catholique et Orthodoxe. Les quatre sont les Patriarcats les plus anciens et historiques: de Cous-tantinople (Bartholomée), d'Alexandrie (Théodore II), d'Antioche (Ignace IV), et de Jérusalem (Théophile III). Les autres cinq Patriarcats sont les plus nouveaux: de Russie (Alêxios II), de Serbie (Paul), de Roumanie (Théoctistos), de Bulgarie (Maxime) et de Géorgie (Elias II).

 

QUESTION 79. m) Que poussa-t-il le diable de tenter Jésus rempli de Smïmt-Bsprït?

ïi) Pourquoi Jésus a-t-il accepté les tentations du diable et n'a-t-ilpa$ accepté de dialoguer avec lui?

ïïî) Quelle est la nature et M figure du diable qui avait tenté Jésus?

iv) Comment le diable a-t-il transporté Jésus dmns la ville sainte et Va placé sur le haut du temple?»

RËPONSE: Tout d'abord, on doit clarifier quelques choses.

Les narrations pour les tentations du Seigneur dans le désert sont inclus dans les Evangiles: Matthieu 4.1-11, Marc 1.12-13, Luc 4.1-13.

Les tentations du Christ avaient eu lieu dans le désert, c'est-à-dire dans une région éloignée et isolé où il n'y avait pas d'hommes; il y avait seulement des animaux sauvages, note saint Marc (1.13), comme des ours» des chacals» des loups, des hyènes, des sangliers.

Evangéliste Matthieu écrit: «ÀiorSj Jésus était em­mené par le Saint-Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable» (4.1). Les autres Evangélistes (Marc et Luc) écrivent la même chose.

La première source d'information pour les tenta­tions du Christ est le Christ Lui-même, quand II a dé­voilé à ses disciples les événements du désert.

De quelle manière Christ était-Il amené par le Saint-Esprit? Par une impulsivité instinctive.

Pourtant, Adam avait succombé à la tentation du diable tout en entraînant avec lui le genre humain.

Jésus était incarné afin de corriger les fautes d'Adam.

Jésus vient dans le monde afin de se mesurer avec le diable ayant comme but de le vaincre tout en parta­geant sa victoire avec les hommes, pour lesquels II est devenu homme.

Le diable avait attaqué forcement deux fois Jésus Christ et Messie. La première fois était au commen­cement de son œuvre Messianique tout en espérant empêcher ses activités rédemptrices.

La seconde attaque a eu lieu à la fin de son œuvre Messianique, à Géthsémanée, afin d'annuler son mar­tyr de la Croix. Il avait échoué toutes les deux fois.

Les tentations du Christ étaient réelles.

Jésus était toujours vainqueur.

Le but pour lequel Jésus s'est fait homme a réussi.

Le Christ avait eu une expérience personnelle de tentations du diable et II peut bien comprendre nos tentations induites par le diable et c'est pourquoi qu'il nous aide pour les surmonter.

Après toutes ces choses génériqueSj on passerait à des choses plus concrètes.

i) Le diable est appelé «Tentateur» (Matthieu 43)y parce que cest celui qui essaie d'entraîner les hommes au péché en utilisant tous les manières pour qu'il le fasse finalement de succomber sous ses péchés.

Jésus s'est fait homme et c'était pour cette raison que ne pourrait-Il pas être excepté de la méchance­té du diable et rester intact? Si cela ne se passait pas, comment pouvait-il être notre exemple de lutteur et de vainqueur contre les tentations?

Le motif du diable était d'entraîner Jésus à faire des péchés comme il fait contre tous les hommes.

ii) Jésus avait accepté les tentations^ mais II avait renversé le diable tout en sbpposant à sa volonté. Dans ce cadre? étaient aussi les paroles de Jésus afin de résister au diable,

Il faut aussi savoir que la tentation en soi n'est pas un péché mais cest une provocation à faire des pé­chés.

Jésus avait accepté de faire et supporté des situa­tions qui n'étaient pas de péchés ; Il avait eu soif, faim, mai, il s'est fatigué, alors cest dans le même cadre qu'il avait accepté d'être tenté. Pourtant, Il ne faillit jamais.

iii) Le diable était venu parler à Jésus avec une fi-

gure visible. Cependant, sa nature est spirituelle et im­matérielle comme la nature des anges. En outre, il a la propriété et fhabitude de se transformer. Avec quelle figure humaine était-Il apparu au Christ on ne peut pas le savoir, parce qu'il nest pas écrit. Il est probable qui! s'apparaissait chaque fois différemment.

iv) Jésus avait laissé le diable de femporter n'im­porte où qu'il voulait, et de le tenter comme il voulait; c'est ainsi que sa défaite serait à la plate couture et le diable découragé se partirait tout seul

Il est sûr que Jésus avait donné au diable une force surnaturelle afin qu'il puisse Remporter n'importe où il voulait; comme Jésus se aussi livra lui-même afin d'être crucifié par les organes du diable.

Vous voyez c'est comme le cas d'un lutteur très fort qui laisse son adversaire faible de le faire ce qu'il veut.

C'est ainsi que le Seigneur qui était sûr qu'il vain­cra, laissa le diable de le tenter.

La conclusion est que Jésus est notre exemple de lutteur contre les tentations du diable, ainsi qu'un exemple de vainqueur.

QUESTION 8©e «le Père est le Créateur. Le Fils est notre Sauver. Le Saint-Esprit est Consolateur. Alors, qui agit-il pour la transsubstantiation dupaïn et du vin en Corps et Sang du Christ?»

RÉPONSE: Il y a une phrase très explicative qui ex­prime la Théologie de notre Zglise, prononcé par saint Athanase le Grand: «C'est le Père qui agit, via le Fils, en Saint-Esprit»,

Alors, qui agit pour la transsubstantiation du pain et du vin en Corps et Sang du Christ?

Rappelez-vous les paroles que le prêtre prononce pendant fheure de la sanctification des Saints Dons pendant la Divine Liturgie de saint Basile:

«C'est pourquoi, Maître très-Saint, nous aussi, tes indignes serviteurs, nous qui avons été jugés dignes de servir à ton saint Autel, non pour nos oeuvres, car nous n'avons rien fait de bon sur la terre3 mais par la pitié et la compassion que Tu répands si richement sur nous, nous nous approchons de ton saint Autel avec confiance et, Tbflrant les Signes du Saint Corps et du Saint Sang de ton Christ, nous Te prions et nous Te supplions, Saint des Saints, par la grandeur de Ton Amour : envoie ton Esprit Saint sur nous et sur les Dons ici présents, afin qu'il les bénisse^ les sanctifie ;

Et qu'il fasse ce Pain, le précieux Corps même de notre Seigneur, Dieu et Sauver Jésus-Christ.

Et ce Calice, le précieux Sang même de notre Sei­gneur, Dieu et Sauveur Jésus-Christ,

Qui a été répandu pour la vie du monde,

En les changeant par ton Saint-Esprit»,

Aussi, pendant la Divine Liturgie de saint Jean Chrysostome le prêtre dit:

«Nous T'offrons encore ce culte spirituel et non sanglant et nous T'invoquons, nous Te prions et nous Te supplions: envoie ton Esprit-Saint sur nous et sur les Dons qui sont présentés ici.

Et fais ce Pain, Corps précieux, de ton Christ,

Et ce qui est dans ce calice, Sang précieux de ton Christ.

Opérant le changement par ton Esprit Saint.»

Dans une autre prière (de fhymne des Chérubins) le prêtre dit en s adressant an Jésus-Christ:

«Car c'est Toi qui offres et qui es offert, Toi qui re­çois et qui es distribué, ô Christ notre Dieu.»

Alors, que remarque-t-on?

«Le Père agit pour la transsubstantiation»

«Le Père envoie le Saint-Esprit qui change les saints Dons»

Et «Jésus-Christ est Celui qui bénisse, qui offres et qui est offert».

Alors, comment les trois personnes de la Divine Trinité agissent-elles?

Nous croyons et nous confessons que «le Père et le Fils et le Saint-Esprit ont une seule action».

Les trois personnes de la Sainte Trinité ont une seule puissance, une seule envie et une seule opinion. Pour la même chose le Père et le Fils collaborent et le Saint-Esprit en contribue. Les trois personnes de la Divine Trinité ont également une seule nature et une seule substance (ï Dogmatique, R Trembelas, p. 305).

Cependant, tout cela sont des termes théologiques que tout le monde ne peut pas comprendre. Pour ceux qui comprennent sont assez.

 

QUESTION 81. «Pourriez-vous me dire quelle était la maison dans laquelle le Christ avait célébré la Sainte Cène?»

RÉPONSE: Apparemment, notre cher correspon­dant, veut apprendre femplacement de la maison et son hôte.

Quand le Seigneur Jésus-Christ avait envoyé deux disciples afin de préparer la Sainte Cène, il a évité de révéler lieu et fhôte de la maison, parce que le traître Judas avait déjà décidé avec les ennemis du Christ de le livrer et ils épiaient foccasion. Par conséquent, si Judas savait femplacement de la maison, fhôte, et le temps, il pouvait bien accélérer la trahison de Jésus, avant qu'il puisse accomplir la Sainte Cène et mystère de la Sainte Eucharistie.

Donc, on n'a pas d'informations précises pour cette maison par les Evangiles. Cependant on a quelques informations indirectes5 d'où on pourrait bien avoir quelques indications et probabilités concernant cette maison.

Le premier élément était fampleur de cette maison de façon que plusieurs personnes puissent être héber­gées.

Deuxième élément est le passage dans fEvangile selon Saint Marc (14.51-52), où il est cité, que le soir de Vendredi saint, après la Cène, quand Jésus avec ses disciples sont allés au Jardin de Géthsémanée: «Un jeune homme le suivait vêtu seulement d'un drap. On ne favait pas saisi, mais il avait laissé îe drap et s'était enfui tout nu».

De quatre EvangéiisteSj seulement saint Marc note cet événement. D'ailleurs, saint Marc ne mentionne pas le nom de ce jeune homme. Tout cela donne à penser que saint Marc avait noté ici un événement personnel de cette nuit.

Mais si cela est vrai et vraiment il fest, la question posée est: comment en tel temps cet homme s'y trou­vait, bien vêtu négligé à Y endroit où était Jésus avec ses disciples? On pourrait répondre que «c'était dans la maison où le Seigneur avait célébré la Sainte Cène», comme les exégètes déduisent.

C'était «dans la maison de Marie, mère de Jean sur­nommé Marc, où un certain nombre de personnes étaient réunies et priaient» (Actes 12.12).

C'était la même maison qu'aux Actes des Apôtres est appelée «Chambre-haute»J c'est la chambre sanc­tifiée, où le Christ avait célébré la première Sainte Eucharistie.

C'était la maison de Marie, sœur (ou belle-fille) de Barnabe (Colossïens 4.10).

Même si tous les dessus ne sont pas vrais et rem­placement de la maison restera enfin inconnu, rien ne changerait comme cette information ne nous aide pas pour notre salut.

 

QUESTION 82. «Pourquoi Jésus a-PII appelé son disciple, Pierre, « satmn »f»

RÉPONSEs Vraiment, cela est un événement réel et il est noté par deux Evangélistes: Matthieu (16.23) et Marc (8.33).

Quand le Seigneur avait relevé auprès de ses disci­ples son fin de martyre à Jérusalem, Pierre avait argu­menté en particulier tout en essayant d'empêcher son Seigneur du chemin de la croix, Àlors5 Christ réagit violemment en lui disant: «Arrière de moi, Satan». Jésus favait appelé comme cela parce que Pierre ne faisait pas des choses aimables à Dieu mais aux hom­mes.

«Satan» est un mot hébreu qui veut dire adversai­re.

Christ n'a pas dit à Pierre «que le satan a parlé à travers ta bouche» mais qu'il était satan, parce qu'il s'opposait au plan divin. C était seulement le satan qui ne voulait pas que le Christ souffre pour le salut des hommes. Maintenant, c'était Pierre qui jouait le rôle du satan parce qu'il conseillait des choses que seule­ment le diable pourrait les conseiller.

C'est vraiment bizarre» Mais peu avant le Christ avait béatifié Pierre pour sa réponse et confession à la question du Christ «Mais, vous, qui dites-vous que je suis?» quand il avait répondu que «Tu es le Christs le Fils de Dieu vivant» (Maiîhîepi 16.16). Un peu plus tard, le Christ favait appelé «Satan», Quelqu'un écrivit: «La primauté de Pierre s'adresse aux niveaux différents; il fat le premier parmi les Apô­tres, le premier à la confession de la foi, le premier à tenter le Christ (en essayant de fempêcher à suivre le chemin de la Croix) et le premier au refus du Sei­gneur».

Pour tous ceux qui déduisent erronément à cause des paroles de Christ qui avait répondu à la confession de Pierre, il faut aussi tenir bien en compte les paroles de Jésus lui-même: «Arrière de moi Satan, Tu es pour moi un scandale».

Apparemment^ Pierre ne voudrait pas sciemment jouer le rôle du diable dans la vie et la mission du Christ pour lequel il avait eu une fin de martyre. 11 favait fait seulement dans une bonne disposition.

 

QUESTION 83, «le Christ a dît: « En vêrîiê9 je vous le dis, quelques-uns de ceux qui se tiennent M ne goûteront peint lu mort, qu'ils riaient vu le Pïïs de Vhomme venir dmns son règne ».. Quels et combien sont ces hommesî Vivent-ils en-coret»

RÉPONSE: Vraiment, le Seigneur Jésus-Christ avait déclaré et certifié que quelques-uns des ces audi­teurs resterons en vie et ne goûteront point la mort avant d'avoir vu le Royaume de Dieu avec puissance (Matthieu 16.23, Marc 9.1).

Le Christ n'avait pas nommé pas ses auditeurs secrets qui verront favènement du Royaume des Cieux

et II n'avait pas précisé non plus leur nombre,

Pourtant, nous connaissons que la promesse du Christ était accomplie quand le Saint-Esprit est venu dans le monde pendant le 50ème jour après sa Résurrec­tion et il avait inauguré une nouvelle société; fEglise du Christ qui est le Royaume de Dieu sur terre. Beau­coup d auditeurs du Christ ont vécu cet événement.

Plusieurs fois, le Christ nommait son Eglise «Royaume de Dieu».

QUESTION 84, «Quelle est M différence entre le cïel et le Paradis?»

RÉPONSE: Ciel est fespace illimité au-dessus de nos têtes, que limite fhorizon, et la nuit est couvert des étoiles petites ou grandes.

Dans cet espace grandiose et mystérieux, plein d'émerveillement, les saints Ecrivains localisent la gloire de Dieu et le trône divin et fhabitation des An­ges et un lieu de repos pour tous les saints et les hom­mes dignes. Dieu dit par la bouche du prophète Esaïe: «Le ciel est mon trône» (66.1).

D'un autre point de vue, funivers est le ciel. Le ciel matériel est une création de Dieu et il est contrôlé et préservé par Lui,

Tout d abord, «Paradis» est un mot d'origine persi-que qui veut dire un grand jardin. Dans fAncien Tes­tament, le Paradis est un jardin sur la terre que le Dieu avait placé les premiers hommes, Adam et Eve.

C'est ainsi que chaque lieu agréable est appelé pa­radis. Dans la Théologie Chrétienne Paradis est le lieu que le Christ avait préparé pour ses fidèles, les pieux et les saints après leur mort, afin de vivre une vie ré­jouissante avec Lui.

Dans le Nouveau Testament on peut trouver trois fois le mot «paradis». Les deux premières fois est men­tionné par le Christ (Luc 23A3, Apocalypse 2J) et la troisième fois par saint Paul (II Corinthiens 12A), Tou­tes les trois fois il a le sens du Royaume des Cieux.

En concluant, on pourrait dire que ciel et Paradis sont des lieux agréables où vivent les saints après leur mort, leur vie heureuse.

 

QUESTION 85. «Dans combien des parties le cïel est-il séparé?»

RÉPONSE: Saint Paul dans son seconde Epître à fattention des Corinthiens (12,2) mentionne un troi­sième ciel où il était enlevé sans savoir s'il était dans son corps ou en dehors,

En outre, il ne dit pas s'il y en a d'autres même dans la Bible rien n'est noté.

La Théologie Hébreux mentionne trois et sept cieux.

Les exégètes notent qu'il y a le premier ciel des nua­ges, le deuxième des étoiles et le troisième des choses spirituels. Dans le Bible on trouve plusieurs fois le mot au pluriel «les cieux des deux».

Il nous faut patience et on apprendra toute la vérité si ion est bon à entrer au Royaume des Cieux.

 

QUESTION 86. «Pourriez-vous me dire ni se trouve saint Jean VEvangéliste? M vît encore et ïl est décédé?»

RÉPONSE: La question est probablement causée par fextrait de fEvangile selon Saint Jean (21.22).

C'était après la Résurrection du Christ et son appa­rition près de la mer de Tibériade, quand 11 marchait avec son disciple Pierre et 11 lui parlait prophétique­ment pour la fin de sa vie. Alors, Pierre avait demandé le Christ pour la fin de la vie de Jean. Et le Seigneur lui avait répondu: «Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne, que t'importe?»

En tenant compte ce passage notre cher corres­pondant me demande «où se trouve saint Jean?» Tout simplement, Il se trouve avec les autres disciples du Christ au Royaume des Cieuxs et auprès de Lui.

Jean était décédé très vieux et le dernier de tous les disciples du Christ.

Le Christ n'avait pas prophétisé que Jean ne mour­ra pas, Bien au contraire, le Christ avait répondu à Pierre par une hypothèse pour lui montrer qu'il ne faudrait pas être curieux.

Il y a un malentendu sur ces paroles de Jésus con­cernant Jean, et c'est pourquoi la Bible ensuite expique: «Pourtant, Jésus ne lui avait pas dit qu'il ne mourrait pas, mais: Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne, que t'importe?»

 

QUESïiOU 87. «Je lus que quelques-uns préten­dent qu'un million d'années est passé depuis fappari­tion de fhomme sur terre. Cela est4l vrmï oupms?»

RÉPONSE: Vraiment, il y a quelques scientistes qui

ont cet avis. Pourtant, il s agit d'une théorie non prou­vé. Cette théorie est surtout avancée par des hommes qui n'acceptent pas Dieu comme Créateur et ils font des efforts à cacher mystérieusement fapparition du gendre humain dans fancienneté. Cependant, Ils n'ob­tiennent pas leur but. Seulement les hommes écerve-iés peuvent supporter que la Création merveilleuse du monde et des hommes se sont fait tous seules.

Par contres la plus part d'anthropologues estiment que fhomme est apparu de 7500 ans jusqu'à 250.000 ans avant. Cette période imprécise de 1 apparition des hommes est due au fait qu'il n'y pas des preuves incon­testables pour cela.

Selon fAncien Testament il y avait jusqu'à 2000 es­timations; parce que les exégètes expliquent différem­ment les ruptures chroniques pendant la narration de la Bible.

Si vous me demandiez: «pourquoi y a-t-il des rup­tures chroniques dans la narration de la Bible» je vous répondrais que le but de la Bible n'est pas fhistoire du genre humain; Sa narration est réelle, historique5 ce­pendant elle ne note que seulement des choses néces­saires pour le salut des hommes et non pas des choses pour satisfaction de la curiosité humaine.

 

QUESTION 88. «Le Christ veut funité de S. Eglise.

Aujourd'hui fEglise est divisée. Alors, qui est res­ponsable pour celaî»

RÉPONSE: Vous me demandez sur un sujet très étendu et sensible.

Pour ne pas être prolixe je vous direz clairement et fermement la conviction de notre Eglise Orthodoxe sur ce sujet:

Le Christ avait fondé une seule Eglise. Dans cet­te Eglise unie, f Esprit de Vérité, vous conduira dans toute la Vérité et les portes du séjour des morts ne pré­vaudront pas contre fEglise.

Malgré les schismes et les hérésies qui avaient bou­leversé fEglise pendant les VIII premiers siècles Elle se maintient unie dans forient et foccident.

Dès le IXème siècle avait commencé le schisme qui avait ini le XIème siècle.

Le schisme est fait à cause des injustices de l’ Eglise occidental.

Malheureusement, aujourd'hui, ce n'est pas seule­ment le schisme qui nous sépare mais aussi des héré­sies, issues des Catholique-Romains, non pas reconnues ni par FEglise dbrient ni par celle de Ibccident jusqu'au IXème siècle.

Nous, les orthodoxes, nous provoquons quiconque qui veut nous indiques les déviations doctrinales de notre foi unie des VIII premiers siècles.

De 1 autre côté, nous sommes prêts à indiquer et à prouver les déviations des hétérodoxes.

Le phénomène de FEglise divisé est vraiment dou­loureux et pénible et cest sûr qu'il y a des hommes qui rendront compte pour cela auprès du Maître de fEglise, le Christ.

Les Pères de FEglise étaient tolérants et inventifs à quelques péchés afin de surmonter les difficultés dans FEglise. Par contre ils étaient intraitables et combatifs pour des sujets doctrinaux. Il y a des martyrs immen-surables qui se sont sacrifiés pour la vérité doctrinale de FEglise.

Funion de FEglise ne peut être obtenue faite que sans fesprit de VIII premiers siècles. Ceux qui se sont éloignés, ils devront revenir et non pas de se résigner. Cela concerne leur salut

Nous ne disons jamais le mot Eglise au pluriel

Un est le Christ un est le Saint-Esprit une est la vérité, une est 1 arche de salut et FEglise. Pourtant, il y a la lumière et Fobscurité. Il fait choisir Fun ou fautre. Il n'y a pas une solution intermédiaire. Nous ne frau­dons pas et nous ne faisons tromper personne. Ce­pendant, il est coupable de cacher la Vérité pure.

 

QUESTION 89. «î) Qui était h premier martyr dmns le mondef

M) VEvangéliste Marc n'était pas parmi les douze

disciples du Christ Comment a-t-il appris les choses qui écrit dans son Evangïleî

îïî) Dmns la Divine Liturgie le prêtre dit; «Que tous ïe catéchumènes se retirent», et ïl le répète. Pour-taniy pourquoi les catéchumènes ne sortent-ils pas de FEglise?»

RÉPONSE: i) Martyr est quelqu'un qui témoignage publiquement la Vérité Evangélique et généralement la foi réelle au vrai Bieu5 et cest pourquoi qu'il meurt par les souffrances de martyrs.

En ce sens, le premier, le plus grand, le plus saint Martyr est Jésus-Christ. 11 est venu dans le monde afin de relever et de témoigner la Vérité pour laquelle il est digne de se sacrifier pour notre salut (fean 1837, Apocalypse 15).

Après fun et en vérité le premier martyr Jésus-Christ le premier martyr dans notre Eglise est 1 archi­diacre Stéphane, le plus éminent des sept premiers diacres ordonnés par les saints Apôtres.

Après celui il y a des millions de martyrs que jamais personne ne pourra les compter (Apocalypse 7.9).

ii) Vraiment, f Evangéliste Marc n'est pas rangé parmi les douze Apôtres du Seigneur Jésus-Christ. Pourtant, il vivait à fépoque du Christ. Son premier prénom était Jean et Marc était son nom, un nom romaïque. Dans la maison de sa mère, qui s'appelait

Marie, les premiers chrétiens de Jérusalem se réunis­saient pour prier (Actes 12.12).

Probablement dans cette maison a eu lieu la Sain-teCène pendant Jeudi Saint et après cela le Seigneur avec Ses onze disciples allaient vers le jardin de Géth-sémanée (Judas avait déjà partit pour accomplir la tra­hison du Christ), suivis par le jeune Jean Marc. Saint Marc dans son Evangile (14.51 -52) note un événement de cette nuit là concernant un jeune homme directe­ment lié avec f Evangéliste. Evidement, il s'agissait de lui-même.

Donc, saint Marc connaît quelques événements par sa propre expérience.

En plus, il avait collaboré avec les Apôtres Paul (Actes 13,5, 13, Philémon 24, Colossîens 10, 1 Timo-thée 4.11) et Pïerre} qui appelle saint Marc son «fils» (1 Pierre 5.12).

Un ancien écrivain ecclésiastique, Papias, écrit que saint Marc était fexplicateur principal de Pierre.

Généralement, même si f Evangéliste Marc n'était pas un de douze Apôtres, il avait des informations authentiques pour les événements écrits dans son Evangile^ comme il avait vécu dans fespace et le temps que ces événements avait eu lieu et comme il avait coopéré avec plusieurs Apôtres.

iii) Dans les trois premiers siècles de l’ Eglise les chrétiens étaient persécutés. Fadoration de Jésus était interdite et les Mystères étaient célébrés en secret. Ceux qui voudraient se baptiser devraient tout d'abord se catéchiser et aux offices ils assistaient seu­lement au début. Ils entendaient les lectures, la prédi­cation et les prières du diacre pour les catéchumènes «Que tous le catéchumènes se retirent», après cela ils partaient de la Divine Liturgie. Les portes de fEglise fermaient est les fidèles célébraient le Mystère de la Sainte Eucharistie et ils communiaient le Corps et le Sang du Christ.

Quand les persécutions étaient terminées, les fidè­les pouvaient librement célébrer la Messe et les Mys­tères. Aujourd'hui que tous les textes liturgiques sont imprimés et sont offerts à quiconque veut les étudier, il n'y a plus la nécessité de les garder secrets.

SU y a encore aujourd'hui les prières des diacres «Que tous le catéchumènes se retirent», il existe seu­lement pour des raisons historiques.

 

QUESTION 90, «Les prêtres prient pour la rémis­sion des péchés des morts.

Y a-t-il rémission des péchés pour les morts?»

RÉPONSE: La prière pour les morts est rédigée par les Apôtres et elle est faite pendant la Divine Eucharis­tie dès les temps Apostoliques.

Saint Jean Chrysostome dit: «La prière pour les morts en Christ n'est pas seulement une prière du dia-cre3 mais c'est un ordre de Saint-Esprit», La célébration de la Divine Liturgie5 de foffice de

commémoration et les charités qubn fait pour les hommes décédés leurs aident sons la condition qu'ils étaient fidèles et des membres actifs de l’ Eglise du Christ. Cependant, on ne peut pas savoir combien et laquelle exactement aide Ion leur donne.

Il faut aussi tenir en comte que l’ Eglise n'a pas de telles prières pour les catéchumènes ou pour ceux qui étaient décédés en infidélité ou en impénitence. FEgli­se ne prie pas pour les hérétiques et les non baptisés.

Cependant les Pères et les Mystagogues de notre Eglise quand ils mentionnent que ces prières aident les décédés, cela ne veut pas dire qu'ils seront sauvés de fenfer, s'ils y sont, mais seulement que leur âme sera soulagée.

Saint Cyrille de Jérusalem note que quand on prie «même pour un homme indigne» Dieu partiellement le soulagera, tout en répondant aux prières de son Eglise.

Je vous répète qui! ne s'agit pas pour une rémission des péchés, ou une décharge des tribulations de fenfer mais pour un soulagement.

Saint Augustin écrit:

Il y a des hommes sages et saints qu'ils nbnt pas besoin de nos offices de commémoration. Il y a aussi des hommes méchants que nos prières ne peuvent pas leur aider. Pour tous les autres, nos prières leurs soula­gent, mais à part cela ces prières aident nous-mêmes.

Quel besoin ont les martyres et les saints de nos prières? On les réfère à nos prières mais triomphalement, parce qu'ils sont des dignes disciples du Christ et ils méritent la gloire de notre Eglise. Pour tous les autres Orthodoxes qui ont Yéeu en combattant et en obéissant a Dieu on les commémore tout en suppliant la pitié et la miséricorde divine.

En plus, il y a des hommes repentants qui ribnt pas eu le temps de se confesser. C'est aussi pour ces hom­mes qu'on fait foffice de commémoration. Pourtant, nous ne pouvons pas connaître les âmes des hommes (morts) et cest pourquoi que la seule chose qu'on véri­fie est leur foi à l’ Eglise du Christ, Puis, si Dieu accep­tera nos prières et comment ils vont aider le décédé cela le jugerait Dieu Omnipuissant et omniscient.

La doctrine de fEglise Orthodoxe n'a aucun rap­port avec les doctrines hérétiques des Catholiques-Romains pour le purgatoire les indulgences du Pape où il faut payer pour régler notre vie après le mort. FEglise Orthodoxe rejeté tout cela comme imprécis, inconsistants et imaginaires.

 

QUESTION 91 « «La ¥Ier§e Marie portait-elle Se péché originel?»

RÉPONSE: La Vierge Marie était née comme tout homme. Par conséquent, elle portait le péché origi­nel»

Pourtant, afin quelle devienne mère du Fils et du Verbe de Dieu incarné, elle était déliée du péché ori­ginel et de tout péché pendant FEvangélisation, et cest

ainsi qu'innocente et immaculée elle avait conçu son Fils unique par le Saint-Esprit.

 

QUESTION 92. «Que veulent dire les m&is aSa-baotW et "Hosanna"?»

RÉPONSE: Les passages d'inspiration divine du Nouveau Testament et de notre culte utilisent, entre d autres» ces deux mots Hébraïques.

On peut trouver le mot «Sabaoth» dans f Epître de saint Paul (Romains 929)y où 1 apôtre transfert un pas­sage du Prophète Esaïe, ainsi qu'à f Epître de saint Jac­ques le «frère du Seigneur» (5A). Ce mot veut dire «Le Seigneur des forces». Alors, de quelles forces s agit-il? Des forces de farmée Israélienne qui combattaient fréquemment, à cette époque-là, contre les Philistins. Le Seigneur est le général en chef invisible de f armée Israélienne mais aussi de toute puissance céleste et terrestre, physique et spirituelle.

Le mot «Hosanna» est aussi d'origine Hébraïque et veut dire «ô Seigneur sauve nous». Habituellement veut aussi dire «hymne».

Quelques fois on f utiliser pour glorifier quelqu'un, comme au passage de Matthieu (21.9): «Hosanna au Fils de David». Les exégètes de la Bible le traduit com­me: «Gloire au descendant de David».

 

QUESTION 93, «Dans fEglise Orthodoxe les en­fants se baptisent quand ils sont très petits. Pourtant, quoi peuvent-ils comprendre du saint Mystère du Baptême?»

RÉPONSE: Pour que le Mystère de Baptême ait de

résultats salutaires en soi, il n'est pas nécessaire qu'il le comprend profondément.

D'ailleurs, même les personnes qui se baptisent à un grand âge ne comprennent pas souvent sa signifi­cation.

Nous, les orthodoxes, nous prêchons et croyons qu'il suffit de ne pas se contrarier au Mystère pour que la Grâce agisse.

Le même se passe avec la Sainte Communion et les autres Mystères»

On pourrait bien comparer cela avec la croissance de la vie d'un bébé.

Un bébé que comprend-t-il de sa naissance?

Peut-il comprendre que le lait de sa mère lui donne la vie? Encore plus, peut-il comprendre les ingrédients de la nourriture qu'il mangée ou la procédure de la di­gestion? Pourtant, le bébé ignore tous ces fonctionne­ments qui aboutissent à son agrandissement.

Dans fEglise Catholique-Romaine les enfants com­munient à fâge de-10-12 ans. Cependant, les enfants quoi peuvent-ils comprendre même à cet âge? Et si les enfants meurent non baptisés et non communies? Qui peut assumer la responsabilité de ne pas être adoptés par le Christ?

C'est une grande malédiction si quelqu'un n'est pas baptisé.

Le Mystère du Baptême avait remplacé la circoncision de fAncien Testament.

A quel âge Dieu a-t-il fixé la circoncision aux en­fants? Aussitôt que fhuitième jour. Que pouvait-il. un bébé comprendre de ce rite? Pourtant, il le constituait membre du peuple protégé par le Dieu.

 

QUESTION 94, «Dans noire Eglise on a trois de­grés de prêtrise; le diacre, le prêtre et VEvêque. Le Patriarche à quel degré appartient-ilf Peut-il un prêtre marié être ordonné Evêque?»

RÉPONSE: Vraiment, dans notre Eglise Ion a trois degré de prêtrise. Le degré du diacre, du prêtre et de rEvêque. Les douze Apôtres du Christ avaient plus des droits et des autorités spirituelles qu'un Evêque. Par exemple, ils étaient infaillibles, ils pouvaient prê­cher fEvangile par tout, sans que leur autorité soit limitée géographiquement. C'est-à-dire que leur rôle était œcuménique.

Vous me demandez à quel degré le Patriarche ap­partient-il. Je vous réponds qu'il appartient au degré de F Evêque. Similairement, fArchevêque et le Métro­polite appartiennent au degré de Y Evêque. Patriarche, Archevêque, Métropolite, Exarque sont seulement des titres car tous appartiennent au degré de Y Evêque.

C'est aussi comme les différents titres honoraires qu'ils ont les prêtresrÀrchimandritej économe, archi-prêtre, tandis que tous ont le même degré du prêtre.

Vous me demandez aussi, si un prêtre marié peut être ordonné Evêque*

Je vous réponds qu'initialement il en pouvait. Il pouvait même devenir Apôtre, comme la plupart des Evêques étaient mariés. Le plus éminent des Apôtres, Pierre, était marié. FEvangile se réfère même à un événement avec se belle-mère quand elle était malade et le Seigneur Jésus-Christ favait guéri à Capernaùm.

11 y avait seulement une restriction; la femme de­vrait avoir un seul homme et pour cela il n'y avait aucune exception. Cela était en vigueur pour les Evê­ques, les prêtres et les diacres.

En outre, L’ Eglise prenait en compte d'autres élé­ments; FEvêque, le prêtre ou le diacre devait avoir une vie sage, avoir des bonnes relations avec sa femme et ses enfants, et toute sa famille ne doit pas être accusée pour quoi que ce soit. Si un homme était saint mais sa famille n'avait pas une bonne conduite, alors il ne pouvait pas être ordonné diacre et bien plus Evêque,

Comme cela était assez difficile, fEglise cherchait parmi les moines ses Evêques.

Le Vlème Synode Œcuménique convoqué à Cons-tantinople en 691 après Jésus-Christ, il avait institué le douzième Règle pour Félection des Evêques qui de­vraient être moines, ou prêtres veufs, ou prêtres qui étaient séparés par leur femme définitivement et par une décision mutuelle.

La virginité et la sagesse sont des vertus indispen­sables pour qu'un prêtre devienne Evêque.

 

QUESTION 9§e «Quelle est la position de fEglise concernant la richesse et la pauvreté?»

RËPONSE: La richesse et la pauvreté peut être une situation bonne et mauvaise qui peut apporter du bien et du mal Les deux situations ont des tentations; or3, les tentations de la richesse sont considérées beaucoup plus que celles de la pauvreté. Saint Paul écrit: «Mais,, ceux qui veulent s'enrichir tombent dans la tentation, dans le piège et dans une foule de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition» (1 Timothée 6.9).

La richesse rende fhomme arrogant, voluptueux, vaniteux, vindicatif et donne Illusion que F homme est auto-puissant La plus part des hommes riches croient qu'ils n'ont pas besoin de Dieu comme ils ont tous les biens.

La pauvreté aide fhomme à la vertu de fhumilité» il faide aussi à comprendre qui! se dépend de Dieu et à compatir les hommes pauvres. Pourtant quelques fois la pauvreté apporte la déception, et fépuisement moral

Il est écrit dans fAncien Testament dans le livre des proverbes: «Ne me donne ni pauvreté, ni richesse» (30.8). C'est exactement parce les deux situations ont des tentations.

Cependant, la Bible nous informe que le Dieu don­ne la richesse ou la pauvreté pour des raisons pédago­giques. Il veut donner foccasion à f homme riche de montrer son amour au pauvre5 ou encore de cultiver d autres vertus. C'est aussi une occasion pour créer des relations entre le riche et le pauvre. Dieu souvent fait un homme riche pauvre et fenvers. Dans la Bible et f histoire ecclésiastique il y a des saints riches et pau­vres.

D'ailleurs beaucoup d'hommes riches et dévots deviennent pauvres avec leur propre volonté. Même s'ils gèrent leur argent, ils vivent pauvrement, et ils ont lesprit de la pauvreté en vivant dans la pauvreté. C'est une façon d'éviter les tentations de la richesse et de cultiver les vertus de la pauvreté,

Le Christ n'oblige personne de refuser la richesse. Il n'a pas non plus dit qu'un homme riche ne peut pas entrer dans le Royaume des Cieux. Il avait déclaré seulement qu'il est difficile5 parce que les tentations de la richesse sont nombreuses.

Favis que «famour pour fargent altère le chré­tien» est correct contenu dans leiiseignement de saint Paul Pourtant, ce n'est pas seulement un homme ri­che qui peut être avare; même un homme pauvre, peut être aussi avare.

Par conséquent de pauvres et des riches il y en aura toujours. Les riches doivent avoir conscience des dan­gers de la richesse et les pauvres il faut qu'ils sachent que la pauvreté a ses avantages.

Les riches et les pauvres sont égaux devant le Dieu. En tous cas? les plus pauvres sont plus modestes et ils apportent moins de troubles dans fEglise du Christ.

Les phrases: «Aimez moins les biens matériaux»» «Aimez plus les biens spirituels» sont conformes à fes­prit de fEvangile'du Christ.

Alors, celle-ci est la position de fEglise pour la ri­chesse et la pauvreté.

A propos, on pourrait bien ici ajouter les paroles du saint Basile le Grand concernant les malheurs de la richesse.

Qui a-t-il pu échapper de la mort à cause de sa ri­chesse? Qui a-t-il pu échapper d'une maladie parce qu'il avait de fargent? Jusqu'à quel moment for sera-t-il la guillotine des âmes, fhameçon de la mort famor­ce des péchés? Jusqu'à quel moment for sera-t-il «ca» sus beiii»?

A a-t-il pu cause de la richesse les hommes oublient et ils sont indifférents pour leurs parents et les frères expriment une attitude meurtrière parmi eux. Pour la richesse les déserts cachent les pilleurs, les mers les pi­rates et les villes les escrocs. Aiors? qui est-il le père des mensonges? Qui est-il le créateur de la contrefaçon? Qui fit-il le parjure? C'est la richesse qui avait provo­qué tout cela et le grand désir d'acquérir de fargent

Oe me demande et je réponds

 

QUESTION 96, «Paul$ un homme grande qui deviendrait le plus êmînent des Apôtres du Christ^ comment était-il bmpiisépar un simple serviteur du Christ, Ananias, et non pas par un homme égal de Paul?»

RÉPONSE: La question se réfère au passage des Actes des Apôtres (9.10-18), Dans ce passage le Sei­gneur dans une vision dit à Ananias d aller à Saul afin de mettre les mains sur les yeux, de les ouvrir et de le baptiser.

Concernant votre question comment un grand homme qui deviendrait le plus éminent Apôtre des Nations fut-il baptisé par une simple serviteur du Christ et non pas par un homme égaux de Saul, je vous répondrais en vous demandant: Le baptême est plus ou moins important selon la spiritualité de fhomme qui baptise?

C'est-à-dire que si saint Paul était baptisé par saint Pierre, son baptême serait plus important du baptême d'Ananias?

Pour mieux comprendre cela, je vous donnerai autre exemple:

Le Mystère de la Sainte Communion est comme le Mystère du Baptême. Alors, si la Divine Liturgie était célébrée par Saint Basile le Grand serait plus impor­tant que celle célébrée par un simple prêtre d'un vil­lage?

Apparemment, notre cher épistolier croit comme cela et c'est pourquoi qu'il âYâit posé une telle ques­tion.

Pourtant, cette thèse est complètement incorrecte,

Malheureusement, plusieurs hommes des temps Apostoliques pensaient comme cela.

Pour cette raison saint Paul évitait de baptiser des fidèles pour qu'ils ne s'enorgueillissent pas qu'ils étaient baptisés par saint Paul Similairement agissait saint Pierre.

Si les Corinthiens sous-estimaient saint Paui parce qu'il n'était pas un des douze Apôtres et il n'avait pas vu le Seigneur comme les autres, que pourraient-ils dire s'il était baptisé par un autre Apôtre?

«Voilà, Paul est inférieur des Apôtres baptisé par un autre Apôtre.»

Pourtant, la valeur et la puissance des Mystères de notre Eglise n'ont aucun rapport avec la spiritualité et la morale de fhomme qui les réalise.

J'ai encore trois chose pour vous dire:

i) Ananias n'était pas un homme insignifiant com­me fon le supposait. 11 fut un fidèle éminent de FEglise de Damas; même pendant le moment qu'il remplissait le commandement divin, il était important,

ii) Très souvent, le Dieu assigne des missions im­portantes à des hommes insignifiants afin de démon­trer Sa toute-puissance.

iii) Le Christ n'a pas dit à Ananias: «Va et trouve Saul pour le catéchiser», mais II lui a dit: «Lève-toi et va dans la rue appelée la droite, et cherche dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse. Car il prie et il a vu en vision un homme du nom d'Ananias, qui entrait et lui imposait les mains».

D'autre part, c'est Ananias qui avait baptisé Saul, mais d'autre part c'est le Christ qui lui avait 'dévoilé directement Sa vérité. Car personne ne lui avait ensei­gné fEvangile qu'il prêchait.

Ananias était un instrument divin. N'oubliez pas que le Seigneur avait dit que ses fidèles imposeront leurs mains sur les malades et ils seront guéris; et ceci était un cas semblable.

 

QUESTION 97, «Tous les hommes ainsï que les faux prophètes peuvent-ils prier aux Dieu?»

RÉPONSE: Quiconque peut prier Dieu et Lui de­mander ce qu'il veut. Pourtant, le problème est com­ment on prie et s'adresse à Dieu, qu'est qu'on lui dit et finalement si Dieu accepte notre prière^ et c'y est que fon souvent fait plusieurs erreurs,

Les Pharisiens priaient Dieu et même d'une façon spectaculaire dans les rues. Cependant, ils furent hy­pocrites et orgueilleux et comme le Christ exactement déclara leur prière n'était pas accepté par Dieu parce qu'il déteste farrogance et fhypocrisie.

Pour quelques prières erronées la Bible note que notre prière peut constituer un péché.

Fhomme en soi ne connaît ni à qui il faut s'adres­ser, ni comment il faut prier, ni qu'est-ce qu'il faut demander. C'est notre Seigneur Jésus-Christ qui nous enseigna tout cela.

Avant la naissance du Christ, dans fantiquité» le plus sage de toute fhumanité, Socrate, le gmcy vit un

de ses disciples qui menait un veau couronné à facro­pole d'Athènes afin de le sacrifier aux dieux des Grecs et il lui avait demandé:

-Où vas-tu?

-Je vais sacrifier ce veau aux dieux.

Et Socrate lui avait répondu:

-Retourne, mon enfant, car nous ne savons ni à qui, ni comment il faut prier. Ceci serait une fois? que Dieu enverra quelqu'un en faveur de nous enseigner tout cela.

Et vraiment Dieu a envoyé le Christ pour nous enseigner comment il faut prier. Il nous a enseigné le «Notre Père» tout en devenant Archevêque de son Eglise. Il nous a laissé sa prêtrise et il nous a rendu le Mystère le plus éminent de fEucharistie, qui les sain­tes Apôtres ont transmis à nous et les Pères de notre Eglise font affirmé. Notre Eglise adore le Dieu vivant en esprit et en vérité.

Vous pouvez bien entendre partout à Kananga ou au Congo les groups de prière qui prient en cries, et danses. Tout cela ne sont pas complaisant à Dieu. Tous ces hommes ne savent pas la vérité et agissent vaine­ment. Cette adoration est une invention des hommes Imaginatifs pour leurs profits; elle est pareille du culte des faux prophètes qui trompaient les hommes. Les responsables rendront compte au Dieu parce qu'ils guident les hommes dans fillusion et le mensonge.

 

QUESTION 98. «Nous croyons que le Verbe de Dieu est Jésus".

Pourtant, quelques-uns prétendent que Brahman est Dieu.

Pourriez-vous nous expliquer cela?»

RÉPONSE: Nous croyons et nous enseignons les paroles que saint'Jean note dans son Evangile (1.1):

«Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et la Verbe était Dieu»,

Cela est notre foi et notre confession. Il n'y a per­sonne d autre à part le Christ qui est Verbe, Sauveur et Rédempteur pour les hommes.

Cependant, il bien sûr d'autres hommes qui sup­portent des choses différents. Qui peut-il leur em­pêcher? Ils sont libre à croire et à enseigneur ce qui veulent.

Celui qui est en vérité, entend notre voix5 il nous suit, il est finalement sauvé. Les autres qui ribnt pas fenvie de suivre la vérité seront perdus; c'est une vérité bien répétée jusqu'à la fin du monde,

Dieu connaît bien ses fidèles et II les sauve.

 

QUESTION 99. «Notre Christ pendant Sa glorieu­se Ascension avait donné à Ses disciples des pouvoirs

surnaturelles.

Cependant, ïly a d'autres hommes, comme les ma-gesj qui d'une farce différente pratiquent des choses monstrueuses.

Comment cela peuPïl arriver? Comment peut-on distinguer chaque fais quelle est la provenance de ces pouvoirs surnaturels?»

RÉPONSE: Tout d'abord Dieu avait crée Adam et

Eve. De ce couple vient tout le genre humain. Tous les hommes ont corps et âme et chacun a des capacités et compétences différentes. Quelques-uns ont fhabilité naturelle d'inspirations et d'inventions surprenantes. Quelques-autres sont bons5 honnêtes, miséricordieux, bienfaiteurs de fhumanité et de plus ils ont la sainteté. Dieu opère à travers ces hommes tout en faisant ses miracles.

Pourtant, il y a des hommes méchants, malins5 mal­veillants, misanthropes, égoïstes qui causent du mal et des désastres dans le monde et ils le réussissent parce qu'ils sont des créatures logiques avec des capacités et des compétences.

Les bons et les méchants hommes ont la même nature humaine. Dieu n'empêche pas les hommes méchants de montrer leur malice. Or5 le temps vien­drait et ils seront jugés et condamnés pour leurs actes. Aujourd'hui, ils ont la permission de Dieu d'agir libéralement. Le Dieu seulement veille.

Maintenant, nous passons à la question.

Les démons ont la même nature que les anges, par­ce qu'une fois ils étaient des anges. La nature des ces esprits a des capacités plus que la nature humaine.

Les démons ont failli parce qu'ils se sont insurgés contre leur Créateur et ils étaient séparés du bien. Leur pensée fut obscurcie3 leur volonté fut totalement et irréversiblement retournée vers le mai

Leur nature ne changea pas. Ils possèdent toutes leurs capacités et compétences de leur nature. Par leur propre volonté ils commettent le mal et comme ils ne peuvent pas nuire le Dieu, ils se dirigent vers Ses créa­tures; tout d'abord contre fhomme et puis contre les autres.

Dieu sait bien et contrôle les choses mais encore ne les condamna pas les démons. Jusqu'à la seconde avènement du Christ ils peuvent relativement agir comme entités libres dans des limites.

Les démons et leur chef le diable sont des esprits qui trament des choses magiques, divinatoires et des actes superficiels et impressionnants tout en donnant quelques informations prophétiques adressées aux hommes méchants. De plus, il semble de découvrir des sinistres survenus et tout cela peuvent être consi­dérés comme miracles, qui font tromper les hommes.

Les hommes vigilants ayant la qualité de la discré­tion peuvent bien comprendre que ces actes sont mé­chants et diaboliques. La grâce, la vertu, la charité et fesprit divin sont absents.

Les actes diaboliques n'aident pas le salut de nos âmes»

Même si le diable est transformé à un ange lucide, or ses actes et suggestions ont comme but de nous nuire.

Tous ces actes diaboliques peuvent être compris par des hommes spirituels. C'est pourquoi, que tous qu'ils y pensent, peuvent consulter des hommes spiri­tuels de notre Église, qui ne peuvent pas se tromper.

Les choses vont continuer de cette façon jusqu'à la fin du monde, jusqu'à ce jour du Seconde Avènement du Christ qui jugera les hommes.

 

QUESTION 100. «i) Un homme non baptisé ris­que de mourir et M veut se baptiser. Cependant, il n'y a pas un prêtre. Un homme laïc peut-il faire quelque chose?

ïï) Unfidèleestdêcêdéeiïln'yapas un prêtre pour faire les obsèques religieuses. Nous, les hommes laïcs que peut-on faire pour le mort?»

RÉPONSE: i) Notre Seigneur Jésus-Christ avait déclaré clairement: «Celui qui croira et qui sera bap­tisé sera sauvé» (Marc 16.16) et «Si un homme ne naît d'eau et d'Esprits il ne peut pas entrer dans le Royaume de Dieu» (Jean 3,5).

En se basant sur les paroles de notre Dieu et Sei­gneur Jésus-Christ, notre Eglise a rangé le Mystère du Baptême parmi les Mystères indispensables pour le salut des hommes.

Tous les Mystères sont célébrés par les prêtres de notre Eglise,

Pourtant, notamment pour le Mystère du Baptê­me, pendant les temps Apostoliques, il permettait être célébré même par les hommes laïcs, voire quand un homme risque de mourir sans être baptisé,

Donc, les hommes laïcs peuvent baptiser pour que le Mystère du Baptême soit considéré comme valide dans ces circonstances et sous ces conditions.

Plus concrètement:

a)  Fhomme laïc qui baptisera doit être baptisé chrétien Orthodoxe.

b)  Il doit invoquer et baptiser au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.

c)  il doit utiliser de feau (de façon qui peut être réalisable). Si le baptisé ne peut pas être entièrement immergé dans feau, il peut être aspergé de feau parti­culièrement en cas que le baptisé est malade.

Dans les Actes des Apôtres il y a plusieurs exem­ples des Baptêmes par des hommes laïcs.

ii) Notre cher correspondant, ne demande pas jus­tement si les fidèles peuvent prier pour le mort, quand il n'y a pas un prêtre. Il considère cela évident et c'est correct parce que, puisque les Mystère du Baptême peut être effectué par le laïc, pourquoi Ion ne peut pas prier pour le mort.

Cependant, vous me demandez quelles prières faut-il faire pour le mort.  

Notre Eglise a rédigé un office spécial pour les morts. En bref, cet office commence avec la prière «Saint Dieu, Saint Port5 Saint Immortel, aie pitié de nous», «Gloire au Père...», «Très Sainte Trinité, aie pi­tié de nous...»» «Notre Père». Nous lisons le Psaume 118 (119) «Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie...». En plus nous lisons de la première Epître de Paul aux Thessaioniciens (4.13-17) et de F Evangile se­lon saint Jean (5.23-30). On peut aussi dire quelques prières improvisées. Enfin on chante «Que la mémoire soit éternelle».

À propos de ces deux questions on pourrait aussi bien ajouter que notre Eglise reconnaît la participa­tion des hommes laïcs aux Mystères, parce quelle pré­tend que chaque chrétien orthodoxe après son baptê-me se rend «participant de la nature divine» (2 Pierre 1.4). En outre, il participe comme membre du corps de FEglise du Christ aux trois qualités et dignités du Christ: la rayaie5 la prophétique et la prêtrise.

Le Christ a désigné fensemble des ses fidèles à «un sacerdoce royal» et «une sainte nation». C'est ainsi que les orthodoxes participent à la prêtrise générale après leur baptême. Cette prêtrise générale ou bien «prêtri­se par le Baptême» est bien différenciée de la prêtrise spéciale grâce à laquelle le prêtre peut célébrer touts les Mystères. FEglise donne à ses fidèles la possibilité de participer activement aux saints Mystères de FEgli­se jusqu'à un degré.

Cependant, pour que ce sujet soit tellement clair, il en faudrait une analyse très étendue et profonde, cest pourquoi qu'on répond brièvement à la question, pour que nos lecteurs aient une bonne orientation,

 

 

EPILOGUE

Le          paremment, cette manière d'enseigner» est L très intéressant et efficace. Premièrement, J^^^Ki, parce que les questions sont substantielles et authentiques. Deuxièmement, parce que ces ques­tions sont d'un intérêt plus général tout en satisfaisant ceux qui demandent ainsi que tous les auditeurs. Comme vous lavez déjà constaté il s'agit de 100 ques­tions mais avec beaucoup de sous-questions. Dans lemission relative de la radio-station de la Mission Orthodoxe à Kananga «Uëtoile étinceiante du matin» plusieurs auditeurs nous avaient posés d autres questions qu'on avait répondu. Cela est une preuve que fémission était très intéressante.

S'il est prouvé que les lecteurs de ce livre acceptent com-plaisamment notre offre, nous soignerons fédition d'un second tome avec d autres questions et réponses.

t archevêque d'Afrique Centrale Ignatios

 Μέ τήν εὐλογία τοῦ πατρός Δαμασκηνοῦ Γρηγοριάτου